samedi, juin 22, 2019

Egalité, Solidarité, Irresponsabilité.


Nouvelle devise de la France ! Et cela permettrait à la France de s’en sortir ? Vous le pensez réellement ? Depuis au moins 40 ans, tout cela, financé par du déficit public et de l’emprunt qui ne sera jamais remboursé !... Et les français, déjà en ce qui concerne les bénéficiaires de cette assistance de l’Etat, sont-ils heureux au moins ?

La très grande majorité des citoyens voit son pouvoir d’achat baisser. Tant ceux qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts en essayant de vivre seuls avec 1.000 euros que ceux qui voient leurs taxes et impôts augmenter. Avec les gilets jaunes pendant plus de 6 mois, le roi Macron a senti son trône vaciller et dès décembre 2018 il « lâchait » 17 milliards d’argent public. Pas par compassion pour tous ces gens, mais pour gagner du temps et rester, lui et les siens, en place sans que tout dégénère.

En plus ces 17 milliards, « ne coûtent rien puisque c’est l’Etat qui paye » comme le dit si bien son collègue et ami François Hollande ! Quel foutage de gueule que tout cela. Et en plus avec ces 100 euros de plus par mois, les français sont soulagés et ils ont retrouvés le sourire ? C’est bien mal connaître et l’économie et la vie tout simplement, messieurs les bons apôtres.

C’est vraiment tout le modèle « social » français qu’il va falloir changer. Pas réformer, mais révolutionner, tant ses fondements idéologiques sont en jeu et que c’est demain que cela devra être fait ! Il va simplement falloir s’appuyer sur l’ensemble des valeurs qui ont fait la France depuis des siècles, pas sur ces succédanées qui ont cours depuis quelques années, tant nos gouvernants n’ont plus d’autres réponses valables à nous apporter.

D’abord il s’agit de l’égalité que nos dirigeants politiques, avec leurs petits bras musclés, veulent défendre contre vents et marées. Ah bon, mais quelle égalité déjà ? Celle qui fait que mon porte-monnaie est aussi rempli que celui d’un milliardaire ? Celle devant la maladie ? Celle qui me rendrait aussi rapide et adroit qu’un des footballeurs millionnaires. Celle intellectuelle qui me laisserait écrire des best-sellers que tous s’arracheraient. Et j’en passe et des meilleures vous l’aurez compris. L’égalité cela n’existe pas et c’est pour cela que nous sommes humains et tous différents.

Alors tous ces bonimenteurs de politiciens qui voudraient nous vendre le fait de savoir défendre cette pseudo égalité, ne font que permettre à des millions de gogos de rêver. Et ce serait ce mot, inscrit dans la devise de la République qui deviendrait pertinent grâce à eux ? Qu’ils se bornent à être justes, nous nous chargerons d’être heureux. Et c’est très loin d’être le cas ! Malheureusement.

Venons-en à la solidarité, quelle solidarité ? Celle qui fait qu’en France, personne ne meurt de faim ni ne reste sans abri et protégé du froid et de la maladie ? Là encore on en est loin. Cette solidarité étatique, vous n’avez pas l’impression qu’elle ne sert en fait qu’une certaine classe sociale et est loin de profiter à ceux qui en aurait le plus besoin ? Et tous les bénéficiaires de ces aides sociales, trouvent-ils cela suffisant et qui en remercient-ils d’abord, ceux qui abandonnent de force une partie des richesses qu’ils ont produit, ou ceux qui avec la force publique leur fait rendre gorge. On n’est plus dans la charité, là ! Quand il ne s’agit pas d’une affaire de morale individuelle, est-ce bien légitime ?
Et quand l’Etat, chaque année un peu plus, de votre naissance jusqu’à votre mort souhaite régenter votre condition humaine de citoyen, déjà en matière d’éducation, puis de travail même s’il n’est pas capable – pour le moment encore comme c’était le cas dans les pays prétendument communistes – d’en donner à chacun, de vous allouer une retraite et de légiférer sur vos conditions d’inhumation, il ne faut pas s’étonner de l’entendre énoncer que vous lui devez tout et que vous êtes sa « chose », son esclave. Ah elle est belle la condition humaine des français, comme sur leurs visages resplendissent les stigmates du bonheur !...

C’est vraiment vers cette irresponsabilité, qu’aspirent de plus en plus de français et en ont-ils le choix ? Ont-ils encore dans cette vie le moindre libre-arbitre en ce qui concerne le plus grand nombre d’entre eux ? Que leur apporte cette existence terrestre ? Quelles leçons vont-ils en tirer et s’endormiront-ils paisiblement et satisfaits de cette existence quand ce sera, pour eux, le moment de s’en aller ? Je ne le crois pas.

Parce que tout cela, j’espère que nous en convenons tous, arrive à nous priver de l’essence même de ce qui fait de nous un être humain, la liberté ! Et avec la liberté, de la pleine propriété de son corps et des fruits de son travail. Et avoir son libre-arbitre, c’est être pleinement responsable. C’est être comptable de ses joies et de ses peines et les assumer pleinement.

Alors plutôt que de laisser l’Etat nous imposer cette devise létale pour la France qu’est Egalité, Solidarité, Irresponsabilité comme c’est de plus en plus le cas actuellement, cherchons plutôt à faire prévaloir une devise de progrès dont nous, français, avons de plus en plus besoin et qui est Liberté, Propriété, Responsabilité.

C’est d’abord cela la véritable condition humaine et c’est cela la France.

La redistribution peut-elle réduire la pauvreté ?


Voici un article pour l'Afrique du Sud. OK, mais ici en France, est-ce complètement différent ? Dans le monde entier et depuis au moins des décennies, les pays qui réussissent "obligent" les citoyens à travailler pour produire des richesses. Il y aurait un "modèle social" autre en France ? Je ne le crois pas, mais suis persuadé au contraire que ce "métier" d'organiser une redistribution étatique, ne rend pas les individus heureux en France et conduit la France dans le mur.

Taxer les individus et les entreprises productifs pour redistribuer la richesse réduit les incitations à produire des biens et des services et retarde la croissance.

Par Jasson Urbach dans Libre Afrique

De nombreux Sud-africains et investisseurs étrangers attendent avec impatience la présentation du budget par le ministre des Finances, Tito Mboweni, le 20 février prochain. Ils se demandent probablement comment le ministre compte équilibrer les comptes nationaux.
Face à un déficit et une dette croissants et à de sombres perspectives économiques, le gouvernement pourrait bien être tenté d’augmenter les impôts, en particulier ceux concernant les citoyens les plus riches d’Afrique du Sud, afin d’atténuer la catastrophe budgétaire imminente.
Contrairement aux apparences, il est préférable d’activer deux leviers essentiels : baisser sensiblement les dépenses en réduisant la taille d’un État hypertrophié ; et élargir l’assiette fiscale en permettant à plus de personnes de travailler. Comme le soulignait le regretté économiste Milton Friedman :
Vous ne pouvez pas réduire le déficit en augmentant les impôts. L’augmentation des impôts ne fait qu’accroître les dépenses, laissant le déficit au niveau le plus élevé raisonnablement accepté par les citoyens. La règle politique numéro un est que le gouvernement dépense ce qu’il reçoit et pas plus.
AUGMENTER LES IMPÔTS ?
Les taxes pénalisent les activités ciblées. Par exemple, des taxes sur l’alcool, les cigarettes, le carburant, les importations et autres sont mises en place pour limiter la consommation de ces articles. De même, les impôts sur le revenu et les gains réduisent la source de leur génération.
Ils diminuent les incitations et le zèle des entrepreneurs à risquer du capital et à sacrifier du temps et de l’énergie. Ils entravent la capacité des individus à poursuivre leurs objectifs, et renvoient les travailleurs à la maison avec des revenus disponibles plus faibles.
De plus, moins de revenu disponible signifie moins d’épargne, moins d’épargne signifie moins de création de capital, moins de création de capital signifie une productivité du travail inférieure, et une productivité inférieure du travail signifie des salaires réels plus bas.
Selon l’économiste Arthur Laffer, les recettes publiques sont maximisées à un taux situé entre 0% et 100 % des revenus du contribuable. La fameuse courbe de Laffer montre qu’aux extrêmes, aucune recette fiscale ne serait perçue. À un niveau supérieur au taux « optimal », il devient contre-productif de continuer à augmenter les taux d’imposition, car les gens cherchent à éviter de payer l’impôt.
Selon les dernières données contenues dans le rapport des Statistiques fiscales de 2018 d’Afrique du Sud, une publication conjointe préparée par le Trésor national et le Sars (South African Revenue Service), le pays a une base faible d’imposition des revenus des personnes physiques. La publication révèle que seulement 20 millions de personnes sont assujetties à l’impôt sur le revenu des particuliers, principale source des recettes fiscales du gouvernement.
UNE FISCALITÉ LOURDE SUR LE DOS D’UN PETIT NOMBRE D’INDIVIDUS
Sur les 6,4 millions de personnes susceptibles de soumettre des déclarations d’impôts, le Sars en a recensé 4,9 millions. Si nous décomposons ces chiffres, nous constatons qu’il y a environ 4,3 millions de personnes ayant un revenu imposable supérieur à 70 000 rands (4 380 euros) par an. Ces personnes payent 99,9 % de l’impôt total sur le revenu des particuliers.
Cependant, si nous ventilons davantage les données, nous constatons que 1,3 million de personnes ont un revenu imposable supérieur à 350 000 rands (21 895 euros) par an. Ces personnes représentent 61 % du total de l’impôt sur le revenu des particuliers. Il devrait être clair qu’un nombre extrêmement réduit d’individus porte presque tout le poids de l’État sud-africain sur leurs épaules épuisées.
ÉVITER DE FAIRE FUIR LES FORCES PRODUCTIVES !
Ainsi, le meilleur moyen d’atteindre des objectifs économique et politique n’est pas toujours ce que l’on croit. Augmenter les impôts payés par le petit groupe d’individus au sommet de l’échelle des revenus peut sembler une proposition juste, mais il y a de nombreuses conséquences inattendues.
Principalement, les personnes à revenu élevé sont mobiles et peuvent choisir de vivre dans un environnement fiscal plus favorable. Même si elles ne fuient pas, un taux d’imposition plus élevé réduira leur incitation à créer une nouvelle entreprise et à investir dans le capital humain, et pourrait même les amener à émigrer financièrement.
Des taux de croissance économique plus élevés sont un moyen plus sûr d’élargir la base d’imposition nationale. L’histoire a montré que les économies qui permettent aux citoyens, aussi bien entrepreneurs que travailleurs, de disposer de plus de liberté pour utiliser au mieux leurs compétences et gagner une récompense digne de ce nom tendent à croître plus rapidement et à prospérer.
Le meilleur moyen de stimuler la croissance est de permettre aux gens de travailler, d’épargner et d’investir. Malheureusement, si l’on reste sur le cas de l’Afrique du Sud, les politiques du travail découragent l’embauche de travailleurs peu et faiblement qualifiés.
Des taux d’imposition marginaux élevés et d’autres taxes pernicieuses découragent l’épargne et l’investissement. Lorsque nous combinons toutes les taxes, beaucoup de gens paient plus de 50% de leurs gains annuels. En règle générale, ce sont ces personnes qui financeraient de nouveaux investissements dans l’économie, ce qui créerait de nouveaux emplois essentiels et plus que jamais nécessaires.
Taxer les individus et les entreprises productifs pour redistribuer la richesse réduit les incitations à produire des biens et des services et retarde la croissance. L’histoire a montré que c’est la croissance économique qui permet de réduire la pauvreté et d’accroître les possibilités offertes aux chômeurs, et non la simple redistribution de la richesse.

samedi, mars 09, 2019

Où va la France de Macron en mars 2019 ?


Par Olivier Maurice.

La tribune publiée par Emmanuel Macron et intitulée « Pour une renaissance Européenne » a été froidement accueillie par nos voisins, en particulier par les Allemands qui ont mis un certain temps avant de réagir poliment. Il faut dire qu’elle illustre parfaitement deux particularités bien françaises : celle de faire la leçon et celle de considérer détenir la vérité universelle. En dehors de la forme irritante à laquelle nos partenaires européens ont dû finir par s’habituer, c’est surtout le fond qui a irrité nos voisins et partenaires.

… jamais l’Europe n’a été autant en danger. Le Brexit en est le symbole. Symbole de la crise de l’Europe…

Emmanuel Macron plante le décor en se posant en défenseur de la démocratie et du progrès face au repli nationaliste et il illustre son propos par la sortie du Royaume-Uni. Les dirigeants britanniques en prennent d’ailleurs sérieusement pour leur grade, tout comme leurs électeurs. Menteurs, exploiteurs, manipulateurs, sans projet,… Gageons que les noms d’oiseaux utilisés pour décrire la classe politique britannique seront diversement appréciés outre-Manche, tout comme cette rhétorique étrange qui tente d’expliquer que les Britanniques seraient sortis de l’Europe à la fois par idiotie et pour nuire à celle-ci.

ÉPOUVANTAILS DE DROITE ET DE GAUCHE

Outre la menace nationaliste, c’est un monde bien anxiogène que décrit notre président : celui du retour au passé, à la guerre et à la ruine, celui des stratégies agressives des grandes puissances, des ingérences des géants du numérique, des crises du capitalisme financier, de la fin de la civilisation européenne… tout l’arsenal des épouvantails de droite et de gauche y passe.

Dire d’abord ce qu’est l’Europe […] : la réconciliation d’un continent dévasté […] quel pays peut agir seul face aux stratégies agressives de grandes puissances ? Qui peut prétendre être souverain, seul, face aux géants du numérique ? Comment résisterions-nous aux crises du capitalisme financier sans l’euro, qui est une force pour toute l’Union ?

Et quelle est la solution proposée par Emmanuel Macron ? Tout simplement d’appliquer à toute l’Europe les mesures qu’il vient de mettre en place en France : combattre les fake news, taxer les GAFA, augmenter les normes, favoriser le protectionnisme, généraliser la protection sociale, le salaire minimal, les énergies renouvelables, la suppression des pesticides, augmenter les investissements publics… tout cela à travers un Grand débat organisé à l’échelle européenne.

… Agence européenne de protection des démocraties… interdire le financement des partis politiques européens par des puissances étrangères… bannir d’Internet, par des règles européennes… contrôle rigoureux des frontières… police des frontières commune et un office européen de l’asile… Conseil européen de sécurité intérieure… sanctionner ou interdire en Europe les entreprises qui portent atteinte à nos intérêts stratégiques… bouclier social… salaire minimum européen… prendre la tête du combat écologique…

Bref, à généraliser au niveau du continent tout ce qui plombe l’économie et la société française.

On comprend mieux le sourire pincé de Jean-Claude Juncker ou d’Angela Merkel en lisant ce florilège de bonnes intentions et de saintes croisades venant de la part d’un pays qui vit quasiment en état d’émeute quotidien depuis trois mois suite au ras-le-bol de ses citoyens envers sa politique fiscale. Un pays qui n’a jamais réussi à équilibrer un seul de ses budgets depuis 1974. Un pays qui a voté non en 2004 et dont la politique intérieure tourne autour de l’instrumentalisation de l’Europe à des fins électoralistes, tous partis confondus depuis au moins 40 ans.

QUELLE EUROPE ?

Oui l’Europe est en danger.

Mais le danger vient bien plus de pays comme la France qui considèrent qu’ils ont le droit de piocher impunément dans les poches des pays vertueux pour financer leurs gabegies budgétaires, leurs lubies idéologiques et leur clientélisme chronique. Avant de penser à uniformiser la distribution des surplus de productivité sous forme de politique sociale et de caprices environnementalistes, d’abord faudrait-il que les pays contribuent de manière équivalente à la valorisation de la monnaie commune.

Mais sur l’euro, pas un mot dans la tribune d’Emmanuel Macron. Pas plus que sur d’éventuelles solutions pour régler le problème de la dette qui fragilise l’Europe tout entière.

Pas un mot non plus sur la partie de poker menteur qui a lieu actuellement entre les USA et la Chine et dans laquelle l’Europe est reléguée au rang de simple spectateur. À croire qu’Emmanuel Macron n’a pas compris la nécessité de mettre en place un réel libre échange en remplacement du jeu actuel qui consiste à tricher sur les différences de productivité par le biais de taxes intérieures, de subventions, de franchises et de valorisation artificielle des monnaies.

Il suffit pourtant de commander sur n’importe quel marketplace asiatique un thermomètre culinaire ou une autre babiole électronique, de la voir expédiée par avion et livrée à domicile, le tout pour moins d’un euro, pour comprendre qu’il y a un souci quelque part.

UNE EUROPE SANS DÉFENSE ET SANS DIPLOMATIE

La France se trouve être, à la suite du départ de la Grande-Bretagne, le seul pays européen à posséder l’arme nucléaire, le seul porte-avion du continent (quand il n’est pas en cale sèche), les seuls sous-marins stratégiques et les seules forces armées capables de projection, même si celles-ci sont réduites à peu de chose.

Au lieu de prendre la main sur le sujet de la défense, Emmanuel Macron lance un appel au secours adressé aux Anglais et aux Américains. Et ce après avoir copieusement vilipendé le Brexit et les multinationales quelques lignes auparavant. Comme si la dernière colère de Donald Trump sur le financement de l’OTAN n’avait jamais eu lieu. Comme si les Anglais n’étaient pas sortis de l’Europe aussi pour assurer leur propre sécurité plutôt que de se voir désignés volontaires assujettis à assurer bénévolement celle des autres.

Rien non plus sur la politique extérieure, à part la proposition d’une ouverture vers l’Afrique qui n’intéressera que les pays méditerranéens. Comme si il n’y avait rien à l’ouest, à l’est, au Moyen-Orient, ou en Asie ; rien à part des menaces, des financements politiques occultes et des stratégies commerciales agressives. Étrange conception sélective de la diplomatie qui consiste à oublier ceux qui ne vous plaisent pas.

UN CONSTAT D’ÉCHEC

C’est le portrait d’une Europe repliée sur son passé et qui a peur de tout que nous livre Emmanuel Macron : peur des autres, peur des voisins, peur des migrants, peur du réchauffement climatique, du nucléaire, des pesticides, de la concurrence internationale, du nationalisme… Une Europe vieillissante et isolée. Une Europe sans autre projet que celui de protéger ses valeurs et ses frontières.

Une Europe dont les seuls sujets de préoccupation semblent être de conserver à tout prix les privilèges d’un État-providence payés à crédit. Une Europe obnubilée par ses petites lubies : le bio, l’intelligence artificielle, la chasse aux sorcières climatologiques…

Une tribune qui renforce l’impression d’un décalage immense entre les préoccupations des gens, entre les réels sujets et la politique nombriliste qui ne s’intéresse qu’aux sujets clivants pour lesquels il est facile de s’ériger en donneur de leçons de morale. Décalage et échec, dont la France est malheureusement devenue le symbole pour bon nombre d’Européens.

RETROUVER L’ESPRIT DE CONQUÊTE

Et pourtant, il y a aurait tant de choses à dire, tant de choses à faire pour l’Europe et les Européens dans le monde qui s’ouvre à nous !

Mais pour cela, il faudrait d’abord revenir sur cette soviétisation rampante qui a gagné nombre de pays et qui est devenue un réel cancer détruisant les forces vives du continent. Emmanuel Macron n’a clairement pas compris que si les Britanniques ont quitté le navire, c’est avant tout parce qu’ils ne voulaient plus être régentés par une administration bras armé des activistes et des idiots utiles du collectivisme.

Il n’a pas compris que la guerre froide était terminée depuis maintenant plus de 20 ans, qu’il était temps de tirer un trait sur l’écologisme idéologique, sur l’anticapitalisme primaire, sur le dirigisme centralisateur, sur toutes ces scories héritées des manipulations idéologiques instrumentalisées pour faire la guerre à l’Occident, pour nous faire la guerre… que l’on ne recréera pas l’URSS en Europe, que l’on ne protégera pas les États obèses avec un mur aux frontières, ni avec la prolifération d’agences, de lois et d’administrations.

Pour faire renaître l’Europe, il faut impérativement lui redonner l’esprit de conquête qui était le sien depuis des siècles. Revenir à une Europe des individus, des villages, des régions, des pays. Revenir à une Europe des spécificités régionales, culturelles, culinaires, linguistiques, architecturales, vestimentaires, scolaires, religieuses… plutôt que de vouloir imposer à tout prix un modèle uniforme et centralisé d’une utopie collective et collectiviste.

Retrouver cette liberté, cette diversité et cette aspiration spirituelle et culturelle qui a fait rayonner le continent à travers le monde et que l’utopie de vouloir créer un paradis des prolétaires a sauvagement ravagé, tout comme elle a ravagé la Russie, la Chine et bien d’autres pays.

L’unité de cette lutte réellement révolutionnaire de la classe opprimée combattant pour se créer un paradis sur la terre nous importe plus que l’unité d’opinion des prolétaires sur le paradis du ciel. – Lénine, Socialisme et Religion, décembre 1905

dimanche, janvier 27, 2019

Le libertarianisme pour les nuls


Par Sabine Lula.
(Actuellement étudiante en deuxième année à Sciences Po Rennes, issue de CPGE A/L histoire-géographie, Sabine Lula a habité dans plusieurs pays anglo-saxons).

Lorsqu’on arrive dans un Institut d’Études Politiques, il est normal de se retrouver confronté aux sciences politiques sous toutes leurs formes. Que ce soit par les cours, des rencontres avec des politiciens, des conférences, ou plus simplement par la culture générale ou un engagement militant très actif, on se doit dans un tel milieu d’acquérir une conscience – ou a minima une connaissance – de la vie politique française.

Or l’on peut observer que pour l’écrasante majorité de la population, la politique se définit presque exclusivement par la sacro-sainte distinction entre la droite et la gauche. Même les personnes qui se disent apolitiques se retrouvent forcément projetées dans l’une ou l’autre de ces catégories. Cela entre dans la suite logique du renforcement des gros partis avec l’avènement de la Cinquième République, autour desquels gravitent une multitude de petits partis, plus ou moins à gauche, plus ou moins à droite, aux idéaux écologistes, aux idéaux presque trotskystes, aux velléités indépendantistes ou aux discours eurosceptiques…

Il devient alors difficile de s’y retrouver dans cette jungle politicienne, mais l’aventure peut valoir le coût : non seulement notre culture générale en ressortira forcément enrichie, mais en plus, l’on peut découvrir des pensées très marginales, et pourtant déjà relativement construites, diverses et complexes. On se retrouve intéressé, en proie à la curiosité, et avant d’avoir eu le temps de réaliser, nous voilà à nous renseigner entre deux insomnies à propos du libertarianisme.

Libertarianisme ? Mais quelle est donc cette diablerie ?! Il est très probable que ce concept vous soit inconnu au bataillon, idem pour le mot lui-même. La définir précisément devient alors une tâche des plus ardues. Comme tout bon étudiant qui se respecte, le premier réflexe est de regarder sur le Net (ne mentez pas, c’est ce que nous faisons tous). Mais l’on peut vite déchanter lorsqu’on se retrouve seul face aux milliers d’informations sur lesquelles on tombe. Résumer une pensée construite sur près de deux cents ans, ça fait peur. On craint de laisser des plumes en étudiant ce drôle d’oiseau politique… mais en mettant du cœur à l’ouvrage, il est possible de faire le tri et de réaliser un portrait, qu’on espère le plus fidèle possible, de cette étonnante philosophie du droit.

QUELLE DÉFINITION DONNER AU LIBERTARIANISME ?

Tout d’abord, l’on tombe sur des définitions que nous donnent des dictionnaires en ligne ou des sites scolaires. Ainsi, le libertarianisme est « une philosophie pour laquelle une société juste est une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu d’exercer son plein droit de propriété sur lui-même ainsi que les droits de propriété qu’il a légitimement acquis sur des objets extérieurs » pour Wikipédia, « Une philosophie politique et économique (principalement répandue dans les pays anglo-saxons) qui repose sur la liberté individuelle comme fin et moyen » pour Larousse, ou encore « une philosophie tendant à favoriser au maximum la liberté individuelle, que celle-ci soit conçue comme un droit naturel ou comme le résultat du principe de non-agression. De ce fait, ses partisans, les libertariens, s’opposent à l’étatisme en tant que système fondé sur la coercition, au profit d’une coopération libre et volontaire entre individus » pour le site Wikibéral.

Croiser trois définitions différentes, cela peut suffire pour dégager les grandes lignes d’une idée. On pouvait s’y attendre au vu de son nom, la liberté – individuelle – y prend une place capitale, accompagnée d’une notion particulière de « droit naturel », autrement dit les droits de libertés et de propriétés légitimes. L’État apparait alors comme un danger planant au-dessus de ces libertés. Il convient de relever également le fait que les définitions précisent bien qu’il s’agit d’une philosophie, presque une éthique, voire un mode de vie, plutôt qu’un véritable mouvement politique comme on l’entend en France. On pourrait alors résumer tout cela par une phrase : « Fais ce que tu veux, de ce que tu as, avec ceux qui sont d’accord ».

Une fois cette définition simplifiée posée, l’on peut nous intéresser aux sites à tendance libertarienne, mais aussi aux sources journalistiques. On se retrouve alors confronté ou bien à des informations très détaillées (car réservées aux initiés), ou bien à des articles très peu exhaustifs, parfois au point de ne pas fournir le travail d’investigation attendu de la part d’un journaliste formé dans une grande école. Faire un travail de fond devient nécessaire, pour être sûr de saisir tous les tenants et aboutissants de ce drôle d’oiseau idéologique.

LE LIBERTARIANISME, UNE MAROTTE ANGLO-SAXONNE ?

Comme nous le précise la définition de Larousse, on remarque que ce schéma de pensée libertarien est particulièrement bien implanté dans les pays du Commonwealth. Et pour cause : l’utilitarisme et le pragmatisme, si chers à nos amis anglo-saxons, se reflètent en partie dans le Libertarianisme. L’Éthique de la Liberté, rédigé par Murray Rothbard, en est un exemple assez parlant. « Œuvre de toute une vie », ce livre de philosophie politique fut l’un des premiers à proposer une étude purement praxéologique de la liberté, avec une démarche se voulant raisonnée et logique. Les questions du droit naturel y sont soulevées, ainsi qu’une théorie de la liberté, et une dénonciation d’une influence trop forte de l’État, qui par définition est un obstacle aux libertés individuelles

Outre l’influence de grands intellectuels, parmi lesquels, en plus de Rothbard, nous pouvons citer Charles Murray, Robert Nozick ou encore Ayn Rand, le libertarianisme est également porté dans la sphère anglo-saxonne par la pop culture (l’exemple le plus connu étant la série américaine South Park). Ce « Soft Power libertarien » se traduit par une vague de plus en plus forte de phobie de l’État global, visible dans la multiplication de fictions dystopiques présentant un gouvernement central comme l’Ennemi Absolu, mais aussi dans l’influence des Anonymous ou de Wikileaks, ou encore dans la méfiance qu’a le citoyen moyen dans les médias (seulement 6 % des Américains auraient confiance dans les médias, selon un sondage de 2016).D’un point de vue économique, le libertarianisme privilégie l’approche de l’École autrichienne, avec un rejet de l’État-Providence et de l’interventionnisme économique, ce qui une nouvelle fois le rend naturellement compatible avec la mentalité anglo-saxonne. Et pour preuve, un sondage du Cato Institute estime dans une étude de 2017 qu’entre 20 et 22 % de la population américaine se considère comme libertarienne.
EXISTE-T-IL UN LIBERTARIANISME MADE IN FRANCE ?

La philosophie libertarienne semble donc particulièrement présente chez l’Oncle Sam. Mais qu’en est-il de son implantation en France ? Force est de constater que les idées libertariennes sont très méconnues dans le pays des droits de l’Homme, et pour cause : la mentalité française est davantage dans la persuasion que dans la conviction. On accorde davantage d’importance aux affects et aux sentiments, que nos amis Yankees relaient plutôt au second plan lorsqu’il s’agit de se lancer dans une démarche intellectuelle.

La factualité et le pragmatisme s’importent mal dans un pays où l’on aime avoir des opinions très tranchées et où on rejette la nuance. L’exemple de La Grève d’Ayn Rand est assez parlant : publié en 1957, ce livre écrit par une Américaine d’origine russe ne fut officiellement traduit en France… qu’en 2011. Et ce alors que, selon une étude de la bibliothèque du Congrès américain et du Book of the month club menée dans les années 1990, il s’agirait, après la Bible, du livre le plus influent aux États-Unis.

À cela s’ajoute la très forte conscience politique en France : il y a un grand amour de l’État, ainsi que de la législation, découlant directement du droit romain dont nous sommes encore aujourd’hui les héritiers. Là où la jurisprudence fait bien plus souvent office de loi dans ces systèmes voisins.

Si le bilan dressé en France apparaît de prime abord négatif, on réalise que certaines fondations majeures du libertarianisme moderne viennent tout droit de notre beau pays : la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 jette les bases de ce que l’on nomme aujourd’hui le droit naturel, et Frédéric Bastiat (1801-1850) bénéficie encore aujourd’hui d’une influence certaine et d’une renommée internationale. Mais ses thèses libérales ont tendances à être mal comprises, et donc rejetées par les économistes français modernes.

La méconnaissance du libertarianisme en France peut donc s’expliquer par cette véritable fracture de mentalité : elle illustre à quel point la culture intellectuelle saxonne peut être incompatible avec la française. Mais cela n’est pas une surprise. Après tout n’est pas pour rien que nous avons passé 800 ans à faire la guerre à nos voisins anglois.

D’ACCORD, MAIS CONCRÈTEMENT ? QUELLES SONT LES VALEURS LIBERTARIENNES ?

Pour le libertarien, l’individu lambda est comme Mélenchon : même s’il n’est pas parlementaire, sa personne n’en demeure pas moins sacrée. La société n’a en aucun cas à lui imposer quelque chose, surtout de façon coercitive, du moins tant qu’il ne contrevient pas lui-même au droit naturel d’autrui. Rappelez-vous : « Fais ce que tu veux de ce que tu as avec ceux qui sont d’accord ».

Ainsi, il est le seul décisionnaire de ses mœurs ou de ses actions, et la société n’a pas à le considérer comme étant un être à part pour cela. Il est régi par le principe de non-agression, et n’a le droit de faire preuve de violence qu’en cas de légitime défense, c’est-à-dire quand ses libertés, ou ses propriétés légitimes, sont menacées par quelqu’un d’autre.

Car oui, le libertarien considère, au même titre que la liberté, le droit de propriété comme étant sacré : les objets extérieurs, c’est-à-dire autres que son propre corps, (de l’argent, une maison, un vélo, des vêtements…) obtenus de façon juste, notamment par la vente, l’échange, le troc ou la donation, sont une véritable partie de son être, et ne doivent en aucun cas faire l’objet de dégradations gratuites ou de spoliations. Le libertarien va donc sur ce point s’opposer au libertaire, son très lointain cousin anarchiste qui, lui, prône le partage égalitaire des richesses et des ressources naturelles, tout comme au liberal (terme utilisé en anglais pour désigner un individu aux valeurs socialistes).

Hormis ces constantes qui définissent le libertarianisme, il est particulièrement difficile de dresser un « tableau des valeurs moyennes » des individus libertariens. Tout simplement car leur individualité passe avant le groupe dans lequel on les classe.

Le libertarien apparaît donc dans la majorité des cas un « anti-communautaire », considérant que les particularités d’un individu (sa couleur de peau, son sexe, ses convictions morales et/ou religieuses, etc…) ne doivent en aucun cas ni le priver de ses droits naturels, ni servir de prétexte pour le déresponsabiliser de ses actions, ni à obtenir des privilèges par rapport aux autres. En d’autres termes ? « Le plus grand bonheur de toute minorité : être considérée comme tout le monde, par l’absence d’attention particulière et le plein respect de sa normalité » (Stéphane Geyres).

L’épisode « L’inqualifiable crime de haine de Cartman » de South Park (saison 4 épisode 2), série réalisée par les libertariens Trey Parker et Matt Stone, démontre dans une séquence l’absurdité des Hate Crime Laws, et en quoi elles limitent la véritable égalité entre les individus.

Certes, tout ceci reste encore relativement abstrait, surtout pour quelqu’un de non-initié. Mais heureusement, l’on peut facilement retrouver des documents mis en ligne par les Partis libertariens américains. Celui de la branche californienne a par exemple rendu disponible un schéma qui illustre les valeurs sociétales qu’ils prônent au quotidien.


On observe alors rapidement que le libertarianisme serait une fusion (au sens dragonballien du terme) entre des idéaux économiques abusivement classés à droite (économie de libre-échange, absence d’interventionnisme économique…) et des idéaux sociétaux abusivement classés à gauche (liberté totale d’expression, de culte, liberté sexuelle…).

On peut donc à tort penser qu’il s’agit là d’un « extrême centre », que résume d’ailleurs assez bien le slogan de campagne de Tim Moen (candidat libertarien aux législatives canadiennes 2014) : « Je veux que les couples mariés gays puissent défendre leurs plants de marijuana avec leurs fusils » (d’où le détournement graphique en bandeau de l’article). Or, ce serait faire abstraction de la volonté très forte, quasi viscérale, de se débarrasser du Big Gov et de l’État. C’est oublier qu’il s’agit, du moins en partie, d’un anarchisme, ayant pour volonté première la liberté individuelle : « Ni Dieu ni Maître, sauf si on veut en choisir un nous-mêmes ».

UNE PHILOSOPHIE ANTI-ÉTATISTE ? MAIS ALORS, POURQUOI DES PARTIS ?

Les velléités anarchistes (ou minarchistes) du mouvement peuvent en effet rendre la simple existence de partis libertariens paradoxale. Cependant, nos anti-étatistes préférés savent la justifier : le but premier n’est pas tant de se réunir en organisation politique pour satisfaire des volontés interventionnistes, mais plutôt de pouvoir se regrouper, obtenir une certaine force du nombre afin de pouvoir revendiquer le respect de ses droits naturels.

C’est donc en partie sous le principe de « l’Union fait la force » que l’on a vu dès les années 70 se former des Partis libertariens aux États-Unis, puis en Nouvelle-Zélande et en Pologne dans les années 90. Il faudra attendre les années 2000-2010 pour que le phénomène s’implante en Europe continentale, avec des partis créés en Suède en 2004, en Allemagne en 2009, en Belgique en 2012 et en Suisse en 2014. La France n’est cependant pas en reste, avec la fondation très récente d’un Parti libertarien français en avril 2017.

Ces partis singuliers se font principalement connaître sur Internet, par leurs sites officiels, ou encore des sites parallèles dont l’ambition première est de partager le point de vue des libertariens sur l’actualité (comme le Magazine Reason, qui a près de 450 000 abonnés sur sa page Facebook). Comme ils se plaisent à le dire, leur but est moins de contrôler les gens que de réclamer pour eux-mêmes une plus grande liberté, et donc une réduction de l’État centralisé. Il s’agit là de mener un « combat contre l’ennemi », les étatistes, mais en leur faisant face avec leurs propres armes.

D’ailleurs, comme tout mouvement, c’est autour de divers symboles que se réunissent les sympathisants libertariens. L’un des plus célèbres d’entre eux, le Gadsden Flag, présente un serpent à sonnette noir sur un fond jaune, les deux couleurs associées aux mouvements libertariens. Ce drapeau très ancien, qui remonte à Benjamin Franklin, porte la mention « Don’t tread on me », que l’on pourrait traduire par « Ne me marche pas dessus », ou encore « Bas les pattes ». Le choix du serpent à sonnette n’est pas anodin : animal inoffensif pour l’homme, il n’initie jamais le combat et se montre agressif uniquement si on l’attaque. Il semble donc bien représenter les valeurs libertariennes de droits naturels et de principe de non-agression.

D’autres animaux ont été choisis à travers le globe pour représenter les mouvements libertariens : si le serpent a été conservé en Belgique, nos amis Yankees lui ont préféré le hérisson, qui tente comme il peut de faire face à l’âne démocrate et l’éléphant républicain.

C’est cependant un oiseau qui décore le logo du tout récent Parti libertarien français, ou encore le drapeau officiel du Liberland, micro-Nation autoproclamée entre les frontières serbes et croates. Malgré sa non-reconnaissance par l’ONU, le Liberland, « un État avec le moins d’État possible » fondé le 13 avril 2015, a enregistré plus de 300 000 candidatures à la citoyenneté dès juin 2015. Ce projet ambitieux et farfelu de créer des nations libertariennes ouvertes à tous est également un symbole qui peut rassembler, parfois avec plus de force que les partis eux-mêmes, des libertariens du monde entier.

MAIS S’ILS SONT DÉJÀ AUSSI NOMBREUX, COMMENT ÇA SE FAIT QU’ON N’EN ENTENDE PAS PLUS PARLER ?

Il est vrai que ce que l’on pourrait abusivement appeler un Homo Libertarianicus n’est pas une espèce très répandue, du moins dans la sphère publique française. Plusieurs raisons peuvent être soulevées : tout d’abord, et vous vous en êtes sûrement rendus compte à la lecture de cet article laborieux, la philosophie libertarienne est d’une complexité singulière, dont les premiers fondements dateraient de la toute fin du XVIIIe et des Lumières. Or, s’il est très difficile d’appréhender une pensée qui s’est continuellement construite depuis plus de 200 ans, il l’est encore davantage de réussir à bien la vulgariser et à la rendre accessible au citoyen lambda.

De plus, le libertarien, en accord avec sa philosophie, n’est pas du genre à la partager avec ceux qui ne le souhaitent pas. Il n’est pas constamment à évangéliser comme le feraient d’autres groupes militants, bien qu’il soit tout à fait disposé à expliquer son opinion lorsque c’est nécessaire ou que ça lui est demandé. Cela est d’autant plus vrai en France où le mouvement reste encore marginal, et où la faible diffusion de cette philosophie rend sa compréhension difficile.

Si l’on veut saisir tous les tenants et les aboutissants de ce schéma de pensée, il devient donc nécessaire d’entreprendre un travail de recherches et de lectures personnels…



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