vendredi, avril 07, 2006

La France est-elle encore gouvernable ?

Dans son article paru dans le Québécois Libre, le 15 juillet dernier, Jean-Louis Caccomo, prenait acte du « Naufrage de l’Europe politique » après le NON français au référendum du 29 mai 2005 :

« Les résultats du référendum ont été récupérés et interprétés par la gauche comme une victoire contre le libéralisme et une défaite d'un gouvernement considéré comme antisocial. Pourtant, dans ce pays qui se gargarise de la qualité de son débat démocratique, jamais la parole n'a vraiment été donnée aux libéraux. Elle n'est pas plus donné aujourd'hui à ces libéraux qui, loin d'approuver le projet de traité constitutionnel, étaient résolument dans le camp des rebelles pour défendre un non libéral. Mais, ce sont précisément ceux qui dénoncent la « pensée unique » qui nous enferment dans une grille de lecture à sens unique: que le gouvernement soit de gauche ou de droite, quand il essuie un échec dans ce pays, c'est qu'il n'a pas assez fait de « social ».

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Et contrairement à toutes attentes démocratiques, les politiciens français veulent rester sourds à l’appel de tous les français à avoir enfin à leur disposition un bulletin de vote libéral. Personne ne pourra me faire croire, avec la circulation de l’information que nous connaissons, qu’aucun d’entre eux n’ait jamais entendu parler de cette pensée qui gagne et fait gagner les populations de l’ensemble des pays occidentaux. Alors pourquoi une telle attitude ?

Au contraire, certains d’entre eux se targuent d’être les défenseurs du libéralisme pour mieux l’étouffer, comme on le voit avec la manœuvre de « 82 » d’entre les députés UMP qui se regroupent dans un « mouvement pour la réforme libérale » alors que dans le même temps toutes les actions et toutes les décisions prises par ce parti relèvent du plus parfait collectivisme étatique et qu’aucun d’entre ces « 82 » ne voient rien à y redire. Et leurs comparses de gauche vont mêmes jusqu’à les qualifier de mener une politique ultra- ou néo-libérale, alors que rien dans la politique actuelle de la France ne justifie un tel qualificatif.

Et c’est donc bien là où est le problème de la France, il n’y a aucune opposition à toute la classe politicienne française qui, sous couvert de politique sociale-démocrate, mène depuis 30 ans un combat d’arrière-garde dans le seul but de garder leurs prébendes. Comment permettre à la France de s’en sortir sans attendre la banqueroute ? Cela passe par la création d’un véritable parti libéral qui puisse offrir cette alternative mais dont la première tâche dans ces fameux « 100 jours » sera d’interdire aux agents de l’état de cesser leur travail et de procéder au blocage d’un quelconque « service public » comme peuvent l’être l’Université ou les Transports par exemple.

A l’appel des syndicats ce sera, pour ce « casus belli » autrement plus important pour eux que la mesurette du CPE, 10 millions de personnes dans la rue, tant le secteur public est omniprésent en France. Et des dizaines de milliers de radiations de la fonction publique devrons suivre. Nous ne pouvons manifestement et à la lumière des mouvements actuels, faire autrement. Aucun français capable de voir et raisonner peut croire que la réforme, dans notre pays, passerait par une négociation avec les forces conservatrices de gauche telle que nous les voyons actuellement. Il faudra donc en faire l’économie, sauf d’être, à court terme en cessation de paiement, ce qui immanquablement coûterait encore plus cher à tous les français et en particulier à ceux vivant dans la précarité.

samedi, avril 01, 2006

Que les choses soient claires !

Dans les arts martiaux il faut s’appuyer sur la force et le poids de son opposition.

En politique si l’on veut obtenir la fin, il ne me semble pas pragmatique que de vouloir foncer tête baissée dans un mur . Ce serait immanquablement la tête qui trinquerait et cela serait dommage. Or que se passe-t-il aujourd’hui en France dans un pays totalement et depuis plus de trente années, manipulé par les idées autant subversives qu’utopiques que sont celles de la gauche ? Nous restons dans un alternative obligée, gauche/pseudo-droite qui fait que nous « tournons en rond ».

Si en 2007 nous n’en sommes qu’à choisir entre ceux que ces « bons commentateurs politiques » désignent à nos suffrages et là encore par la manipulation qu’ont les médias sur nous, tout le monde sait bien que 2007-2012 restera de la même veine que 2002-2007 et en plus paralysé par la violence des rues. Il faudra bien pourtant en sortir. Si de plus, aux législatives qui suivront « nous » rêvons d’une coalision « droite-gauche » à l’allemande – et encore l’Allemagne va-t-elle se satisfaire d’un tel mariage sur le moyen terme, rien n’est moins sur – en France c’est proprement impossible.

Alors il faut, toujours à mon avis, que les français qui veulent – et les élections de 2002, 2004 et 2005 l’ont montré – que l’ont arrête la spirale infernale, en votant hors des sentiers battus. Et c’est bien là une vertu de notre système démocratique que de pouvoir, alors que tout semble perdu, avoir une voie de recours. Et les français ont prouvé ces 5 dernières années qu’il y avait un chemin. Ce chemin, personne ne leur a montré puisque justement personne, dans tout le « jeu » de toute la classe politique, y avait intérêt. Et quel signal ont-ils donné ?

En 2002 ils ont mis radicalement fin à l’expérience socialiste. En 2004, voyant que la pseudo-droite ne tenait pas ses promesses et était incapable de gouverner la France, par manque de courage et surtout par manque de solutions dans leurs pensées, les a sanctionné sévèrement au printemps lors des élections européennes et régionales. Et ce n’était là pas chose facile quand vous n’aviez le choix qu’entre blanc-bonnet et bonnet-blanc. Le destin leur a été favorable quand tous ces « beaux-messieurs », en mai 2005 ont essayé de faire « monter » le pouvoir entre les mains de technocrates étrangers, en faisant front commun pour le OUI. Et là, il y avait un vote utile pour leur dire à tous un gros NON.

Ce fut fait à près de 55% par près de 70% de votants. Bel exercice de la démocratie où, en répondant à coté des questions posées – faute de les voir posées comme il faut – les électeurs français se sont exprimés clairement.

Aujourd’hui – en 2007 plutôt – pourrons-nous « sortir de notre chapeau » un candidat providentiel qui ne soit pas « à la soupe » de nos partis de gouvernement ? « Ils » savent bien que non et les électeurs aussi. Il faudrait que le « St –Esprit » anime les électeurs et les rassemble sur un être neuf pour être Président de la République Française. Ce qui obligatoirement sifflera la fin de la récréation pour tous ceux qui se « jouent de la France » depuis 30 ans ! Nos gouvernants actuels, entre leurs utopies et leurs manques de courage ne sont capables de rien. Sauf de les sortir du jeu, rien ne changera en France tant ils sont sourds à ce que souhaite la grande majorité silencieuse.

Y a-t-il un autre chemin pour sortir de leurs « griffes » ? Pour ma part je ne le crois pas ? Quel vote unanime se sera pour donner un signal fort à ceux qui prétendent gouverner la France, que la France justement veut rejoindre les pays développés qui gagnent et tourner le dos définitivement et à son tour à cette fausse « idéologie » qu’est la sociale-démocratie que tout le monde voit bien n’enrichir que les nantis de l’emploi !

Et si d'aventures, ce "candidat sorti de nulle part" était Président de la République, je ne pense pas une seule minute qu’il puisse être pire que Jacques Chirac, ni que ceux qui l’ont précédé depuis trop d’années.

Ce ne sera qu’après ce vote que « tous » veulent nous interdire que la France pourra s’émanciper et se reconstruire, car il est encore temps. D’abord pour notre jeunesse et aussi pour la France et pour tous ceux qui vivent sur notre territoire.

Dieu soit du tout loué.