Quand je dis que l'on ne peut voter la tête dans un sac, c'est bien pour montrer à tous ceux qui se veulent démocrates, toute l'inanité de leur credo du moins à notre époque?
La démocratie ne peut exister s'il n'y a pas une totale transparence autour de tout ce qui accompagne, qui fait un choix. Et encore continue-t-elle à être toute relative car l'entendement n'est pas le même pour toutes les personnes. Je crois même qu'il est différent pour chacun d'entre nous. Tout ceci me laisse donc à penser que la démocratie ne peut exister. Et elle n'est qu'un alibi qui permet aux politiciens et chacun à leur tour de légitimer leurs actions. Que chacun en soit bien conscient.
Et l'exemple entre autres, du projet de constitution européenne en est un exemple flagrant. On produit un texte abscons et on le soumet au vote référendaire en 2004. Il n'y a que des technocrates qui pouvaient penser, Giscard d'Estaing en tête, que les français allaient l'approuver et dans le fond et dans la forme. Mais c'était compter sans le réflexe "franchouillard" qui, pour une fois nous a "sauvé". Echaudés par les "petites lignes" spoliatrices des contrats d'assurances, les français ont - c'est du moins mon avis - voté "NON" dans leur grande majorité, justement parce qu'ils se méfiaient à juste titre d'un texte incompréhensible pour eux. Et plus la campagne pour ce référendum perdurait, plus les gens s'en tenaient à l'expression de ce vote. En janvier 2004, le "OUI" serait passé, en octobre 2004, cela aurait été 60% de "NON" que nous aurions eu . J'ai lu ce projet et trop de choses y étaient inacceptables pour moi. Je me suis battu et j'ai essayé en provoquant et animant des réunions publiques d'être le prosélyte de ce "NON". Et que l'on ne s'y trompe pas, c'est devenu un "NON" à la technocratie. Et l'on voit bien ce que les politiciens vont faire de ce "NON". C'est bien représentatif de ce que l'"on" (le politicien) fait de la démocratie. Pour moi celle-ci ne devrait exister - et encore - que réservée à un aréopage de sages pour prémunir la nation d'un despotisme qui deviendrait liberticide si outrances.
Alors par quoi remplacer la démocratie pour régir notre beau pays ? Je crois que cela ne peut-être que par un despotisme éclairé et justement tempéré par un conseil de sages. Mais tout cela n'est "vivable" que si l'Etat limite son action à ses fonctions régaliennes. C'est ce dont nous avons besoin et ce que réclament les libéraux, du moins les vrais. Laisser faire les gens entre eux et "sécuriser" les "contrats" passés entre eux. Et dans une certaine mesure, c'est ce à quoi l'on assiste en Chine, pour ceux qui veulent voir les résultats d'une telle politique. Un régime de fer pour empêcher de transgresser les règles imposées par les "contrats", mais après que les individus s'entendent entre eux. Et l'on voit bien que par ajustements successifs, les équilibres se font et vont continuer à se faire sur le marché qui aujourd'hui ne peut-être que mondial. Et "l'étalon" de référence c'est le seul travail et le capital, rien d'autre. Mais cela conduit aussi à un équilibre dans la tête de ceux qui sont régis par de telles règles. Ils savent que s'ils travaillent plus et prennent aussi le risque d'entreprendre, ils élèveront leur condition. Et ceci quels qu'ils soient et de quelques origines qu'ils soient. Est-ce le cas en France aujourd'hui dans notre "société" ? Et comment la démocratie est-elle - comment d'ailleurs pourrait-elle - être appliquée dans cette Chine de près d'un milliard et demi d'habitants et de niveaux "intellectuels" tellement différents ?
Tout ceci montre bien que pour le seul "bien du plus grand nombre" et la capacité d'évolution des individus pris dans leur véritable individualité, la démocratie n'est pas une condition obligatoire. Et à partir de ce que l'on voit en faire en France par les "politiques", cette démocratie n'est qu'un mot qui finit, comme on le voit, qu'à servir à manipuler et à contraindre. Et comme on le voit aujourd'hui en France, dans la mauvaise direction. Mais comme le disait Lafontaine, "tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle casse". Les aménagements de ce constructivisme qui croyait ne plus avoir de fin, finit par montrer non seulement des limites, mais le rend de plus en plus irréformable. Et quand un "système" devient de plus en plus figé et à la fois irréformable, il n'existe plus que la solution de tout mettre à terre et de rebâtir depuis "zéro". Cela va peut-être être une chance pour la France. Cela va certainement donner le vertige à beaucoup de français, mais au même titre qu'à l'animal que l'on tient encagé et qui est brutalement et enfin, renvoyé à la nature. Il va s'adapter. Les français le feront aussi et ce sera un bien pour notre nation. C'est la force des choses. Et cela montrera s'il en était encore besoin que le mot démocratie n'était qu'une "tournure d'esprit" permettant à des individus d'en manipuler d'autres sous l'alibi de la recherche d'un fallacieux "intérêt collectif", mais qui n'est en fait que la "défense" d'un intérêt corporatiste, celui de la classe politique.
dimanche, novembre 25, 2007
dimanche, novembre 11, 2007
Vous avez dit "blocage" pour les Universités françaises ?
Et l’on recommence, en particulier dans les universités, ce qui s’est passé au début de l’année 2006 lors du CPE. Assemblées générales fantoches et complaisance pour ne pas dire complicité de certains directeurs et médias et voilà l’université fermée !
Ce sont moins de 5 % des acteurs de l’université (étudiants, professeurs, directeurs) qui véritablement bloqueraient ces universités. Pour un spectateur extérieur cela peut paraître irréaliste, mais cela traduit bien, une fois de plus, la société française.
Quand on sait que c’est plus de la moitié des jeunes, donc des étudiants, qui auraient voté pour Sarkozy et son programme de réformes et en particulier pour l’autonomie des universités comme partout dans le monde occidental, cela peut paraître surréaliste que de ne pas voir s’exprimer, dans ces temps d’agitation étudiante, tous ceux qui, il n’y a pas si longtemps, la voulaient dans les urnes.
Je ne parle pas de les voir s’exprimer dans les grands médias - tenus par les forces de gauche, - mais de s’exprimer en allant « foutre une raclée » et en les sortant d’une enceinte où ils ne devraient pas être, à ces groupuscules de quelques dizaines d’individus.
Peur et docilité de français dans la soumission.
Docilité dans la soumission. Docilité dans le politiquement correct véhiculé par les médias avec la complaisance de la plupart de nos hommes politiques. Il serait de « mauvais ton » qu’un seul des 95% des acteurs restant se rebelle et avec la même agressivité combative que ces groupuscules, contre ce diktat d’une ultra-minorité.
Et pourtant empêcher cette chienlit pour les citoyens majeurs que sont la plupart des étudiants et professeurs ce serait bien faire preuve de civisme. Contre l’illégalité c’est aussi à chacun de remonter ses manches, de prendre ses responsabilités et de foutre dehors ceux qui s’arrogent, par des parodies de démocraties, de troubler impunément l’ordre public.
Demain, tous ces étudiants qui pleurent que leurs universités soient fermées et qui de ce fait ne peuvent étudier, devront faire preuve d’une autre combativité et d’une autre détermination dans leur vie d’individus dans le monde qui les attend. Et faire le coup de poing pour défendre leur »bien » qui est l’enseignement supérieur public, n’est pas, ne doit pas être répréhensible. Alors pourquoi, nous, autres citoyens, ne voyons-nous rien venir ?
Il semblerait donc en l’espèce que tous ces « étudiants » n’auraient rien à défendre. Que pour la grande majorité d’entre eux, ils n’attendent rien de leurs études supérieures à l’Université, qu’ils seraient là que pour avoir une peau d’âne dont chacun d’entre eux sait bien la perte de pertinence et de valeur.
Car enfin si ces études représentaient quelque chose à leurs yeux, il y a longtemps qu’ils se seraient occupé de faire le ménage, même à coup de barre de fer parmi ceux qui les prennent en otage. Attendent-ils que ce soit le Président de la République, en personne, qui les appellent solennellement à se révolter et à prendre les armes pour faire valoir leurs droits aujourd’hui bafoués ?
Et là pour une fois ce ne serait pas une mauvaise chose. Pourquoi ce serait toujours aux autres et à la police de monter au créneau, alors que ces provocateurs n’attendent que cela et la « bavure » ou l’incident éventuel à la Malik Oussekine, pour changer de sujet et faire oublier le fond. « Etudiants, prenez vos propres affaires en mains et montrez-nous que vous tenez à une université libre où la seule chose que vous désirez y trouver c’est le savoir et le savoir-faire ! » aurait franchement de l’allure.
Mais le principal problème de tous ces étudiants, ne serait-ce pas d’abord la peur. Peur de ne pas être dans le politiquement correct, peur pour leur intégrité physique dans une confrontation avec d’autres jeunes embrigadés qui eux ne l’ont pas. Peur de la mondialisation contre laquelle, il demandent (là dans leur plus grande majorité) à l’Etat de les protéger. Attendant encore une fois tout des autres.
Aujourd’hui c’est d’abord à eux qu’il appartient de relever la tête et de défendre ce en quoi ils croient. Et ce sera là le premier pas vers leur autonomie et leur liberté d’individu. Et ce sera d’abord pour eux le début de la confiance en eux, dont il leur faudra immanquablement faire preuve, dans les années à venir pour seulement vivre, dans la mondialisation inéluctable à laquelle ils seront confrontés. Cela c’est une certitude.
Ce sont moins de 5 % des acteurs de l’université (étudiants, professeurs, directeurs) qui véritablement bloqueraient ces universités. Pour un spectateur extérieur cela peut paraître irréaliste, mais cela traduit bien, une fois de plus, la société française.
Quand on sait que c’est plus de la moitié des jeunes, donc des étudiants, qui auraient voté pour Sarkozy et son programme de réformes et en particulier pour l’autonomie des universités comme partout dans le monde occidental, cela peut paraître surréaliste que de ne pas voir s’exprimer, dans ces temps d’agitation étudiante, tous ceux qui, il n’y a pas si longtemps, la voulaient dans les urnes.
Je ne parle pas de les voir s’exprimer dans les grands médias - tenus par les forces de gauche, - mais de s’exprimer en allant « foutre une raclée » et en les sortant d’une enceinte où ils ne devraient pas être, à ces groupuscules de quelques dizaines d’individus.
Peur et docilité de français dans la soumission.
Docilité dans la soumission. Docilité dans le politiquement correct véhiculé par les médias avec la complaisance de la plupart de nos hommes politiques. Il serait de « mauvais ton » qu’un seul des 95% des acteurs restant se rebelle et avec la même agressivité combative que ces groupuscules, contre ce diktat d’une ultra-minorité.
Et pourtant empêcher cette chienlit pour les citoyens majeurs que sont la plupart des étudiants et professeurs ce serait bien faire preuve de civisme. Contre l’illégalité c’est aussi à chacun de remonter ses manches, de prendre ses responsabilités et de foutre dehors ceux qui s’arrogent, par des parodies de démocraties, de troubler impunément l’ordre public.
Demain, tous ces étudiants qui pleurent que leurs universités soient fermées et qui de ce fait ne peuvent étudier, devront faire preuve d’une autre combativité et d’une autre détermination dans leur vie d’individus dans le monde qui les attend. Et faire le coup de poing pour défendre leur »bien » qui est l’enseignement supérieur public, n’est pas, ne doit pas être répréhensible. Alors pourquoi, nous, autres citoyens, ne voyons-nous rien venir ?
Il semblerait donc en l’espèce que tous ces « étudiants » n’auraient rien à défendre. Que pour la grande majorité d’entre eux, ils n’attendent rien de leurs études supérieures à l’Université, qu’ils seraient là que pour avoir une peau d’âne dont chacun d’entre eux sait bien la perte de pertinence et de valeur.
Car enfin si ces études représentaient quelque chose à leurs yeux, il y a longtemps qu’ils se seraient occupé de faire le ménage, même à coup de barre de fer parmi ceux qui les prennent en otage. Attendent-ils que ce soit le Président de la République, en personne, qui les appellent solennellement à se révolter et à prendre les armes pour faire valoir leurs droits aujourd’hui bafoués ?
Et là pour une fois ce ne serait pas une mauvaise chose. Pourquoi ce serait toujours aux autres et à la police de monter au créneau, alors que ces provocateurs n’attendent que cela et la « bavure » ou l’incident éventuel à la Malik Oussekine, pour changer de sujet et faire oublier le fond. « Etudiants, prenez vos propres affaires en mains et montrez-nous que vous tenez à une université libre où la seule chose que vous désirez y trouver c’est le savoir et le savoir-faire ! » aurait franchement de l’allure.
Mais le principal problème de tous ces étudiants, ne serait-ce pas d’abord la peur. Peur de ne pas être dans le politiquement correct, peur pour leur intégrité physique dans une confrontation avec d’autres jeunes embrigadés qui eux ne l’ont pas. Peur de la mondialisation contre laquelle, il demandent (là dans leur plus grande majorité) à l’Etat de les protéger. Attendant encore une fois tout des autres.
Aujourd’hui c’est d’abord à eux qu’il appartient de relever la tête et de défendre ce en quoi ils croient. Et ce sera là le premier pas vers leur autonomie et leur liberté d’individu. Et ce sera d’abord pour eux le début de la confiance en eux, dont il leur faudra immanquablement faire preuve, dans les années à venir pour seulement vivre, dans la mondialisation inéluctable à laquelle ils seront confrontés. Cela c’est une certitude.
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