samedi, décembre 22, 2012
Les bourgeois à la lanterne ! et après ?...
J’arrive de France après une bonne séquence sur l’exil fiscal de Gérard Depardieu et trouve dans ma boîte aux lettres le journal genevois « Le Temps » qui relaye le débat américain sur le fait qu’il faille taxer ou non les « plus riches ». Il y est question de « justice fiscale », d’égalité des citoyens mais aussi de solidarité et de patriotisme. Drôle de façon d’aborder ce problème qui ne tient pourtant qu’en une seule cause : le déficit de l’Etat !
Et je vous avoue franchement que cette « chasse aux riches », sport national français, me met mal à l’aise. Rien d’autre que l’envie ou la jalousie ne peut suggérer dans la plus grande partie de la population cette haine. Car qu’ont fait à tous ces prolétaires et autres français moyens, les Bernard Arnaud, Liliane Bettencourt et autres Gérard Depardieu ? Ont-ils tous, en quelques matières que ce soient, des dettes envers tous ces loups qui espèrent de toutes leurs tripes la curée à leur encontre ?
Comment faire comprendre à leur grande majorité de tous ces forts en gueule qu’ils sont manipulés et par qui ? J’ai imaginé que dans le village de Néchin, une fois par an, les habitants soient conviés à une agape qui va réunir sans souci de classe (un petit club Méditerranée quoi !) la plupart de ses habitants. Ce repas de fête devant être payé par chacun des convives. Bien sur que ce jour là Monsieur Mulliez s’est déplacé, tout comme Gérard Depardieu, pour ne citer qu’eux deux.
Monsieur Mulliez pourrait dire, car ses moyens financiers le lui permettent, qu’il prend la totalité de ces frais de bouche à sa charge. Mais ne serait-ce pas faire preuve d’une certaine condescendance de sa part, surtout dans ce grand moment où la distance sociale devait disparaître ? Monsieur Toutlemonde qui est venu autour de la table sachant avoir à payer son repas, refuse de voir Monsieur Mulliez payer pour son repas qu’il est bien encore capable de prendre en charge. Au milieu de la salle, Gérard qui fait connaissance avec ses nouveaux voisins, plusieurs verres dans le nez, fait étalage de la plus grande des truculences. Chacun veut l’approcher et lui faire signer un autographe pour la petite voisine qu’il fait bien rire.
Vient le moment de l’addition et le restaurateur qui pense avoir bien régalé tout son monde encaisse les prix des repas. Chacun paye ses 20 euros (nous sommes en Belgique) et se félicite de cette belle journée où il a pu rencontrer et parler avec des représentants de familles, somme toute, comme vous et moi dans la plus parfaite convivialité de voisinage. Demain, les salutations que tous ces gens se rendront avec un vrai sourire vont participer d’un certain bonheur commun.
Imaginons que le restaurateur ait à ce moment là, corsé l’addition à 50 euros par personne par exemple. Il est bien certain qu’un malaise se serait invité à la fête et l’aurait terni. Est-ce pour autant qu’un seul d’entre eux aurait simplement imaginé « faire payer les riches » ? Non ils auraient par contre tous trouvé que le restaurateur avait abusé d’eux et de la confiance qu’ils avaient mis en lui en venant à ces agapes.
Il en va ainsi de l’Etat français et de la place des citoyens. Là où le bas blesse, c’est dans la relation qu’ont ces citoyens et leurs voisins que la vie a fait riches. Pourquoi cette vindicte et cette haine contre eux, abondamment relayée par les médias. Pourquoi ces débats parlementaires pour savoir s’il importe, dans les budgets de demain, les faire payer plus. C’est bien déjà là semer la haine contre eux et dans ces conditions, les défendre contre une nouvelle taxation spoliatrice devient un combat d’arrière-garde. Car il y a là de toutes les façons les prémisses pour une taxation future. Il faut pourtant y renoncer si nous voulons être heureux demain et agir pour au contraire que la population débatte de l’intérêt d’avoir des riches autour de soi.
En effet même si cette taxe est repoussée aujourd’hui, le simple fait de poser le problème en ce sens va faire que dans l’esprit du public, se poser déjà la question va contribuer à légitimer cette manœuvre. Il suffira quand le public sera prêt de légaliser l’opération par une loi sans qu’aucun ou du moins la majorité comprenne que l’Etat ou du moins ses suppôts sont en train de tuer la poule aux œufs d’or ! Mais au bénéfice de qui bon Dieu ? Certainement pas à celui de la majorité des citoyens, car sinon les français devraient être les mieux nantis du monde vu le niveau des prélèvements actuels. Même déjà, certains politiciens en mal d’honnêteté, avouent volontiers que même si les 100 personnes les plus riches de France se voyaient confisquer la totalité de leurs avoirs (ce qui du moins pour eux ne peut se faire qu’une seule fois) cela ne résoudrait en rien le problème de l’année 2 ! Mais ils voient là quelque part une certaine « justice » fiscale.
Parfois (je dis malheureusement parfois) les dealers condamnés se voient confisquer la totalité de leurs avoirs. Faire payer à des milliers de personnes en 2012, plus de 100% de leurs revenus annuels, signifie-t-il que ces contribuables aient volé quoique ce soit ? Parce que si les Bernard Arnaud ou autre Gérard Depardieu ont détourné de l’argent public ou simplement ont fraudés le fisc, qu’on le dénonce publiquement et qu’on leur fasse rendre gorge ! Mais est-ce le cas ? Depardieu aurait participé à des films subventionnés par l’Etat français ? A-t-il extorqué ses cachets vis à vis d’affaires publiques donc ? Pourquoi l’Etat d’abord subventionne les films, pourquoi l’Etat accepte-t-il le système des intermittents du spectacle dont certains bénéficiaires n’ont d’ailleurs aucune vergogne à hurler contre l’exil de Depardieu ? N’est-ce pas là une nouvelle facette de la gabegie de l’Etat et d’œuvrer au dévoiement du bon sens individuel que devraient encore avoir les citoyens, simplement déjà pour bien voter ?
Alors pourquoi cet ostracisme de la part de l’Etat vis à vis des riches ? Que cache-t-il ? Pourquoi alimenter cette haine contre eux alors qu’on le voit bien, tous tant qu’ils sont n’ont jamais extorqué contre quiconque la moindre once de leur fortune et bien au contraire, sinon ils seraient en prison. Tout ce qu’ils gagnent, ceux qui contribuent à leurs recettes, qu’ils soient sportifs, acteurs ou sociétés commerciales entre autres, leur a été accordé d’une manière volontaire. Que ce soient des spectateurs, des téléspectateurs ou de simples clients des Auchan ou autres magasins de luxe entre autres. Ce n’est malheureusement pas le cas des impôts et taxes imposés par des lois et prélevés avec l’appui de la force publique. Sauf de s’exiler.
Les citoyens, car quand « le riche s’appauvrit, le pauvre meurt » n’ont donc aucun intérêt à haïr les riches. Déjà Adam Smith (1723-1790) énonçait que ce ne sont pas les riches qui sont le problème mais l’accès à la création de richesses qu’il importe de chérir. Alors à qui profite tous ces débats de savoir s’il importe ou non de faire encore plus payer les riches ? Bien sur que j’ai la solution. Réfléchissez-y de votre coté ou lisez quelques uns des articles précédents.
Merci de m’avoir lu. Pour la Liberté.
samedi, décembre 08, 2012
Parlons de fédéralisme utile
Bruno Frey lauréat du Prix Röpke pour ses travaux sur l’Europe
par Emmanuel Garessus, éditorialiste au journal Le Temps
L’économiste a créé un concept d’UE à plusieurs vitesses, une approche basée sur la résolution de problèmes concrets plutôt qu’un modèle centraliste
Bruno S. Frey, l’un des économistes suisses les plus connus et réputés à l’étranger, a été récompensé du Prix Röpke 2012 jeudi soir à Zurich.
Décerné par l’Institut Libéral en l’honneur du professeur à HEI Genève (de 1937 à 1966) et inspirateur du modèle d’économie de marché en Allemagne, Bruno S. Frey est récompensé, vingt ans après le non à l’EEE, pour ses idées en faveur d’une Europe de la diversité qui contraste avec l’UE actuelle. Professeur à l’Université de Warwick et fondateur du Center for Research in Economics (CREMA) de l’Université de Zurich, le chercheur a toujours critiqué le modèle centraliste de l’Union européenne. Bruno S. Frey, connu pour ses travaux sur l’économie du bonheur et de l’art, est d’ailleurs coauteur avec Georg Rich, ancien chef économiste de la BNS, du livre «franc suisse ou euro» (1999) où il détaillait les défauts structurels de la monnaie unique.
Dans son allocution, Bruno S. Frey a proposé une approche totalement décentralisée et flexible, une UE fondée sur la concurrence des régions, et non l’harmonisation. «Il existe une alternative à l’UE actuelle», a-t-il expliqué aux 150 personnes présentes.
Son modèle s’inscrit dans une sorte d’Europe à la carte. La recherche de solutions aux problèmes concrets doit être le point de départ de la construction européenne. A cette fin, il a développé le concept d’entités politiques endogènes (EPE) selon lequel seules les entités politiques les plus petites (cantons, communes, quartiers) peuvent gérer un problème au moindre coût. Il se fait l’avocat d’une Europe de bas en haut et non centralisée. «Pour résoudre les problèmes touristiques du lac de Constance, les décideurs de la région, Suisses, Autrichiens et Allemands doivent se réunir, débattre et trouver un consensus. Ce n’est ni à Berlin, ni à Berne, ni à Bruxelles de s’en occuper», a-t-il expliqué. De même pour les nuisances sonores de l’aéroport de Zurich. Les EPE doivent être organisées démocratiquement et légitimées.
Bruno S. Frey s’insurge contre une UE organisée en Etats nations, sur la base de structures territoriales. «Pourquoi faudrait-il qu’un Etat candidat à l’adhésion soit obligé de reprendre intégralement les 170 000 pages de lois de l’acquis communautaire? C’est une forme d’arrogance de croire qu’il s’agit d’une vérité absolue», a-t-il affirmé.
Son idée des EPE offrirait aussi une réponse aux désirs d’autonomie des Basques, Catalans ou Irlandais. Ainsi qu’aux besoins de coopération avec la Turquie.
De facto, l’EPE de Bruno S. Frey se réfère à l’Europe des origines, celle de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et sa logique de paix et de coopération économique.
par Emmanuel Garessus, éditorialiste au journal Le Temps
L’économiste a créé un concept d’UE à plusieurs vitesses, une approche basée sur la résolution de problèmes concrets plutôt qu’un modèle centraliste
Bruno S. Frey, l’un des économistes suisses les plus connus et réputés à l’étranger, a été récompensé du Prix Röpke 2012 jeudi soir à Zurich.
Décerné par l’Institut Libéral en l’honneur du professeur à HEI Genève (de 1937 à 1966) et inspirateur du modèle d’économie de marché en Allemagne, Bruno S. Frey est récompensé, vingt ans après le non à l’EEE, pour ses idées en faveur d’une Europe de la diversité qui contraste avec l’UE actuelle. Professeur à l’Université de Warwick et fondateur du Center for Research in Economics (CREMA) de l’Université de Zurich, le chercheur a toujours critiqué le modèle centraliste de l’Union européenne. Bruno S. Frey, connu pour ses travaux sur l’économie du bonheur et de l’art, est d’ailleurs coauteur avec Georg Rich, ancien chef économiste de la BNS, du livre «franc suisse ou euro» (1999) où il détaillait les défauts structurels de la monnaie unique.
Dans son allocution, Bruno S. Frey a proposé une approche totalement décentralisée et flexible, une UE fondée sur la concurrence des régions, et non l’harmonisation. «Il existe une alternative à l’UE actuelle», a-t-il expliqué aux 150 personnes présentes.
Son modèle s’inscrit dans une sorte d’Europe à la carte. La recherche de solutions aux problèmes concrets doit être le point de départ de la construction européenne. A cette fin, il a développé le concept d’entités politiques endogènes (EPE) selon lequel seules les entités politiques les plus petites (cantons, communes, quartiers) peuvent gérer un problème au moindre coût. Il se fait l’avocat d’une Europe de bas en haut et non centralisée. «Pour résoudre les problèmes touristiques du lac de Constance, les décideurs de la région, Suisses, Autrichiens et Allemands doivent se réunir, débattre et trouver un consensus. Ce n’est ni à Berlin, ni à Berne, ni à Bruxelles de s’en occuper», a-t-il expliqué. De même pour les nuisances sonores de l’aéroport de Zurich. Les EPE doivent être organisées démocratiquement et légitimées.
Bruno S. Frey s’insurge contre une UE organisée en Etats nations, sur la base de structures territoriales. «Pourquoi faudrait-il qu’un Etat candidat à l’adhésion soit obligé de reprendre intégralement les 170 000 pages de lois de l’acquis communautaire? C’est une forme d’arrogance de croire qu’il s’agit d’une vérité absolue», a-t-il affirmé.
Son idée des EPE offrirait aussi une réponse aux désirs d’autonomie des Basques, Catalans ou Irlandais. Ainsi qu’aux besoins de coopération avec la Turquie.
De facto, l’EPE de Bruno S. Frey se réfère à l’Europe des origines, celle de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et sa logique de paix et de coopération économique.
vendredi, novembre 30, 2012
Fiscalité des entreprises: cessons de crier au loup!
Par Vincent Simon, responsable de projet à Economie Suisse.
Ce débat dans lequel Vincent Simon intervient est à mon avis capital dans la problématique économico-politique. C'est en Suisse celui actuel de Genève qui souhaite imposer, sous la pression de Bruxelles, toutes ses entreprises au taux de 13%. Celui aussi du canton de Vaud, qui dit tout ce qu'apporte en terme économique les quelques dizaines d'entreprises exonérées de taxes. Il raisonne là, non pas en recettes fiscales directes, mais en apports économiques indirects qui sont bien plus considérables. C'est bien sur le même débat que celui actuel en France, du pouvoir socialiste qui pense, bien à tord, que les riches ne servent à rien et que ce ne sont pas les entrepreneurs qui créent des emplois mais l'Etat par une gestion "éclairée" et donc qu'il importe que la "collectivité" encaisse une part de plus en plus grande de leurs profits. C'est bien à ce problème de savoir qui crée la richesse des Nations qu'il importe que les citoyens se posent et y apportent des réponses au delà des clichés que véhiculent les vulgates collectivistes.
" La deuxième réforme de l’imposition des entreprises suscite beaucoup d’irritation depuis deux ans. On l’accuse de provoquer des pertes fiscales abyssales. Le Conseil des Etats examinera lors de la session d’hiver des motions remettant en question la nouvelle législation. Il n’y a pourtant pas urgence à revenir sur cette réforme, d’autant qu’elle a eu des effets positifs qu’il s’agirait d’analyser aussi.
Lorsqu’une réforme fiscale est mise en discussion en Suisse, le scénario est inévitablement le même: on craint les «cadeaux fiscaux injustes», la «menace sur la solidarité» ou l’«appauvrissement de l’Etat». Une des difficultés réside dans le déséquilibre même des prévisions qui peuvent être faites. D’un côté, il est assez facile d’analyser l’effet statique d’une réforme, en partant de l’idée qu’une baisse d’impôt d’un montant «x» équivaut mécaniquement à une baisse des recettes fiscales d’un montant «y». De l’autre côté, il est impossible de prédire précisément les effets positifs générés par une baisse d’impôt au travers, notamment, de l’augmentation des investissements ou du nombre d’implantations de nouvelles entreprises. Ce déséquilibre explique la difficulté à «vendre» une réforme face aux tenants du statu quo, qui ont beau jeu de ne parler que de pertes.
Rappelons-nous à titre d’exemple la première réforme fédérale de 1997 (qui a amélioré les conditions-cadres des holdings): à l’époque, la Confédération annonçait des pertes fiscales de plus de 400 millions de francs. Mais elle comptait aussi sur l’amélioration de l’attractivité de la Suisse pour combler la différence. Quelques années après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, on cherchait en vain les pertes fiscales dans les comptes. En vain, car les recettes en provenance des entreprises avaient au contraire fortement augmenté, passant de 3,7 milliards en 1997 à 5,9 milliards en 2001. La raison en était simple à comprendre: la réforme avait entraîné l’installation en Suisse de nombreuses holdings.
Dans le cadre de la 2e réforme de l’imposition des entreprises, c’est surtout l’introduction du principe de l’apport de capital (PAC), entré en vigueur en 2011, qui suscite la critique. En résumé, les apports de capital, par exemple les agios, peuvent désormais être remboursés en franchise d’impôt, alors qu’auparavant ils étaient imposés comme des bénéfices (qu’ils ne sont pas). Il a été reproché au Conseil fédéral d’avoir grossièrement sous-estimé les diminutions de recettes fiscales auxquelles il fallait s’attendre. Des demandes sont pendantes au parlement pour questionner la réforme.
Le reproche concernant les recettes fiscales mérite plusieurs réponses. Tout d’abord, il ne faut pas confondre perte fiscale avec diminution des recettes. Avant la réforme, les restitutions d’apport de capital étaient peu nombreuses, du fait même qu’elles faisaient l’objet d’une fiscalisation anticonstitutionnelle dissuasive. Désormais exonérées, ces restitutions atteignent des dizaines de milliards de francs. Mais on ne devrait pas pour autant parler de pertes, car on ne peut pas perdre plus que ce que l’on gagnait précédemment. Et c’était peu de chose.
Certes, les sociétés peuvent aujourd’hui substituer le versement de tout ou partie de leurs bénéfices imposables par des versements d’apports non imposés. S’il en va ainsi, le fisc enregistre une diminution temporaire de ses recettes. Mais il n’y a pas de tour de passe-passe qui permettrait de faire disparaître ces bénéfices de la circulation. Ils seront imposés à leur tour ultérieurement.
Le PAC était propice aux exagérations. Les médias et les opposants à la réforme s’en sont donné à cœur joie: on a évoqué des milliards de pertes, et même le chiffre énorme de 47 milliards de francs!
Plus sérieusement, les estimations relatives aux effets sur les recettes restent entachées d’incertitudes. Ainsi, pour 2011, année d’introduction du PAC, la Confédération inscrivait au budget de l’impôt anticipé un recul de 1,2 milliard de francs… pour constater en fin d’année qu’il n’en était rien. Pour l’impôt sur le revenu, Berne évaluait les diminutions de recettes à environ 300 millions de francs par an, dont un tiers pour la Confédération. Ces 100 millions de francs, ce n’est certes pas rien, mais il n’y a pas de quoi crier au loup non plus.
Et pourtant il y a malaise! Non pas tant en raison de ces diminutions de recettes, mais bien plutôt parce que les comptes fédéraux continuent heureusement d’afficher des chiffres noirs, au lieu d’être dans le rouge comme on pourrait s’y attendre au vu de toutes ces annonces. L’an passé, la Confédération a enregistré un excédent de 1,9 milliard de francs; rebelote en 2012, avec 1,4 milliard de francs selon les dernières projections.
Il y a malaise aussi dans la mesure où l’on ne prend pas en compte les aspects positifs des réformes. La 2e réforme de l’imposition des entreprises, comme la 1re, a amélioré l’attractivité de notre pays et suscité l’implantation de nombreuses sociétés. Celles qui se sont établies en Suisse après le vote de 2008 n’ont pas seulement amené des apports de capital à hauteur de 200 milliards de francs, mais aussi un nouveau substrat fiscal.
La 2e réforme de la fiscalité des entreprises ne met pas en péril les finances publiques. Il n’y a pas d’urgence à intervenir. Le Conseil fédéral lui-même, dans une réponse à une interpellation socialiste, souligne la difficulté de recueillir les données adéquates et la nécessité d’une période d’observation assez longue. En conclusion, il serait bon que le parlement se donne le temps de tirer un bilan et, surtout, que ce bilan évalue les effets positifs de la réforme en termes de substrat fiscal, d’emplois et de croissance.
Ce débat dans lequel Vincent Simon intervient est à mon avis capital dans la problématique économico-politique. C'est en Suisse celui actuel de Genève qui souhaite imposer, sous la pression de Bruxelles, toutes ses entreprises au taux de 13%. Celui aussi du canton de Vaud, qui dit tout ce qu'apporte en terme économique les quelques dizaines d'entreprises exonérées de taxes. Il raisonne là, non pas en recettes fiscales directes, mais en apports économiques indirects qui sont bien plus considérables. C'est bien sur le même débat que celui actuel en France, du pouvoir socialiste qui pense, bien à tord, que les riches ne servent à rien et que ce ne sont pas les entrepreneurs qui créent des emplois mais l'Etat par une gestion "éclairée" et donc qu'il importe que la "collectivité" encaisse une part de plus en plus grande de leurs profits. C'est bien à ce problème de savoir qui crée la richesse des Nations qu'il importe que les citoyens se posent et y apportent des réponses au delà des clichés que véhiculent les vulgates collectivistes.
" La deuxième réforme de l’imposition des entreprises suscite beaucoup d’irritation depuis deux ans. On l’accuse de provoquer des pertes fiscales abyssales. Le Conseil des Etats examinera lors de la session d’hiver des motions remettant en question la nouvelle législation. Il n’y a pourtant pas urgence à revenir sur cette réforme, d’autant qu’elle a eu des effets positifs qu’il s’agirait d’analyser aussi.
Lorsqu’une réforme fiscale est mise en discussion en Suisse, le scénario est inévitablement le même: on craint les «cadeaux fiscaux injustes», la «menace sur la solidarité» ou l’«appauvrissement de l’Etat». Une des difficultés réside dans le déséquilibre même des prévisions qui peuvent être faites. D’un côté, il est assez facile d’analyser l’effet statique d’une réforme, en partant de l’idée qu’une baisse d’impôt d’un montant «x» équivaut mécaniquement à une baisse des recettes fiscales d’un montant «y». De l’autre côté, il est impossible de prédire précisément les effets positifs générés par une baisse d’impôt au travers, notamment, de l’augmentation des investissements ou du nombre d’implantations de nouvelles entreprises. Ce déséquilibre explique la difficulté à «vendre» une réforme face aux tenants du statu quo, qui ont beau jeu de ne parler que de pertes.
Rappelons-nous à titre d’exemple la première réforme fédérale de 1997 (qui a amélioré les conditions-cadres des holdings): à l’époque, la Confédération annonçait des pertes fiscales de plus de 400 millions de francs. Mais elle comptait aussi sur l’amélioration de l’attractivité de la Suisse pour combler la différence. Quelques années après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, on cherchait en vain les pertes fiscales dans les comptes. En vain, car les recettes en provenance des entreprises avaient au contraire fortement augmenté, passant de 3,7 milliards en 1997 à 5,9 milliards en 2001. La raison en était simple à comprendre: la réforme avait entraîné l’installation en Suisse de nombreuses holdings.
Dans le cadre de la 2e réforme de l’imposition des entreprises, c’est surtout l’introduction du principe de l’apport de capital (PAC), entré en vigueur en 2011, qui suscite la critique. En résumé, les apports de capital, par exemple les agios, peuvent désormais être remboursés en franchise d’impôt, alors qu’auparavant ils étaient imposés comme des bénéfices (qu’ils ne sont pas). Il a été reproché au Conseil fédéral d’avoir grossièrement sous-estimé les diminutions de recettes fiscales auxquelles il fallait s’attendre. Des demandes sont pendantes au parlement pour questionner la réforme.
Le reproche concernant les recettes fiscales mérite plusieurs réponses. Tout d’abord, il ne faut pas confondre perte fiscale avec diminution des recettes. Avant la réforme, les restitutions d’apport de capital étaient peu nombreuses, du fait même qu’elles faisaient l’objet d’une fiscalisation anticonstitutionnelle dissuasive. Désormais exonérées, ces restitutions atteignent des dizaines de milliards de francs. Mais on ne devrait pas pour autant parler de pertes, car on ne peut pas perdre plus que ce que l’on gagnait précédemment. Et c’était peu de chose.
Certes, les sociétés peuvent aujourd’hui substituer le versement de tout ou partie de leurs bénéfices imposables par des versements d’apports non imposés. S’il en va ainsi, le fisc enregistre une diminution temporaire de ses recettes. Mais il n’y a pas de tour de passe-passe qui permettrait de faire disparaître ces bénéfices de la circulation. Ils seront imposés à leur tour ultérieurement.
Le PAC était propice aux exagérations. Les médias et les opposants à la réforme s’en sont donné à cœur joie: on a évoqué des milliards de pertes, et même le chiffre énorme de 47 milliards de francs!
Plus sérieusement, les estimations relatives aux effets sur les recettes restent entachées d’incertitudes. Ainsi, pour 2011, année d’introduction du PAC, la Confédération inscrivait au budget de l’impôt anticipé un recul de 1,2 milliard de francs… pour constater en fin d’année qu’il n’en était rien. Pour l’impôt sur le revenu, Berne évaluait les diminutions de recettes à environ 300 millions de francs par an, dont un tiers pour la Confédération. Ces 100 millions de francs, ce n’est certes pas rien, mais il n’y a pas de quoi crier au loup non plus.
Et pourtant il y a malaise! Non pas tant en raison de ces diminutions de recettes, mais bien plutôt parce que les comptes fédéraux continuent heureusement d’afficher des chiffres noirs, au lieu d’être dans le rouge comme on pourrait s’y attendre au vu de toutes ces annonces. L’an passé, la Confédération a enregistré un excédent de 1,9 milliard de francs; rebelote en 2012, avec 1,4 milliard de francs selon les dernières projections.
Il y a malaise aussi dans la mesure où l’on ne prend pas en compte les aspects positifs des réformes. La 2e réforme de l’imposition des entreprises, comme la 1re, a amélioré l’attractivité de notre pays et suscité l’implantation de nombreuses sociétés. Celles qui se sont établies en Suisse après le vote de 2008 n’ont pas seulement amené des apports de capital à hauteur de 200 milliards de francs, mais aussi un nouveau substrat fiscal.
La 2e réforme de la fiscalité des entreprises ne met pas en péril les finances publiques. Il n’y a pas d’urgence à intervenir. Le Conseil fédéral lui-même, dans une réponse à une interpellation socialiste, souligne la difficulté de recueillir les données adéquates et la nécessité d’une période d’observation assez longue. En conclusion, il serait bon que le parlement se donne le temps de tirer un bilan et, surtout, que ce bilan évalue les effets positifs de la réforme en termes de substrat fiscal, d’emplois et de croissance.
vendredi, octobre 12, 2012
Les Diafoirus mènent la France dans le mur !
Arnaud Leparmentier dans le Monde du 19 septembre 2012, traitait de docteurs Diafoirus tous ceux qui, de la Commission européenne au FMI en passant par la BCE voulaient imposer aux Etats en déficit de trop grandes rigueurs. Ils allaient tuer le malade et conduire ces pays à la récession, aggravant chômage et misères.
C’était sans compter avec les décisions qui sont intervenues depuis avec le pouvoir socialiste sur la taxation du capital au même titre que le travail et les fameuses taxes sur les transactions financières qu’ils se félicitent d’avoir fait voter.
Mais ne se rendent-ils pas compte, ces ignares de l’économie, qu’ils sont en train de saigner à mort le malade. Qui va enfin leur dire qu’ils n’ont aucune légitimité à jouer ainsi aux apprenti-sorciers avec la prospérité de la France ?
Car si l’on pouvait défendre qu’une sage gestion passait par ne pas dépenser plus que ses recettes, l’on pouvait dans le même temps discuter de la rapidité dans la mise en place de la rigueur. Et bien sûr des dépenses sur lesquelles il importait d’agir en priorité. Car cette rigueur étatique pouvait se traduire de différentes façons quand il s’agit principalement de ne plus voir sa souveraineté entamée par une dette qui n’est plus remboursable.
A ce point d’ailleurs, il faut aussi dénoncer la manœuvre. Ce sont bien ces mêmes dirigeants qui nous font croire qu’ils luttent pour diminuer notre dette et garder des marges de manœuvres souveraines et qui œuvrent encore plus fort et contre les peuples pour que la France se fasse absorber dans une fédération bureaucratique. Car leurs intérêts est bien que nous soyons, demain, dirigés par Bruxelles et non que nous regagnions des parts de souveraineté. Cela tend bien à prouver que la France ne sortira de ce mauvais pas qu’avec des politiciens qui seront contre cette Europe là. A qui profite leur crime ?
Mais où pour moi la saignée va-t-elle être fatale ? C’est quand maintenant ils s’attaquent au Capital. Car tout comme ces docteurs Diafoirus, imposteurs du temps de Molière, le capital c’est ni plus ni moins que « le sang de l’économie ». N’en sont-ils pas conscients. Alors quand je les vois, non seulement contents, de « charger la mule française » de charges iniques afin de favoriser – même si c’est à court terme – leurs mandants de la nomenklatura de la Fonction Publique, quand je les vois maintenant s’attaquer au sang de l’économie, j’hurle mon désespoir.
Parce que sans capital, l’entreprise n’existe plus ! Et personne ne peut soutenir que le moment de stupeur passé, les détenteurs de capitaux ne vont pas fuir la France pour se mettre à l’abri. L’instinct de survie existe chez toutes les espèces animales. Qui plus est dans une espèce pensante. Non content de taxer d’une manière spoliatrice ceux qui, par leur travail – que reconnaît le marché – obtiennent des rémunérations importantes, ils taxent jusqu’à plus soif, l’épargne des français qui pourtant a déjà payé l’impôt.
Mais qui peut demain avoir envie de mettre ses compétences au service d’entreprises sur le territoire français ? Qui peut demain, à part ceux qui n’ont rien et qui profitent gratuitement de tout, avoir intérêt à épargner. Qui peut demain accepter de risquer de voir la CSG - qui sous Rocard a commencé à 1% et qui est à 15,5% aujourd’hui – spolier totalement leurs économies ?
Ils voudraient tuer notre économie qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Et le plus triste de l’Histoire, c’est que la France ne sait pas et ne saura pas, quand le crime perpétré aujourd’hui aura laissé tant de cadavres derrière eux, les traduire devant une Cour pénale.
Que Dieu nous vienne en aide .
vendredi, septembre 21, 2012
Revenir vite à un strict secret bancaire !
Revenir vite à un strict secret bancaire !
Tout laisse à penser que sans cela la Suisse va non seulement perdre sa souveraineté mais aussi péricliter. Et dans peu d’années.
Il n’y a plus aucun compte d’étrangers en Suisse pour la simple raison que c’est secret et que la Constitution Suisse est la première garante de la défense de cette sphère privée des individus et des personnes morales, faisant appel aux services bancaires implantés sur son territoire.
Dans ces conditions, Rubik est une ineptie puisque par définition il n’y a plus de base taxable. Nos dirigeants ne voient-ils pas qu’aller agiter le chiffon rouge de milliards de francs suisses de prélêvements libératoires reversés aux Etats de nationaux autres que suisses, implique de détenir un montant x fois plus grands de capitaux de ces ressortissants ? Gamineries.
Distinction entre la fraude et l’évasion, c’est le doigt dans l’engrenage létal pour le secret bancaire. Assez de fonder des lois sur des impressions et appréciations forcément arbitraires. Il faut mettre fin à un tel distingo. Le secret bancaire doit redevenir univoque et absolu. Dans la foulée il importe d’exclure de l’assiette de l’impôt sur la fortune les valeurs mobilières. Les choses ainsi seront plus claires pour tous, banques, administrations et clientèles.
L’argent « sale », en voilà encore une qualification arbitraire ! Et on le voit bien ces dernières années, quand un temps les Etats déroulent les tapis rouges à leurs détenteurs et quelques années plus tard quand ce même argent devient de l’argent « détourné ». Ce n’est pas aux coffre-forts d’être le juge de leur « odeur ».
L’argent du « crime », c’est aux institutions bancaires d’y prendre garde. Car sinon cela s’appelle de la complicité, mais je ne pense pas que les banques n’aient pas le devoir d’y veiller avec la plus grande des attentions. Mais il n’y a pas à franchir le pas de confondre « affaires » et trafics délictueux.
Il est bien certain qu’un tel retour à un strict secret bancaire va désamorcer bien des affaires arbitraires comme ces bagarres actuelles entre oligarques russes ou porte à faux vis à vis d’Etats défaillants et toujours plus avides de jouer, contre la Suisse, du poids dont ils jouissent encore.
Les banques suisses sont bien sur, dès ce moment, prêtes à être le plus transparent possible vis à vis de toutes les demandes dans le cadre de ce que lui impose la Constitution Suisse. Il n’y a spontanément plus d’argent déposé de la part de quelque ressortissant que ce soit sur le principe que c’est un secret inviolable.
Toutes les accusations possibles et imaginables auront beau faire, elles ne seront que supputations et accuser la Suisse d’être un paradis fiscal ne dépendra plus de l’argent mis dans ses banques par des ressortissants étrangers, puisqu’il n’y en aura plus. Et ce qui y avait été mis dans le passé a été enlevé par leurs propriétaires pour être mis je ne sais où.
A ce prix la Suisse va retrouver non seulement le calme absolu mais aussi sa pleine souveraineté et son pendant qui est la neutralité, ce qu’elle entend défendre depuis plusieurs siècles. Comment penser être neutre sans être souverain ?
Comme dans le même temps je persiste à croire que ce secret bancaire, inscrit dans la Constitution de la Suisse, est le principal facteur clé de succès de sa réussite économique, tout va redevenir pour le mieux dans le meilleur des mondes. Car défendre le secret bancaire, la Suisse devra être le dernier pays à le faire si c’est nécessaire. Ce sera strictement défendre la sphère privée des individus et leurs droits naturels de propriétés. Et sans cette sphère privée c’est le collectivisme qui va gagner et c’est le monde entier qui perdra.
Cette lutte, car c’est bien une lutte, entre l’individu et l’Etat, la Suisse doit être en première ligne pour la défendre. Car l’Etat est au service des individus et non le contraire. Tout dans l’Histoire du monde le montre à l’envie. Des faillites du monde communiste à la fin du siècle dernier au redressement de la Chine que l’on voit depuis 30 ans et depuis que les instances dirigeantes chinoises font confiance aux individus. Du simple paysan dans son champ, aux capitalistes et entrepreneurs. A contrario la sociale démocratie européenne depuis des décennies nous montre que le tout-Etat est létal pour les sociétés et ne plus privilégier la valeur travail une hérésie pour la condition humaine.
Revenir à un strict secret bancaire sera aussi de la responsabilité absolue des banques et ce n’est pas à un moment où l’espèce humaine bénéficie d’un développement exponentiel des techniques en tout genre que cela va représenter un frein pour ces dernières. Celles qui ne sauront pas faire doivent sortir du « jeu ».
Et la Suisse (re)devenant le coffre fort du monde libre a tout à gagner. Et certainement plus que tous les coups tordus que pourraient lui faire tous les jaloux. Rétorsions économiques ? Le monde est grand et c’est tous les jours, comme on le voit, que les cartes sont redistribuées. Prendre, pour la Suisse, une position juste ne peut être qu’un facteur clé de succès pour se maintenir comme le pays le plus riche du monde. Non pas par des ressources pétrolières ou autres, mais par sa confiance dans l’individu et en le conservant au dessus de tout.
mercredi, mai 23, 2012
Journée de Libération fiscale !
Cet article paru aujourd'hui 23 mai 2012 dans le journal Le Temps de Genève. Qu'en penser quand on sait qu'en France ce jour de libération fiscale se situe à la fin du mois de juillet ?
Y a-t-il en Suisse plus de pauvres qu'en France dans ces conditions ? Ou moins de riches puisque c'est une classe sociale à laquelle il importe de faire rendre gorge en France ? Le chômage est à 3,1% de la population active et il y a plus de 20 % d'étrangers. Le salaire moyen (il n'y a pas de smig) est autour de 3.500 euros. Le code du travail décrète que le chef d'entreprise est maître dans son entreprise. La sécurité depuis que la Suisse est entrée dans Schengen se détériore, mais les suisses vont savoir y faire face et déjà parce que dans ce pays on a le droit de faire des statistiques ethniques. Et désigner le problème, c'est déjà l'avoir à moitié résolu.
Mais on peut voir aussi qu'ici en Suisse il y a une concurrence fiscale entre les 26 cantons. Et elle n'est pas légère. Mais par contre dans tous les partis (à l'exception peut-être du PS suisse) chacun essaye de faire le service administratif avec le moins possible de fonctionnaire, dans une recherche perpétuelle d'optimisation de leur nombre. Ceci explique peut-être cela.
Alors quand en France nos politiciens nous disent qu'ils ont tout essayé, ne poussent-ils pas le bouchon un peu trop loin ? Surtout qu'on ne peut pas dire que la vie soit moins agréable ici qu'en France ni que les citoyens aient moins la parole. Donc les dirigeants français devraient essayer d'en prendre de la graine, mais savent-ils bien où se trouve la Suisse ? Ne croient-ils pas que ce "paradis fiscal" (et on voit que là dessus ils ont raison avec ces chiffres) dans les Caraïbes ? Car leur Président sortant n'y a pas mis les pieds durant son dernier quinquennat.
Alors cette concurrence fiscale par canton et si la France la mettait en place au niveau des régions ? Il n'en faudrait pas plus pour faire cesser ce centralisme excessif de la Région Parisienne. Il n'y a donc pas d'argent à mettre dans ce redéploiement des français sur l'ensemble de la France, juste laisser se mettre en place une concurrence fiscale. Et si demain il doit y avoir des référendums populaires, la Suisse montre bien que le maximum requis pour ce faire ce sont des territoires grands comme une région française mais pas plus.
Alors fi d'une égalité de traitement pour tous les français pour tous et partout, même dans les territoires d'outremer. C'est justement de cette inégalité et de la concurrence que se feront les premiers choix des français. Sur strictement tous les plans, mais cette fois-ci librement choisis.
Qu'en pensez-vous ?
dimanche, mai 13, 2012
Le "coup de Jarnac" de Marine Le Pen (fiction)
Marine Le Pen n’a donc pas réussi à s’entendre avec Jean-François Copé, le représentant de l’UMP sur des accords de désistements réciproques au bénéfice du candidat de leurs mouvements le mieux placé lors du premier tour des législatives le 10 juin prochain. Des discussions il n’y en a pas eu, car ces messieurs de l’UMP ne veulent rien avoir à faire avec les représentants de ce 6 millions et demi de français.
Si accord il y avait eu et en fonction des résultats, circonscription par circonscription, de la récente présidentielle, l’Assemblée Nationale aurait eu sans coup férir une majorité de droite et le programme de François Hollande n’aurait pas pu être voté durant son quinquennat. Car la France est majoritairement à droite à raison de 55% contre 45% pour l’électorat de gauche. Le stratège de l’UMP, le très intelligent Copé va même jusqu’à rajouter qu’en se maintenant au deuxième tour, le FN et ses alliés du Rassemblement Bleu Marine (les souverainistes et des indépendants rassemblés autour de Marine Le Pen) feraient passer la gauche. C’est noté Monsieur Copé.
Mais le premier combat de Marine Le Pen d’ici le 17 juin prochain, c’est bien sur d’empêcher François Hollande d’appliquer son programme renié par 55% des français. Et dès le 18 juin prochain être en mesure de rassembler toutes les composantes de la nouvelle droite française. En son temps, les centristes de Charles Millon avaient été exclus de la Droite et l’ostracisme avait été prononcé contre eux car ils avaient été élus avec l’appui du Front National. Aujourd’hui, le stratège de l’UMP informe qui veut l’entendre que tous ceux qui se prêteraient à des accords de désistements avec le Rassemblement Bleu Marine seraient immédiatement exclus du parti de « droite » qu’est l’UMP.
Voulez-vous vous vraiment faire gagner la droite et donner à la France sa vraie représentation électorale, Monsieur Jean-François Copé ? Ou bien au contraire avoir une nouvelle fois les triangulaires que vous imposerait le Rassemblement Bleu Marine comme bouc émissaire, pour laisser à la gauche la majorité à l’Assemblée Nationale et faire passer des mesures qui vont désavantager pour longtemps les français ? Je pense pour ma part et tout mon blog en est témoin, que vous n’avez été depuis 35 ans que le partenaire conscient du PS dans une fausse alternance pour la même politique qui mène la France à la faillite et à la déliquescence.
Aujourd’hui M. Copé et vous aviez déjà convenu de cela avec vos donneurs d’ordre, de laisser la France sous l’emprise de vos alliés du PS (ce n’est pas pour rien que vous avez pris celui qui était le plus « plombé » de vos candidats possibles pour la présidentielle) depuis le printemps 2008, moment où vous êtes rangés derrière Sarkozy que vous combattiez encore la veille. Car en 2017, ce sera vous le candidat de ce parti lors de la présidentielle, « ils » vous l’ont promis lors de la prochaine « fausse alternance » !
Et si tous vos plans de technocrates s’effondraient M. Copé ? Si demain vous et votre parti vous aviez la majorité des représentants à l’Assemblée Nationale ? Si la droite était majoritaire alors et que les élucubrations de François Hollande ne trouvaient pas de majorité pour être votées ? Et si toute la France de droite avait pendant 5 ans les yeux sur vous et sur votre capacité à rejeter tous les points que vous avez en particulier durant les 15 derniers jours de campagne pour la présidentielle de 2012, « empruntés » au programme de Marine Le Pen pour, comme en 2007, siphonner ses électeurs avec de vaines promesses.
Et si vous aviez à gérer la France, vous et votre parti durant les 5 ans qui viennent ? Parce que vous avez bien vu lors des différentes élections intermédiaires entre 2008 et 2011, que le FN, en se maintenant faisait gagner la gauche et vous faisait perdre . Vous faisait perdre ? Non car vous étiez, avec les mêmes refus qu’aujourd’hui de faire un front de droite avec le FN un allié objectif de vos duettistes du PS. Cela vous arrangeait bien et comme c’est confortable que de laisser l’autre se débattre avec l’état dans lequel vous et votre parti depuis 17 ans, avez laissé la France.
Et si le 17 juin 2012 le FN vous faisait roi ? S’il pouvait vous faire « perdre », il peut aussi vous faire gagner vous en conviendrez. Cela voudra aussi dire à la face de tout l’électorat que compte la France à droite, que vous ne les défendez pas et que par contre le FN le fait, sait le faire. Et vous et beaucoup de vos amis tiendrez votre élection de l’action patriotique du FN que vous le vouliez ou non. Charles Millon devra bien rigoler dans son coin. Bon début pour le Rassemblement Bleu Marine qui souhaite rebâtir une vraie droite en France vous ne trouvez pas, Monsieur Jean-François Copé ?
Cela s’appelle le « coup de Jarnac », un coup peut-être imprévu mais loyal et fatal que votre ostracisme à l’égard de la représentativité de ces 6 millions et demie de français oblige. Ensuite pour vous raconter la fin de l’histoire, la Châtaigneraie s’était laissé mourir. Vous saisissez M. Jean-François Copé ?
Et cette annonce de désistement systématique unilatéral pour le candidat le mieux placé entre le Rassemblement Bleu Marine et vous, ce dernier rassemblement peut l’annoncer sans votre accord. Et même mieux, il peut aussi dire que sans désistement de vos candidats arrivés derrière eux lors du premier tour du 10 juin 2012, dans les 24 heures qui suivront, ce sera encore ce Rassemblement qui une nouvelle fois va se désister en faveur de votre candidat. Et va faire gagner la droite Monsieur Copé. C’est le Rassemblement Bleu Marine qui va faire gagner la droite et pas vous et tous les français en seront témoins.
Et une telle annonce va encore rapporter des millions de subventions supplémentaire à tous ceux du Rassemblement Bleu Marine, car il n’y a plus besoin pour aucun électeur de faire lors du premier tour un vote utile pour faire « barrage à la gôche ». Les candidats vont donc faire le plein de voix dès ce premier tour et vous attendre, vous et vos séides de l’UMP, puissants stratèges. Dès ce 10 juin 2012, les français sauront aussi où est la vraie droite. Vous serez, que vous le vouliez ou non leurs otages. La France aura les yeux sur vous.
Bien sur je ne suis pas Marine Le Pen ni ses alliés. Et mon propos que je souhaite bien sur voir se réaliser, n’aura jamais autant été la bonne stratégie d’un parti et d’un Rassemblement qui hier a montré qu’il pouvait faire perdre la pseudo droite, mais aujourd’hui la faire perdre en la faisant gagner. D’abord en la mettant au pied du mur et à la vue de tous les français et face à ses mensonges. Mais aussi d’avoir montré à tous et sans aucune perte électorale qu’il faudra demain compter avec la nouvelle et vraie droite, le Rassemblement Bleu Marine.
Merci de m’avoir lu.
vendredi, avril 20, 2012
L'entourloupe 2012
Bravo pour la désinformation. Bravo messieurs les candidats favoris pour respecter la démocratie.
D'abord l'éthique et la règle voulaient que sur vos communications de campagne, les drapeaux français soient exclus. Les "petits" candidats ont su respecter cette règle. Dans les meeting que vos deux équipes de campagne, Messieurs Sarkozy et Hollande, ont fait passer aux médias nationaux et de grande écoute, on ne voit qu'eux. Que cela pour Sarkozy et de temps en temps un drapeau de l'UE pour Hollande.
Car si vous savez bien, Messieurs du système, qu'il n'y a que notre appartenance à l'UE qui vaille en ce printemps 2012, puisque non seulement déjà 80% de nos lois sont des régularisations de directives européennes, mais que de plus, Nicolas Sarkozy vient de pousser à la roue l'UE pour faire sur la demande de Merkel un nouveau traité, qui dès mai 2012 le nouveau Président devra ratifier. Hollande en bon normand a déjà dit "pt'être ben que oui, pt'être ben que non". Il s'agit ni plus ni moins que de soumettre à la Commission européenne, nos budgets nationaux avant que de les faire valider par notre Parlement. De la souveraineté en moins.
Mais ces Messieurs n'en parlent pas, alors que cela devrait être le point d'orgue du choix des français. Au contraire, ils ne nous parlent que de la France et c'est à "plus français que moi tu meures". C'est ni plus ni moins que de l'entourloupe que d'essayer de faire croire que l'on ne pense qu'à la France et aux français alors que dans les faits, ils nous livrent pieds et poings liés aux technocrates de Bruxelles depuis des années.
Mais à contrario, leurs services marketing savent bien qu'il n'y a que la France et le sentiment Patriotique qui valent en ce printemps 2012. Les électeurs français ne sont pas aveugles et voient bien ce que la Commission de l'UE fait, d'abord aux grecs, puis les potions infligées aux portugais, aux italiens, aux espagnols et bien sur demain aux français. Et ils savent aussi tout leurs cinémas de manipulateurs de bonneteau. C'est aussi pourquoi c'est presque 40 % des électeurs qui disent encore aux sondeurs ne pas encore savoir pour qui voter.
Et c'est bien aussi pourquoi ils annoncent une abstention massive. Du moins espèrent-ils que tous les déçus de Sarkozy resteront chez eux et ne voteront pas contre lui. Surtout qu'il y en encore deux clairvoyants qui défendent ce point de vue contraire qui est de sortir de l'UE et de l'Euro, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. Les français vont-ils voter pour eux ?
Quand en 2005, l'ensemble des partis de gouvernements appelaient à voter "oui" au projet de Traité sur la Constitution européenne (dont on sait ce qu'il est advenu), c'est à une participation massive à laquelle nous avons assisté. Pourquoi ? Mais simplement parce que les français y voyaient là un vote vraiment utile. Ne faisant plus confiance dans leurs politiciens, ils savaient qu'un tel message allait leur changer leurs plans. En se déplaçant pour un référendum ils allaient donner un vote qui compte. Les Pays-Bas leur ont emboîté le pas. Ratifications populaires vite arrêtées tant la déculottée était annoncée.
Mais en ce 22 avril 2012, c'est à un nouveau référendum auquel nous allons assister. Voter Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan et certainement pas pour Nicolas Sarkozy, cela va être la réponse du berger à la bergère. Surtout après Lisbonne en 2008 et en voyant les dégâts causés par l'euro depuis ce moment là en particulier. Vite à vos bulletins et prenez les paris sur les résultats du dimanche 22 avril au soir. Je fais encore confiance en la France. Et les autres peuples partenaires de l'Europe attendent le signal de notre révolution pour se lever à leur tour.
samedi, avril 14, 2012
vendredi, avril 13, 2012
Payé à ne rien faire !.... toute sa vie !
Après un article dans le journal Le Temps de janvier 2011 par un docteur en sociologie du travail, excusez du peu, que j’ai relaté sur ce même blog ICI
Voilà que dans le même journal, l’information tourne pour annoncer le dépôt sur la Feuille fédérale, un projet d’initiative populaire qui va essayer de transformer un essai qui date, paraît-il du XVIème siècle. La Confédération va-t-elle devoir accorder à chacun une somme lui permettant de ne plus travailler pour vivre ? Il faudra d’abord que des milliers de personnes s’y collent pendant 18 mois pour récolter les 100.000 signatures nécessaires.
Après avoir vu l’article du Dr Kundig de l’année dernière, vous allez apprécier celui d’Oswald Sigg ce mois-ci et heureusement que 2 jours plus tard c’est Marie-Helen Miauton qui vient nous dire son embarras. Je vais essayer de dire le mien aussi. Embarrassé par le fait que des citoyens puissent se livrer à de telles élucubrations. L’ancien vice-chancelier de la Confédération va nous expliquer que c’est jouable financièrement. Bon d’accord c’est sur le papier et n’est valable que la première année, mais cela va certainement lui permettre de rêver. « Devoir travailler est une injustice » nous dit-il, les 3 milliards d’individus au bas mot qui le font sur notre terre et déjà sans savoir si ce sera encore possible demain apprécieront. Au moins pour ceux qui savent lire ou ont encore du temps disponible pour le faire.
Revenu de base pour permettre à chacun de vivre dignement. Hey, qu’est-ce que c’est de vivre dignement sans travailler ? Avec vue sur le Lac ou dans un dortoir communautaire, avec une assurance maladie ou sans, parqués ou au milieu de tout le monde, seul ou en famille et avec des enfants. Et pour les enfants, quelle éducation ? Celle de ses parents auquel cas ce n’est pas besoin quelle aille bien loin, ou une toute autre éducation. Qui y aura droit, parce que si c’est tous ceux présents sur le territoire, il va falloir mettre du monde aux frontières. Economiquement au delà de la mise en place en année 1, en année deux comme ceux qui travaillent vont demander à être payés plus chers puisqu’ils ont une « famille » à nourrir, tout va coûter plus cher et si le principe de l’allocation est de permettre de vivre sans travailler, il va falloir augmenter cette allocation pour lui conserver le même pouvoir d’achat, etc.
Je vais plutôt essayer de bien comprendre si cette démarche peut arriver, in fine, à satisfaire les individus qui auront choisit, par ce vote référendaire aboutit, d’en profiter. Est-ce dans la nature humaine de ne pas gagner son pain à la sueur de son front ? Cette allocation sera-t-elle versée chaque mois et soumise à la responsabilité des individus, au risque de voir cette somme mise le jour du versement sur le tapis vert pour la voir doubler au risque de voir tout perdre à des gens ne travaillant pas ? Bien sur le travail sera de mise pour tous, mais pour une rémunération moindre puisqu’il y aura ce revenu inconditionnel, permettra-t-elle à l’individu qui a joué cette somme de vivre le reste du mois ?
Alors les promoteurs de l’initiative nous disent que le travail pourra être bénévole, que chacun pourra faire ce qu’il veut et quand il le veut. Oh la République des bisounours ! Il faut être loin de la vie professionnelle pour croire que l’on peut au pied levé, faire un véritable travail de production. Parce que ces taches là et encore plus après qu’une telle initiative ait imposé à la Confédération ce mode de vie, ce seront des robots qui vont les faire. Ou des pays à bas salaires. Et si dans le pays, à terme, il n’y a plus de production de biens qui va, continuer à financer cette vie de château ? Cela me rappelle un peu la fable de « La cigale et la fourmi ».
Et même est-ce bien une vie de château que nous aurons là ? Logés, nourris, « bouchonnés » peut-être, en viendront-ils aussi à nous traire ? Marie-Hélène Miauton nous parle de redevenir des esclaves, je ne crois pas que ce qualificatif soit le bon, c’est bien pire que cela. Car les esclaves, leurs maîtres leur demandaient un travail. Imaginez-vous bonnes gens qu’ils n’aient rien demandé à leurs esclaves en retour, mais les aient parqués sur leurs terres en leur apportant chaque jour leur pitance et ce pendant des dizaines d’années. Même les fameux promoteurs d’une telle initiative auraient été les premiers à hurler à un traitement inhumain.
Pour se réaliser, les individus doivent se transformer tout au long de leur vie et se nourrir d’épreuves pour améliorer toujours et toujours leurs expériences. C’est cela une vie bien remplie. Et se lever chaque matin pour aller gagner sa vie est peut-être dur, mais c’est aussi une source de bonheur ne serait-ce que parce que cela donne un sens à la vie. Alors je ne veux même pas discuter d’avoir côte à côte des productifs et des profiteurs, mais seulement de l’oisiveté de ceux qui n’ont plus aucune obligation que celle de leur envie du moment. Pas d’effort et c’est certain, pas de plaisir de vaincre non plus.
Un adage est une vérité populaire qui vient de la nuit des temps. Celui qui nous rappelle que « l’oisiveté est la mère de tous les vices », comment allons-nous l’éviter M. Sigg ? L’Histoire nous dit bien ce qu’il est advenu de Sodome et Gomorrhe, Dieu nous permettra-il un autre destin ? Votre initiative va-t-elle être bénéfique pour le genre humain, ou ne cherchez-vous qu'à faire parler de vous ?
samedi, avril 07, 2012
Et l’Europe bordel !
A quinze jours du premier tour de l’élection présidentielle, entendez-vous parler d’Europe par nos trois candidats ultra-médiatisés? Moi pas.
Quand on sait que plus de 80 % de nos lois ne sont que des directives européennes que l’on fait voter par des godillots, il serait peut-être utile de nous préoccuper un peu plus de cette Union Européenne. Et que ces deux candidats qui prétendent être les seuls compétents à diriger la France et entre lesquels – nous dit-on, sur le ton d’une sempiternelle méthode Coué – devra se faire le rush final, il va bien falloir qu’avant ce premier tour ils nous en parlent.
De qui se moquent-ils, eux et leurs commanditaires, quand ils nous disent que ce sera l’objet des débats entre les deux tours ? Parce qu’enfin après le premier tour il n’y aura plus besoin de débattre de l’Europe, puisque ceux qui ont soutenu le « oui » au référendum sur le projet de TCE. Ils seront alors seuls en lice. Et pourtant cette appartenance ou non en 2012 à cette UE, telle qu’ils nous l’ont imposée avec le traité de Lisbonne, c’est bien le point crucial de la politique française.
D’abord en Europe, la France y est. Personne ne pourra y changer la géographie. La liberté de circulation des biens, des personnes et des services, c’est à dire faire librement du commerce entre nous, échanger et s’apprécier tel que l’ont voulu les Pères Fondateurs, on y était. Oui, on y était il y a encore quelques années, parce que maintenant, j’ai comme l’impression qu’il commence à y avoir de l’eau dans le gaz entre nous. Ce qui est en cause, ce n’est pas l’Europe, c’est bien cette UE et son intégration à marche forcée contre la volonté des peuples.
Jugeons-en si vous voulez bien. Dans notre communauté européenne, comme dans un ménage, il importe que chacun apporte et profite dans des proportions égales et équilibrées. Si ce n’est pas le cas, quand il y en a un qui travaille et est sérieux dans le ménage et que l’autre dépense sans compter et sans tenir ses engagements plusieurs fois répétés, il commence à y avoir de l’eau dans le gaz. Bien sur, on montre bonne figure vis à vis des enfants, mais la vie commune ne va plus durer bien longtemps. Cela ne vous rappelle rien ? Et la France et les pays du Sud de l’Europe, ont-ils été à la hauteur des engagements pris, déjà avec Maestricht et avec l’Euro pour ceux qui ont opté pour la monnaie unique ?
C’est bien évident que non. Et il est tout aussi évident qu’il nous faudra divorcer et tout simplement parce que si on maintient le mariage en l’état, on va bien finir par se taper sur la gueule, comme c’est parti. A la belle affaire que cette Union Européenne technocratique contre l’avis et dans le déni des peuples ! C’est sûr que le traité de Rome a pu établir et conforter une ère de paix en Europe, mais c’est tout aussi sur que cette Europe technocratique de moins en moins applicable ni acceptée risque bien de nous amener à nous faire la guerre.
Sous la cinquième république l’élection du Président se fait au suffrage universel. Cette voie référendaire c’est le choix du peuple pour porter à sa tête un individu. Mais ce choix par le peuple où des dizaines de millions de personnes se prononcent pour un candidat ou un autre en portant sur son nom plus d’une vingtaine de millions de suffrages n’a-t-il pas valeur sacrée ? N’y a-t-il là, dans une telle volonté, un choix inattaquable ? Il est certain que ceux qui, par quelques moyens que ce soit, ont accaparé le pouvoir veulent le croire.
Alors pourquoi, quand au bout de longs mois de campagne, en mai 2005 quand les français -ce même corps électoral - se sont prononcés à plus de 57 % dans une participation record, le résultat de ce référendum n’a pas fait force de loi pour la France. Pourquoi au contraire et après un vote populaire identique en Hollande, ce processus démocratique a-t-il été interrompu en Europe? Pourquoi ce ne sont que quelques milliers de personnes qui, en Europe, ont engagé les peuples sur une voie qu’ils réprouvaient massivement ?
C’est sur que là, non seulement la démocratie (je suis très moyennement démocrate) a été violemment bafouée, mais c’est surtout la volonté des peuples, exprimée ou non qui est piétinée par une technocratie toujours plus arrogante. Alors ne cherchons pas aujourd’hui à prendre une revanche sur ces malfrats, cherchons plutôt à voir, sept ans après si le peuple souverain français s’était trompé quand il avait répondu non à cette Union Européenne ?
Amis citoyens, c’est sur que depuis ces sept années, nous ne nous sommes pas fait (encore) la guerre, mais s’il n’y a que cela, bien que cela soit important, cela reste un peu court. Je vais donc pour la facilité de la démonstration procéder à l’envers. Vous pouvez me rétorquer toutes les choses que l’UE n’aurait pas pu faire sans le traité de Lisbonne et qu’elle n’a fait que grâce à ces institutions et surtout qui ont été positives et d’une grande avancée pour les peuples de l’Europe. Je vous les accorde toutes et les met à votre crédit.
Mais réfléchissez-y bien et ouvrez bien vos yeux sur ce que l’UE vous a apporté à vous français et à la France depuis 7 ans, depuis votre « non » au projet de TCE ? Et non seulement à vous, mais aux grecs, aux irlandais, aux anglais, aux italiens, aux espagnols, aux portugais etc. Avez-vous un meilleur pouvoir d’achat ? Avez-vous moins de chômage, avez-vous moins de déficits publics, les Etats ont-ils maigris ? Etes-vous persuadés que vos enfants vivront mieux que vous depuis que vos dirigeants politiques vous ont entraînés dans ce qui devient une galère ? Avons-nous, pays de l’UE une meilleure stature depuis ce moment là vis à vis des chinois, des indiens, des russes ou encore de brésiliens ? Pouvons-nous mieux nous faire entendre et faire respecter de ces pays émergents ? Et pourtant, je n’exagère en rien, c’étaient bien leurs promesses unanimes.
Alors pourquoi ? Trouvez-vous que la mascarade et le foutage de gueule n’ont pas assez duré ? C’est entre tous ces gens qui vous promettent un véritable cataclysme si la France et les pays du Sud de l’Europe quittent au plus vite l’Euro et ces institutions fédéralistes, qu’il va vous falloir choisir le nouveau Président de la République ? Ils se sont tous trompés en 2005 quand le peuple a dit « non » au référendum qui devait engager son avenir et les sept années qui viennent de s’écouler montrent qu’il avait raison. Et nous devrions les croire en 2012 quand ils énoncent les pires catastrophes. Comme le Maître-chanteur auprès duquel vous voulez arrêter de raquer. D’abord tout vous montre qu’ils n’y connaissent rien.
Vous avez le 22 avril prochain, la capacité de voter pour un candidat, qui d’ailleurs est une candidate et qui est la seule capable de réunir sur son nom, tous ceux qui veulent que la France sorte de l’Euro et de cette Europe là. Qui veut rétablir un contrôle à nos frontières pour les étrangers et les marchandises étrangères. Pas pour les empêcher tous de rentrer mais pour le faire d’une manière qui serve les intérêts bien compris de la France et des français. Qui veut arrêter de cracher au bassinet européen en pure perte, qui veut arrêter d’ouvrir notre pays à toute la misère du monde quand on a déjà du mal à aider les français, sans faire payer par centaines de milliards les générations à venir.
Quand vous serez dans l’isoloir pensez-y et ne vous trompez pas de bulletin. Et je ne vous parle pas que de la France et des français, chose qui peut vous préoccuper plus ou moins, je ne vous parle que de vous et de votre situation perso et de celles de vos enfants et petits enfants.
jeudi, mars 29, 2012
Assez que de vouloir formater un homme nouveau !
Ce jour du 29 mars 2012, dans le journal Le Temps de Genève, une nouvelle information qui nous est relatée. Le Président de la Ligue des Droits de l’Homme entend tancer une nouvelle fois le Conseiller Fédéral Suisse Burkhalter sur le fait que la xénophobie aurait tendance à se développer en Suisse. Une lettre en 24 points lui aurait été adressée !...
Quand est-ce que tout ce carnaval va cesser ? Quand est-ce que des instances supra-nationales comme cette Ligue des Droits de l’Homme va-t-elle cesser ses vaines manœuvres vis à vis d’un pays souverain qui n’a pas de leçon à recevoir surtout de gens cooptés qui n’ont aucune légitimité démocratique.
Durant tout le XXème siècle les technocrates, surtout les collectivistes, ont cherché à créer un homme nouveau, standardisé et bien sur, docile. A force de lois liberticides, il lui est interdit de discriminer son petit voisin de palier, qui lui par contre a le devoir de dénoncer les attitudes déviantes du premier nommé. Et l’on voudrait que le « vivre ensemble » marche dans ces conditions ?
Mais la faute à qui si de plus en plus de gens deviennent xénophobes ici en Suisse et bien sur aussi en France et ailleurs en Europe et même dans le monde ? A personne d’autre qu’aux dirigeants de tous ces pays qui ne font en définitive que nous emmerder, mais en aucun cas ne parviendront à changer les êtres humains au moins dans leurs caractères. Chasser le naturel, il revient au galop dit le proverbe. A part d’être de plus en plus liberticides, rien ne changera sauf que l’eau bout sous le couvercle de la marmite et que la fin est inéluctable.
Sur un même territoire comme dans toutes espèces animales l’on ne peut assembler avec bonheur que des individus ayant les mêmes valeurs et d’ailleurs quelques soient les espèces. Mais dans le cas contraire la coexistence est impossible. Elevez un chat ou un chien tout petit avec des lionceaux et même à l’âge adulte tout se passera bien entre eux. Mettez un chat ou un chien - qui n’ont pas fait cet apprentissage d’être élevé dans la même famille - et sur le même territoire que ces lions et revenez le lendemain. Je ne vous fais pas de dessin !
Il en est de même chez les humains. Quels que soient leurs races ou leurs couleurs de peau, mettez sur un même territoire ces individus et élevez les ensemble et avec les mêmes valeurs et il y a de grandes chances pour qu’ils soient frères et qu’aucun d’entre eux ne voient dans ces signes extérieurs la moindre différence. Par contre sur ce même territoire laissez les individus avoir des valeurs différentes dans des communautés telles que celles tenantes de l’islam par exemple et il ne faudra pas vous étonner que les gens deviennent de plus en plus xénophobes. Dans les deux communautés d’ailleurs si on va au bout de l’analyse.
Surtout quand ces mêmes politiciens, ignares en économie, nous conduisent sous des bannières socio-démocrates vers une société qui ne crée plus d’entreprises donc plus d’emplois. Et quand ces citoyens qui n’en peuvent mais, cherchent légitimement des boucs émissaires à leurs malheurs, les amalgames deviennent vite faits. Mais quand le mal est fait, difficile de revenir en arrière. La croissance et les emplois repartant, qui va en profiter le plus vite ? D’où nouvelles jalousies et une jeunesse idéaliste issue des minorités qui se sent dotée d’une mission divine et va perpétrer des carnages comme on vient de le voir en France.
Et cela, ce serait le Monsieur de la Ligue des Droits de l’Homme qui va empêcher, avec ses petits bras musclé,s que les citoyens des pays occidentaux ne soient plus xénophobes ? Non bien sur, mais en attendant on est bien d’accord, il nous indispose. C’est quand même au peuple souverain de dire avec qui il entend partager tout simplement. Pas avec ces technocrates constructivistes de salon.
Alors ces citoyens le disent avec leur bulletin de vote dans un pays comme la Suisse qui, interdisant les minarets, freine ou montre le mécontentement de la population sur ces communautés envahissant leur espace national, mais ailleurs, cela bout sous les crânes et cela va forcément dégénérer si les dirigeants de ces pays ne font pas le nécessaire pour remettre leurs pays dans le bon chemin. Et ce n’est pas en voulant « punir » ceux qui regarderont des sites incitant à terroriser les « infidèles » que cela va changer quoique ce soit.
Déjà, à mon avis, il faut supprimer les abattages halal, pratiques d’un autre âge et les autres signes ostentatoires de cette « religion », comme la burka ou même le voile. Ceux qui veulent conserver pour quelque raison que ce soit ce mode de vie, vont de ce fait, soit devenir végétarien (ce qui va leur faire perdre certainement leur agressivité) soit émigrer sur leurs territoires pour « suivre », suivant les préceptes de leur prophète, la manière de vivre autre qu’en occident et vont y être plus heureux.
Et dans ces conditions il devient bien évident, du moins j’en fais le pari, qu’il y aura moins de xénophobie dans nos régions. Donc plus besoin non plus du monsieur qui veut défendre les « droits de l’homme », les citoyens seront bien assez grands pour savoir ce qu’ils ont à faire.
C’est pourtant simple, évident et de bon sens. Assez de croire pouvoir changer les individus qui d’ailleurs ne le demandent pas. Ces messieurs de la technocratie sont au service des citoyens, pas l’inverse, non ?
lundi, mars 19, 2012
Pour que reVive la France.
Beaucoup trouvent cette campagne électorale pauvre et affligeante. Mais cela fait des décennies qu’il en est ainsi. Pourquoi ? Parce que nos politiques ne veulent pas entrer en matière sur les vrais problèmes de la France, ni que se fasse la moindre réforme qui leur ferait perdre à eux et ceux qui véritablement commandent en France, leurs capacités de vivre à nos dépends.
Amis lecteurs, je ne vais pas vous retracer la situation financière des pays de l’Europe du Sud que vous connaissez comme moi. Ni les solutions que les prêteurs imposent à leurs débiteurs. Vaut-il mieux faire des réformes à chaud plutôt que de les anticiper radicalement mais en étant maître de ses mouvements ? Si rien n’est fait en France le chemin est tout tracé. Et il y a des chances que cela soit ainsi car ce qu’il importe d’éradiquer, c’est justement ceux qui sucent le sang de la France, mais ce sont aussi et malheureusement pour nous, ceux qui sont aux commandes politiques de notre pays. N’y aura-t-il qu’une révolution sanglante pour les chasser ?
Parce que tout le monde sait les problèmes de la France. Et pour chacun de ces problèmes il n’y a qu’une solution et il faudra bien un jour qu’un nouvel homme d’Etat le dise haut et fort, afin que les français puissent avoir le choix de voter pour ces solutions. Je pense en préambule que Marine Le Pen et en 2012, a déjà la capacité d’aller dans ce sens en permettant de sortir le PS et l’UMP qui sont les principaux verrous de la moindre réforme. Après cette élection au suffrage universel (et l’on a pu voir en 2005 comment les français ont voté, même si leurs votes leur ont été volés) cela risque bien de devenir plus difficile. Surtout quand ceux qui nous affament nous aurons précipité encore un peu plus dans les affres technocratiques de l’Europe entre autres, notre seule solution – mais elle aura immanquablement lieu tant les peuples ne peuvent être indéfiniment muselés – sera de faire un printemps français en faisant la révolution dans la rue. La voie démocratique sera moins permise qu’aujourd’hui.
Ne nous y trompons pas, nulle part dans le monde, les peuples ne sont restés indéfiniment sous la coupe de régimes, non seulement de plus en plus liberticides mais aussi confiscatoires du travail et de la propriété individuelle. Alors que faut-il pour redonner à notre pays un « tour » vivable ?
D’abord et c’est le premier verrou à faire sauter, il importe de réduire drastiquement le poids de l’Etat. Tout le monde le sait et si rien n’est fait dans ce sens, c’est que ceux qui tirent les ficelles de la vie politique en France, ce sont eux qui sont les profiteurs de ce système. J’ai cité la nomenklatura de la Fonction publique. Les comparaisons avec nos partenaires européens ou avec tous les autres pays du monde le montrent, 56% de prélèvements étatiques sont à la limite du supportable et acculés comme ils le sont aujourd’hui, les seules solutions qu’ont nos duettistes de l’UMP et du PS et leurs donneurs d’ordre, c’est de faire encore croître ce montant.
Donc pour réduire le poids de l’Etat, ce n’est pas ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux qui déjà pour eux n’est pas bien sur acceptable, mais de réduire d’au moins 2 millions d’individus au terme des 2 prochaines années l’ensemble du personnel étatique ou des collectivités territoriales. Cela c’est le but à atteindre rapidement. Comment ? Là est le principal problème. D’abord en prenant un décret interdisant le droit de grève chez tous ceux qui sont tenants d’un service public afin qu’ils n’aient pas la prétention et encore une fois de bloquer la France pour la prendre en otage, « un pistolet sur la tempe ». La permanence de nos services publics est un droit inaliénable des citoyens et d’abord celui de pouvoir travailler.
Ensuite il importe et c’est bien normal que personne en France et encore plus dans ceux qui doivent être au service des français, bénéficient d’un emploi à vie si leur travail n’est pas ou n’est plus efficient sur ce plan. Ou ils évoluent où l’Etat a besoin d’eux ou ils quittent leurs « emplois ». L’Etat, c’est à dire les français ne peuvent plus payer des gens à ne rien faire. Surtout à crédit sur les générations à venir. A contrario, dans d’autres services comme la police ou chez les infirmières par exemple, des emplois seraient à prendre.
A côté de tous ces emplois étatiques ou de collectivités territoriales, il importe aussi à tous les établissements publics, l’Etat d’abord, mais aussi les communes, les Conseils généraux ou régionaux etc d’arrêter de subventionner des associations qui leur permettent de faire vivre des centaines de milliers de personnes qui sont, d’abord et avant tout, leurs clientèles électorales. Cela se passe hors de tout contrôle démocratique et cela aussi, hormis le coût prohibitif de ces dépenses dans la période que nous vivons, est inacceptable et il importe, par la loi, d’y mettre un terme rapidement. Les milliards d’euros de subventions aux syndicats en font bien évidemment parties. Les français n’ont pas à être ponctionnés contre leurs volontés pour des causes qu’ils réfutent bien souvent. Le surcroît de ressources, chez les citoyens, que ces diminutions d’impôts vont leur laisser, vont leur permettre d’adhérer – s’ils le souhaitent – qui à ces associations, qui à ces syndicats, ce qui n’est manifestement pas le cas actuellement. Et ce ne sera que justice et bonne gestion gouvernementale.
Ensuite, ces blocages levés, il importe de relancer l’économie de la France, surtout que par hypothèse comme nous venons de le voir, ce sont 2 millions de plus de demandeurs d’emplois qui vont se retrouver sur le marché du travail. Ces dizaines de milliers de TPE, PME dont nous avons besoin, est-ce les impécunieux qui vont les créer, non bien sur car s’ils l’avaient pu, ils l’auraient fait depuis longtemps. Non, ceux qui vont créer ces entreprises ce sont et les riches qui en ont les moyens et tous ceux qui aspirent à devenir riches, la jeunesse formée et capable entre autres. Il importe donc à l’Etat non seulement de montrer les riches en exemple, mais de les favoriser et inciter dans les écoles à leur imitation. Dire que l’argent ne fait pas le bonheur est juste mais ne tombons pas dans le syllogisme. L’argent est le salaire et la reconnaissance du travail effectué. Se passer d’argent et abandonner personnellement le fruit de son travail à une entité supérieure, fusse-t-elle l’Etat, c’est accepter de vivre en esclave, ni plus ni moins. L’exil de ceux qui quittent la France par centaines de milliers en ce moment sera stoppé. Ce sont eux le devenir de notre pays. La France a crucialement besoin d’eux.
Il est sur que la France, montrant du doigt depuis des générations, ceux qui sont riches, il va être difficile de remonter cette pente, mais c’est une évidence tellement énorme, que si nos hommes politiques disent personnellement cette vérité aux français, il ne faudra pas longtemps pour que la plupart s’en convainquent ! Et la réhabilitation du travail dans la population passe par le récompenser. La tranche d’impôt la plus haute doit rester 40% ce qui n’est déjà pas mal et le « bouclier fiscal » doit limiter à 50% de l’ensemble des revenus, leur imposition maximale et être là, inscrits dans la Constitution. L’impôt sur les sociétés doit être ramené pour toutes les entreprises à 10% (garantie sur les 10 prochaines années) de leurs bénéfices et sans s’occuper de ce que les propriétaires vont faire avec leurs bénéfices nets d’impôts. S’il est intéressant pour eux de créer des entreprises en France, il le feront. Le plus important pour la France c’est la création d’entreprises et les millions d’emplois qui vont avec. Et vite.
Le deuxième écueil à la création d’emplois en France, après avoir retrouvé des entrepreneurs est notre code du travail. L’entrepreneur doit pouvoir décider seul et sans contrainte d’embaucher ou de licencier. C’est la première de ses libertés. Ensuite le salaire minimum doit être aboli car chaque situation d’emploi est différente et doit se négocier entre le donneur d’ordre et le salarié. Il est le reflet de l’offre de chacun des signataires et le seul moyen déjà pour que chacun soit employable, même ceux qui sont analphabètes ou partiellement capables. C’est ce contrat et lui seul qui doit être protégé. D’aucun vont nous dire que « les partenaires sociaux » devraient s’asseoir autour d’une table pour réformer ce code du travail. Ceux qui tiennent un tel langage ne veulent-ils pas seulement rester dans le statu quo ? Bien sur que si, parce que si ce devait être le cas, l’analyse de ses milliers de pages mettraient plus de 100 ans, surtout quand certains, comme on le voit, veulent plus que tout, que rien ne bouge.
C’est dans leur entier que ces lois et ce code doivent être révoqués d’un trait de plume. Bien sur, avec une désinformation maximale, tous ceux auxquels ont aura enlevé leurs os vont descendre dans la rue. Pour contester les décisions qui pourtant auront été prises par une majorité de français lors d’élections. Mais c’est un passage obligé pour que la France se redresse et ceux qui n’ont rien à faire dans la rue devront être punis, déjà en perdant leurs emplois, surtout les agents de l’Etat et des collectivités publiques protégés par leur statut inique actuel. La situation que nous connaissons et depuis des décennies, empêche que les plus pauvres d’entre nous puisse vivre normalement et ceci puisque 80% des ressources que l’Etat devrait leur allouer sont captées par cette nomenklatura profiteuse. Avec un moratoire de 3 ans par exemple, une aide non taxable et non imposable devrait être allouée à tous ceux en dessous d’un certain seuil de revenus.
Avec les économies par milliards faites plus haut, ce sera un jeu d’enfant que de les financer. Et l’économie repartant à coup sur cela va forcément apporter un véritable et nouvel équilibre des comptes sociaux. Si 5 millions d’emplois nouveaux sont crées en France, c’est la France qui va être complètement bouleversée. Dans le même temps il importera que l’orthodoxie budgétaire soit respectée. Ni l’Etat ni la moindre collectivité publique ne devront structurellement être déficitaires. C’est cela qu’il importera d’écrire dans la Constitution. Et à temps de toucher à la Constitution profitons en pour y supprimer le « principe de précaution ». Rien ne s’est fait ni ne se fera dans notre monde, sans prise de risque. Il ne faut rien comprendre ni à la vie ni à l’économie en pensant le contraire.
Commençons par réaliser les mesures ci-dessus afin de remettre les choses à l’endroit et pouvoir ainsi diriger les aides nécessaires aux plus pauvres, vers les véritables nécessiteux. Mais pour qu’une société fonctionne, il importe aussi que l’Etat fasse respecter d’autres règles naturelles. C’est le respect de la propriété privée et de la sécurité due à chacun que l’Etat devra faire fonctionner en dehors de tout arbitraire. 50.000 places de prisons supplémentaires devront être construites dans un très bref délai dans des zones inhabitées en France et les employés nécessaires à leur bon fonctionnement être recrutés et formés. Et ces places de prison, ne doivent pas être des « lieux de résidence confortable» pour ceux qui y seront enfermés. Ce serait injuste pour ceux qui respectent les lois. Et partant de là et si c’est nécessaire avec le concours de l’armée, l’ensemble des zones de non droit doivent être reconquises en moins d’une année. Définitivement. Il est tout aussi inadmissible que ceux qui restent chez eux à ne rien faire vivent mieux que ceux qui travaillent, comme ceux qui vivent en prison y soit mieux que ceux qui respectent les lois. Notre sens commun est vraiment dévoyé, ne trouvez vous pas ?
Tout cela doit s’accompagner d’une véritable maîtrise de l’immigration et l’ensemble des services sociaux de la France ne doit profiter qu’à ses ayant-droits et/ou aux français. Ainsi tous les émigrés clandestins n’auront plus aucun intérêt à venir en France sans avoir au préalable fait le nécessaire et justifié de leurs moyens de subsister et de leur capacité de se faire soigner. Cela impose un véritable contrôle non seulement aux frontières mais encore par des opérations volantes et importantes dans la durée au sein de la population. Les français doivent être protégés d’une certaine forme d’envahissement inacceptable. C’est là aussi une mesure primordiale pour qu’ils aient confiance dans leur pays et donnent le meilleur d’eux-même, d’ailleurs pour eux.
Enfin la question peut être de savoir si je souhaite, en tant que libéral, protéger la France de produits d’importation qui empêchent les emplois, à la fois de perdurer ou de se créer en France. Dans l’état de la globalisation mondiale que nous connaissons, oui je le souhaite. En effet si je sais qu’il y a une certaine réciprocité entre ce que nous achetons et exportons dans certains pays. Je sais aussi que les français ont ainsi la possibilité d’acquérir des biens de consommation courante à bas prix, mais il faut savoir ce que l’on veut. D’abord ces pays imposent maintenant et de plus en plus souvent que les chaînes de production des produits industriels que nous exportons soient installées chez eux et leur intérêt d’acquérir nos technologies n’est pas comparable à des mesures de rétorsion de leur part. Ensuite il ne s’agit pas comme certains veulent le faire croire à des taxes empêchant ces produits d’être importés. Ces taxes à l’importation peuvent être modérées et modulées en fonction des produits et cela va donner lieu à des redéploiements de fonctionnaires pour effectuer ces contrôles. Et être aussi variable dans le temps en fonction de nos besoins.
En quelques mots mon programme pour la France, c’est d’abord de réduire drastiquement le périmètre de l’Etat, favoriser tous ceux qui peuvent créer des emplois en France, c’est à dire les riches et la jeunesse, tous ceux qui aujourd’hui s’expatrient comme on l’a vu. Libérer l’activité économique passe aussi, à n’en pas douter, par la suppression du code du travail dans son entier. Enfin il importera de protéger nos frontières de produits d’importation injustes pour notre économie et d’une émigration illégale qui nous suce notre sang dans le moment où nous devons garder le maximum de nos forces pour remonter la pente sur laquelle nos dirigeants nous mettent depuis des années et qui vont finir par complètement détruire notre société et notre nation. Et puisque l’on parle de la nation française, il importe aussi de dire que nous sommes des judéo-chrétiens et que nous entendons le rester sur nos territoires. Avec tout ce que cela implique. Rien d’autre que notre culture ne pourra se prévaloir de notre sphère publique. Les français feront connaissance avec le multiculturalisme en voyageant, pas dans leur montée d’escalier.
Il importe en avril et mai prochain que ceux qui croient comme moi que ce sont là les seuls chemins possibles pour que la France se redresse, ne se trompent pas de bulletin de vote s’ils veulent voir enfin le bout du tunnel.
Merci de m’avoir lu.
Amis lecteurs, je ne vais pas vous retracer la situation financière des pays de l’Europe du Sud que vous connaissez comme moi. Ni les solutions que les prêteurs imposent à leurs débiteurs. Vaut-il mieux faire des réformes à chaud plutôt que de les anticiper radicalement mais en étant maître de ses mouvements ? Si rien n’est fait en France le chemin est tout tracé. Et il y a des chances que cela soit ainsi car ce qu’il importe d’éradiquer, c’est justement ceux qui sucent le sang de la France, mais ce sont aussi et malheureusement pour nous, ceux qui sont aux commandes politiques de notre pays. N’y aura-t-il qu’une révolution sanglante pour les chasser ?
Parce que tout le monde sait les problèmes de la France. Et pour chacun de ces problèmes il n’y a qu’une solution et il faudra bien un jour qu’un nouvel homme d’Etat le dise haut et fort, afin que les français puissent avoir le choix de voter pour ces solutions. Je pense en préambule que Marine Le Pen et en 2012, a déjà la capacité d’aller dans ce sens en permettant de sortir le PS et l’UMP qui sont les principaux verrous de la moindre réforme. Après cette élection au suffrage universel (et l’on a pu voir en 2005 comment les français ont voté, même si leurs votes leur ont été volés) cela risque bien de devenir plus difficile. Surtout quand ceux qui nous affament nous aurons précipité encore un peu plus dans les affres technocratiques de l’Europe entre autres, notre seule solution – mais elle aura immanquablement lieu tant les peuples ne peuvent être indéfiniment muselés – sera de faire un printemps français en faisant la révolution dans la rue. La voie démocratique sera moins permise qu’aujourd’hui.
Ne nous y trompons pas, nulle part dans le monde, les peuples ne sont restés indéfiniment sous la coupe de régimes, non seulement de plus en plus liberticides mais aussi confiscatoires du travail et de la propriété individuelle. Alors que faut-il pour redonner à notre pays un « tour » vivable ?
D’abord et c’est le premier verrou à faire sauter, il importe de réduire drastiquement le poids de l’Etat. Tout le monde le sait et si rien n’est fait dans ce sens, c’est que ceux qui tirent les ficelles de la vie politique en France, ce sont eux qui sont les profiteurs de ce système. J’ai cité la nomenklatura de la Fonction publique. Les comparaisons avec nos partenaires européens ou avec tous les autres pays du monde le montrent, 56% de prélèvements étatiques sont à la limite du supportable et acculés comme ils le sont aujourd’hui, les seules solutions qu’ont nos duettistes de l’UMP et du PS et leurs donneurs d’ordre, c’est de faire encore croître ce montant.
Donc pour réduire le poids de l’Etat, ce n’est pas ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux qui déjà pour eux n’est pas bien sur acceptable, mais de réduire d’au moins 2 millions d’individus au terme des 2 prochaines années l’ensemble du personnel étatique ou des collectivités territoriales. Cela c’est le but à atteindre rapidement. Comment ? Là est le principal problème. D’abord en prenant un décret interdisant le droit de grève chez tous ceux qui sont tenants d’un service public afin qu’ils n’aient pas la prétention et encore une fois de bloquer la France pour la prendre en otage, « un pistolet sur la tempe ». La permanence de nos services publics est un droit inaliénable des citoyens et d’abord celui de pouvoir travailler.
Ensuite il importe et c’est bien normal que personne en France et encore plus dans ceux qui doivent être au service des français, bénéficient d’un emploi à vie si leur travail n’est pas ou n’est plus efficient sur ce plan. Ou ils évoluent où l’Etat a besoin d’eux ou ils quittent leurs « emplois ». L’Etat, c’est à dire les français ne peuvent plus payer des gens à ne rien faire. Surtout à crédit sur les générations à venir. A contrario, dans d’autres services comme la police ou chez les infirmières par exemple, des emplois seraient à prendre.
A côté de tous ces emplois étatiques ou de collectivités territoriales, il importe aussi à tous les établissements publics, l’Etat d’abord, mais aussi les communes, les Conseils généraux ou régionaux etc d’arrêter de subventionner des associations qui leur permettent de faire vivre des centaines de milliers de personnes qui sont, d’abord et avant tout, leurs clientèles électorales. Cela se passe hors de tout contrôle démocratique et cela aussi, hormis le coût prohibitif de ces dépenses dans la période que nous vivons, est inacceptable et il importe, par la loi, d’y mettre un terme rapidement. Les milliards d’euros de subventions aux syndicats en font bien évidemment parties. Les français n’ont pas à être ponctionnés contre leurs volontés pour des causes qu’ils réfutent bien souvent. Le surcroît de ressources, chez les citoyens, que ces diminutions d’impôts vont leur laisser, vont leur permettre d’adhérer – s’ils le souhaitent – qui à ces associations, qui à ces syndicats, ce qui n’est manifestement pas le cas actuellement. Et ce ne sera que justice et bonne gestion gouvernementale.
Ensuite, ces blocages levés, il importe de relancer l’économie de la France, surtout que par hypothèse comme nous venons de le voir, ce sont 2 millions de plus de demandeurs d’emplois qui vont se retrouver sur le marché du travail. Ces dizaines de milliers de TPE, PME dont nous avons besoin, est-ce les impécunieux qui vont les créer, non bien sur car s’ils l’avaient pu, ils l’auraient fait depuis longtemps. Non, ceux qui vont créer ces entreprises ce sont et les riches qui en ont les moyens et tous ceux qui aspirent à devenir riches, la jeunesse formée et capable entre autres. Il importe donc à l’Etat non seulement de montrer les riches en exemple, mais de les favoriser et inciter dans les écoles à leur imitation. Dire que l’argent ne fait pas le bonheur est juste mais ne tombons pas dans le syllogisme. L’argent est le salaire et la reconnaissance du travail effectué. Se passer d’argent et abandonner personnellement le fruit de son travail à une entité supérieure, fusse-t-elle l’Etat, c’est accepter de vivre en esclave, ni plus ni moins. L’exil de ceux qui quittent la France par centaines de milliers en ce moment sera stoppé. Ce sont eux le devenir de notre pays. La France a crucialement besoin d’eux.
Il est sur que la France, montrant du doigt depuis des générations, ceux qui sont riches, il va être difficile de remonter cette pente, mais c’est une évidence tellement énorme, que si nos hommes politiques disent personnellement cette vérité aux français, il ne faudra pas longtemps pour que la plupart s’en convainquent ! Et la réhabilitation du travail dans la population passe par le récompenser. La tranche d’impôt la plus haute doit rester 40% ce qui n’est déjà pas mal et le « bouclier fiscal » doit limiter à 50% de l’ensemble des revenus, leur imposition maximale et être là, inscrits dans la Constitution. L’impôt sur les sociétés doit être ramené pour toutes les entreprises à 10% (garantie sur les 10 prochaines années) de leurs bénéfices et sans s’occuper de ce que les propriétaires vont faire avec leurs bénéfices nets d’impôts. S’il est intéressant pour eux de créer des entreprises en France, il le feront. Le plus important pour la France c’est la création d’entreprises et les millions d’emplois qui vont avec. Et vite.
Le deuxième écueil à la création d’emplois en France, après avoir retrouvé des entrepreneurs est notre code du travail. L’entrepreneur doit pouvoir décider seul et sans contrainte d’embaucher ou de licencier. C’est la première de ses libertés. Ensuite le salaire minimum doit être aboli car chaque situation d’emploi est différente et doit se négocier entre le donneur d’ordre et le salarié. Il est le reflet de l’offre de chacun des signataires et le seul moyen déjà pour que chacun soit employable, même ceux qui sont analphabètes ou partiellement capables. C’est ce contrat et lui seul qui doit être protégé. D’aucun vont nous dire que « les partenaires sociaux » devraient s’asseoir autour d’une table pour réformer ce code du travail. Ceux qui tiennent un tel langage ne veulent-ils pas seulement rester dans le statu quo ? Bien sur que si, parce que si ce devait être le cas, l’analyse de ses milliers de pages mettraient plus de 100 ans, surtout quand certains, comme on le voit, veulent plus que tout, que rien ne bouge.
C’est dans leur entier que ces lois et ce code doivent être révoqués d’un trait de plume. Bien sur, avec une désinformation maximale, tous ceux auxquels ont aura enlevé leurs os vont descendre dans la rue. Pour contester les décisions qui pourtant auront été prises par une majorité de français lors d’élections. Mais c’est un passage obligé pour que la France se redresse et ceux qui n’ont rien à faire dans la rue devront être punis, déjà en perdant leurs emplois, surtout les agents de l’Etat et des collectivités publiques protégés par leur statut inique actuel. La situation que nous connaissons et depuis des décennies, empêche que les plus pauvres d’entre nous puisse vivre normalement et ceci puisque 80% des ressources que l’Etat devrait leur allouer sont captées par cette nomenklatura profiteuse. Avec un moratoire de 3 ans par exemple, une aide non taxable et non imposable devrait être allouée à tous ceux en dessous d’un certain seuil de revenus.
Avec les économies par milliards faites plus haut, ce sera un jeu d’enfant que de les financer. Et l’économie repartant à coup sur cela va forcément apporter un véritable et nouvel équilibre des comptes sociaux. Si 5 millions d’emplois nouveaux sont crées en France, c’est la France qui va être complètement bouleversée. Dans le même temps il importera que l’orthodoxie budgétaire soit respectée. Ni l’Etat ni la moindre collectivité publique ne devront structurellement être déficitaires. C’est cela qu’il importera d’écrire dans la Constitution. Et à temps de toucher à la Constitution profitons en pour y supprimer le « principe de précaution ». Rien ne s’est fait ni ne se fera dans notre monde, sans prise de risque. Il ne faut rien comprendre ni à la vie ni à l’économie en pensant le contraire.
Commençons par réaliser les mesures ci-dessus afin de remettre les choses à l’endroit et pouvoir ainsi diriger les aides nécessaires aux plus pauvres, vers les véritables nécessiteux. Mais pour qu’une société fonctionne, il importe aussi que l’Etat fasse respecter d’autres règles naturelles. C’est le respect de la propriété privée et de la sécurité due à chacun que l’Etat devra faire fonctionner en dehors de tout arbitraire. 50.000 places de prisons supplémentaires devront être construites dans un très bref délai dans des zones inhabitées en France et les employés nécessaires à leur bon fonctionnement être recrutés et formés. Et ces places de prison, ne doivent pas être des « lieux de résidence confortable» pour ceux qui y seront enfermés. Ce serait injuste pour ceux qui respectent les lois. Et partant de là et si c’est nécessaire avec le concours de l’armée, l’ensemble des zones de non droit doivent être reconquises en moins d’une année. Définitivement. Il est tout aussi inadmissible que ceux qui restent chez eux à ne rien faire vivent mieux que ceux qui travaillent, comme ceux qui vivent en prison y soit mieux que ceux qui respectent les lois. Notre sens commun est vraiment dévoyé, ne trouvez vous pas ?
Tout cela doit s’accompagner d’une véritable maîtrise de l’immigration et l’ensemble des services sociaux de la France ne doit profiter qu’à ses ayant-droits et/ou aux français. Ainsi tous les émigrés clandestins n’auront plus aucun intérêt à venir en France sans avoir au préalable fait le nécessaire et justifié de leurs moyens de subsister et de leur capacité de se faire soigner. Cela impose un véritable contrôle non seulement aux frontières mais encore par des opérations volantes et importantes dans la durée au sein de la population. Les français doivent être protégés d’une certaine forme d’envahissement inacceptable. C’est là aussi une mesure primordiale pour qu’ils aient confiance dans leur pays et donnent le meilleur d’eux-même, d’ailleurs pour eux.
Enfin la question peut être de savoir si je souhaite, en tant que libéral, protéger la France de produits d’importation qui empêchent les emplois, à la fois de perdurer ou de se créer en France. Dans l’état de la globalisation mondiale que nous connaissons, oui je le souhaite. En effet si je sais qu’il y a une certaine réciprocité entre ce que nous achetons et exportons dans certains pays. Je sais aussi que les français ont ainsi la possibilité d’acquérir des biens de consommation courante à bas prix, mais il faut savoir ce que l’on veut. D’abord ces pays imposent maintenant et de plus en plus souvent que les chaînes de production des produits industriels que nous exportons soient installées chez eux et leur intérêt d’acquérir nos technologies n’est pas comparable à des mesures de rétorsion de leur part. Ensuite il ne s’agit pas comme certains veulent le faire croire à des taxes empêchant ces produits d’être importés. Ces taxes à l’importation peuvent être modérées et modulées en fonction des produits et cela va donner lieu à des redéploiements de fonctionnaires pour effectuer ces contrôles. Et être aussi variable dans le temps en fonction de nos besoins.
En quelques mots mon programme pour la France, c’est d’abord de réduire drastiquement le périmètre de l’Etat, favoriser tous ceux qui peuvent créer des emplois en France, c’est à dire les riches et la jeunesse, tous ceux qui aujourd’hui s’expatrient comme on l’a vu. Libérer l’activité économique passe aussi, à n’en pas douter, par la suppression du code du travail dans son entier. Enfin il importera de protéger nos frontières de produits d’importation injustes pour notre économie et d’une émigration illégale qui nous suce notre sang dans le moment où nous devons garder le maximum de nos forces pour remonter la pente sur laquelle nos dirigeants nous mettent depuis des années et qui vont finir par complètement détruire notre société et notre nation. Et puisque l’on parle de la nation française, il importe aussi de dire que nous sommes des judéo-chrétiens et que nous entendons le rester sur nos territoires. Avec tout ce que cela implique. Rien d’autre que notre culture ne pourra se prévaloir de notre sphère publique. Les français feront connaissance avec le multiculturalisme en voyageant, pas dans leur montée d’escalier.
Il importe en avril et mai prochain que ceux qui croient comme moi que ce sont là les seuls chemins possibles pour que la France se redresse, ne se trompent pas de bulletin de vote s’ils veulent voir enfin le bout du tunnel.
Merci de m’avoir lu.
vendredi, mars 16, 2012
Marine c’est de la dynamite ! ...
Maintenant que Marine Le Pen a ses 500 signatures, je vais donner un peu dans le mysticisme. Avant je ne voulais pas me risquer à le faire, il fallait faire profil bas et ne prendre que le minimum de risques pour qu’elle ait ses signatures.
La France donc, dans ses pires moments, a toujours trouvé sur son chemin des femmes providentielles qui sont venues à son secours. Jeanne d’Arc est la plus emblématique d’entre elles et quand, il y a des dizaines d’années, Jean-Marie Le Pen avait rallié son parti derrière son étendard, avait-il le sentiment qu’en 2012, ce serait sa propre fille qui incarnerait cette envoyée providentielle ?
Parce qu’enfin Marine Le Pen va permettre, comme Jeanne d’Arc en son temps, de libérer la France de ses maux. Si les électeurs le veulent, bien sur. Si les électeurs arrivent à prendre la bonne décision malgré la désinformation démagogique et illusoire dont ils subissent le matraquage tous les jours de cette campagne.
J’ai développé dans d’autres articles le problème majeur de la France depuis des décennies et qui est l’obésité de son appareil étatique. Mais aussi ce qu’il y a derrière, car en arriver à un tel surpoids ne se fait pas par hasard. C’est bien la nomenklatura de la Fonction publique et en commençant par la caste des hauts fonctionnaires qui bloque la société française.
Ce sont bien eux qui tirent les ficelles des 2 partis de gouvernement et nous font croire à une fausse alternance depuis 35 ans alors que pourtant, nous le voyons bien, la politique suivie est la même à chaque fois. Ce sont bien eux qui permettent le financement à plus de 80 % des syndicats par milliards, alors qu’ils ne représentent que leurs propres intérêts. Ce sont enfin eux, à travers les deux oligarchies de l’UMP et du PS qui distribuent les investitures de tous ceux qui veulent faire de la politique en France. En dehors d’eux et sans être exceptionnel, on n’entre pas au Parlement, Assemblée ou Sénat ou dans les instances territoriales.
Ce sont bien eux qui, dans le même élan, donnent les instructions pour augmenter avec une belle unanimité les prébendes alloués à leurs « représentants » même dans la période de crise actuelle, alors que dans les autres pays en déficit, c’est plutôt la baisse de leurs émoluments qui est réclamé. Bien sur que « l’exercice » qui leur est demandé devient de plus en plus confiscatoire et donc périlleux pour eux. Ce sont bien à eux, toujours dans la même unanimité, à qui l’ont demande d’interdire que le rapport sur le financement des syndicats sorte dans le public. Ce sont encore eux qui imposent que les tenants des services publics ne soient pas empêchés de bloquer le pays par la grève, comme c’est le cas pour la police et l’armée et aussi le cas dans la majorité des autres pays. Faut-il continuer cette litanie ? Tout le monde en souffre, tout le monde le sait.
Les « sortir » ne va pas être chose aisée tant la société française est infiltrée par tous ces gens qui profitent, souvent sans en être conscients et jusqu’à l’outrance, de ceux qui travaillent à produire. Plus de 25 % de l’électorat français est directement ou indirectement concerné (famille, retraités, étudiants etc) et il va falloir un grand élan populaire pour faire cesser ce cancer. Et faire aussi cesser de désigner les riches comme bouc émissaire. Alors que c’est leur pléthore qui est seule en cause.
Si demain, Marine Le Pen est élue à la présidence de la République française, elle sera la seule à n’avoir aucun compte à rendre à cette caste, aucun renvois d’ascenseur à faire aux militants que sont les clientèles de ces partis de gouvernement. On le voit déjà dans la difficulté des récoltes de signatures pour participer à cette élection.
Marine Le Pen ne sera que de la dynamite, deux bâtons exactement, pour faire sauter d’abord l’UMP et ensuite le PS, si tout se passe comme prévu. Mais ces deux partis et leurs manœuvres, répudiés tour à tour par les électeurs en 2012 et c’est toute leur construction qui va s’écrouler. Leurs oligarchies qui souhaitaient, dans les législatives qui vont suivre, investir de nouveaux godillots en seront pour leurs frais et une grande partie de ceux de nos députés qui étaient obligés jusque là de s’inféoder à eux pour exister, vont enfin pouvoir représenter leurs électeurs et eux seuls. Il ne va pas falloir lors de ces législatives, avoir des étiquettes UMP ou PS, tant les français auront montré lors de la présidentielle, qu’ils avaient enfin compris leur manœuvre confiscatoire.
Mais une fois ces deux cartouches de dynamite tirées, cela ne va pas plus loin. Notre nouvelle Jeanne d’Arc aura simplement et enfin redonné le pouvoir aux français pour les législatives qui suivront. Les électeurs pourront enfin choisir de vrais programmes de gouvernement au travers de nouveaux partis crées ex nihilo en quelques semaines, comme d’ailleurs cela s’est passé dans les Républiques de l’Est de l’Europe. Après qu’ils aient chassé leurs nomenklatura communistes. Les députés étaient, pour une grande part d’entre eux les mêmes, mais ils s’étaient enfin affranchis de leurs tuteurs obligés. C’est ce qu’il faut faire.
Et ceux qui veulent nous faire croire que Marine Le Pen, après ces élections prendrait le pouvoir pour l’intérêt de son seul parti et nous plongerait dans un néant communiste sont des menteurs. Non, Marine Le Pen Présidente de la République, tiendra fermement la barre de nos institutions et ce ne seront que les français et eux seuls qui auront gagné.
Ils pourront enfin reconstruire leur avenir. Et pour allumer les mêches de ces deux bâtons de dynamite, le programme du FN importe-t-il vraiment ?... Ce n’est pas l’affaire de cette présidentielle, ce sera l’affaire des législatives qui suivront. Et si les électeurs ré-informés en ont décidé ainsi, ces programmes présentés par de nouveaux partis auront des chances, eux d’être mis en œuvre. Pour le bien de la France, pour le bien de tous les français.
jeudi, février 23, 2012
Edgar le patron exploiteur
Enfin la vidéo que j'attendais pour vous faire comprendre que le "code du travail" dans son ensemble et en France il faut le supprimer.
vendredi, janvier 20, 2012
Les pauvres, les riches et … la nomenklatura de la fonction publique.
L’avantage dans les périodes de campagnes à la présidence de la République en France, c’est qu’à force de propos d’opposants dont la parole est moins censurée, les analyses de personnes de la société civile que l’on fait venir sur les plateaux pour « motiver l’électeur» et surtout internet, on arrive à y voir chaque jour un peu plus clair.
Hier dans l’émission « C dans l’Air » d’Yves Calvi en particulier Jean-Louis Beffa, ancien président de la Compagnie de St Gobain. Autour de lui trois autres personnes, toutes issues de la sociale-démocratie. Un seul objectif pour la France, la ré-industrialiser. Ce serait une affaire de 10 à 15 ans mais c’est la seule solution pour que la «vie » y soit possible pour ses habitants. De là, suivent les recommandations-bateaux pour que cela soit possible, c’est à dire avec le concours de tous et surtout, celui des partenaires sociaux !
Par contre et j’attend toujours une seule bribe de son évocation : qui va créer ces nouvelles industries en France ? Parce que pour que cette ré-industrialisation voit le jour, ce n’est pas l’Etat qui va en être le Maître d’œuvre, lui qui a mis des décennies à se sortir des charbonnages, de l’acier, de l’automobile et autres filières atomiques. Il faudra bien que ce soit le fait de capitalistes et de capitaines d’industrie français dont on parle, car je n’ose penser que tous ceux-ci soient seulement des étrangers à notre nation.
Alors que dans le même temps, depuis les Mélenchon jusqu’à Sarkozy, l’entier de la classe politique ne cesse de jeter l’opprobre sur les riches et ceux qui gagnent beaucoup plus d’argent que la moyenne des français en les taxant à qui mieux mieux. Attend-t-on que demain nos capitaines d’industrie qui devront, sur notre territoire, rendre rentables leurs entreprises en donnant à la fois des salaires parmi les plus haut de la planète, payant des charges sociales pour payer notre modèle social, sortant des produits concurrentiels au niveau mondial, ne se satisfassent d’une rémunération ne dépassant pas 20 fois le Smig ? Et les actionnaires, faudra-t-il les forcer physiquement ou les faire boire pour les amener à souscrire à de telles entreprises ? Nous sommes vraiment au pays des bisounours !...
Une fois ce bon vieux problème posé, je me fais la réflexion que si les pauvres ont besoin des riches pour leur donner des emplois et les riches ont besoin des pauvres pour travailler dans leurs entreprises, pourquoi ne s’entendent-ils pas puisque leurs intérêts semblent converger ? Bien sur il y a la concurrence mondiale et des pays qui produisent et vendent sur nos territoires, avec des niveaux de salaires bien inférieurs aux nôtres, mais dans ces conditions, tous ces pauvres devraient d’abord maudire, tous ceux des pays à bas prix et demander une protection à nos frontières. Pourquoi ne le font-ils pas et que leur haine n’est-elle dirigée que vers les riches qui sont encore installés en France ?
Et dans ce début de campagne, cela devient de plus en plus évident pour moi. Tant l’UMP que le PS, ne parlons plus de gauche ou droite dans un spectre politique totalement social-démocrate, s’est trouvé depuis longtemps un bouc émissaire en la personne du riche. Mais ce faisant, maintenant qu’ils se rendent compte qu’ils vont bien en avoir besoin des riches et des capitaines d’industrie aux rémunérations astronomiques, leurs discours tournent en rond car ils ne savent plus comment sortir de cette impasse « philosophique ». Car cet ostracisme anti-riche c’est bien l’entier de la classe politique qui en est l’artisan. Pourquoi ? Pourquoi chercher un tel bouc émissaire alors qu’il serait plus facile d’en accuser les vrais fautifs et de ce fait, être capable de trouver enfin les bonnes et vraies solutions ?
Tout simplement car le vrai fautif et il n’y a qu’à faire un minimum de bench-marking pour s’en rendre compte, c’est notre Etat et toute sa nomenklatura de la fonction publique, qui empêche cette vraie redistribution vers ceux qui en ont véritablement besoin, ceux qui sont les plus pauvres. Et au delà des millions de fonctionnaires de l’Etat ou des collectivités territoriales, n’ayez pas peur de rajouter aussi tous les personnels d’associations qui se comptent par millions et qui ne vivent que des subventions de ces mêmes collectivités territoriales sans aucun contrôle démocratique direct. Cette nomenklatura agit avec le concours des politiciens, des médias à leurs bottes et d’un pseudo dialogue social à travers des syndicats qui, non seulement ne représentent plus un nombre significatif d’adhérents, mais touchent 80% de leurs subsides de la part de ce même Etat comme on vient de nous empêcher de le voir récemment.
Je pense que cette analyse n’a pu que vous convaincre. Mais maintenant si, de près ni de loin vous n’êtes pas de ceux qui en « croquez », comment sortir de ce racket étatique? Car que vous soyez les « cochons de payeurs » ou tous ceux qui, ayant vraiment besoin de l’aide sociale, vous voyez que ce sont d’autres qui se goinfrent de ces impôts pourtant parmi les plus haut du monde, il va bien falloir mettre fin à cette « vie de château » inique ! C’est le moment pour que les riches et les pauvres s’allient d’abord pour renverser l’entier de notre classe politique et mettent en place, par un retour aux fondamentaux, une société qui fonctionne.
Beaucoup savent ce qu’il faut faire et je n’en veux pour preuve que les vœux donnés par Jacques Garello pour 2012 dans sa « Nouvelle Lettre », sauf que ce n’était que par dérision, tout cela n’étant pour lui qu’un rêve, tant il ne croit pas une seule minute que les français dont l’Etat se moque depuis des décennies sauront reprendre leurs destins en mains.
Moi je pense au contraire qu’un problème posé est déjà à moitié résolu. Internet peut aider à la médiatisation de telles analyses. Et cela me donnera raison de penser que la force naturelle des choses est d’aller vers où il est naturel qu’elles aillent. A coté de la clairvoyance il ne manque plus que le courage de franchir le pas de l’émancipation.
jeudi, janvier 05, 2012
Oui, c’est moral d’augmenter la tva en France en 2012 et à 23 % !
Et si cette augmentation de TVA était la bonne solution ?
Par contre est-ce que le mot « social » est bien approprié ? Oui si ce mot n’est que démagogique et va permettre au plus grand nombre d’avaler la pilule. Car le « social » c’est comme le « bio », le produit miracle, surtout bon pour la santé. Et quand on dit « social » en France, dans l’esprit du plus grand nombre c’est l’Etat qui va payer, donc …. les autres.
Mais en définitive, c’est bien à tous les français de payer, puisque ce sont eux qui ont consommé. Comme quand on mange au restaurant, on ne peut le quitter sans payer l’addition ! Et ceci va avoir un effet vraiment positif sur les français, surtout les plus pauvres d’entre eux, une vraie leçon de choses. La manière actuelle de gérer la France est mauvaise et les efforts financiers de l’Etat ne vont pas à ceux qui en ont besoin, mais à une nomenklatura, la plupart dans la fonction publique et qu’il importe de dégraisser.
Et en période électorale, c’est déjà une bonne chose que les français enfin comprennent de ne pas se tromper de bulletin de vote et que l’Etat providence qui fait payer les riches c’est fini.
Et cette augmentation de TVA il va falloir en imputer le bénéfice au remboursement des déficits pour diminuer le poids des intérêts servis et retrouver une vraie liberté politique. Quant à diminuer les charges sociales des entreprises pour redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs français et des capacités exportatrices, quel leurre quand tous les produits augmenteront.
Cela devra donc s’accompagner d’une réduction drastique du périmètre de l’Etat de 25 % par exemple en mettant par privatisation des pans entiers de l’économie qui ont besoin d’une vraie concurrence. Autre méthode ponctuelle pour diminuer dans le même temps le poids de la dette. Et diminuer les impôts, car ce sont bien ceux qui en payent qui sont en majorité les « entrepreneurs » dont la France à besoin, … pour créer des emplois avant qu’il ne soit trop tard.
Quand on entend les stratèges de l’UMP, vouloir voir leur champion Nicolas Sarkozy, convoquer le Congrès pour mettre les socialistes devant leurs responsabilités en leur demandant de promulguer dans la Constitution une « règle d’or » qui serait « d’aller vers une diminution des déficits publics », je rêve d’un François Hollande qui, lui, proposerait – réponse du berger à la bergère » d’inscrire dans la Constitution française l’interdiction pure et simple du déficit public ! D’ailleurs y a-t-il d’autres voies au redressement de la France ?
C’est la période des vœux et c’est donc celui que je fais. Que 2012 nous soit à tous favorable pour aller, enfin, dans le bon sens de la bonne gestion de l’Etat.
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