Beaucoup trouvent cette campagne électorale pauvre et affligeante. Mais cela fait des décennies qu’il en est ainsi. Pourquoi ? Parce que nos politiques ne veulent pas entrer en matière sur les vrais problèmes de la France, ni que se fasse la moindre réforme qui leur ferait perdre à eux et ceux qui véritablement commandent en France, leurs capacités de vivre à nos dépends.
Amis lecteurs, je ne vais pas vous retracer la situation financière des pays de l’Europe du Sud que vous connaissez comme moi. Ni les solutions que les prêteurs imposent à leurs débiteurs. Vaut-il mieux faire des réformes à chaud plutôt que de les anticiper radicalement mais en étant maître de ses mouvements ? Si rien n’est fait en France le chemin est tout tracé. Et il y a des chances que cela soit ainsi car ce qu’il importe d’éradiquer, c’est justement ceux qui sucent le sang de la France, mais ce sont aussi et malheureusement pour nous, ceux qui sont aux commandes politiques de notre pays. N’y aura-t-il qu’une révolution sanglante pour les chasser ?
Parce que tout le monde sait les problèmes de la France. Et pour chacun de ces problèmes il n’y a qu’une solution et il faudra bien un jour qu’un nouvel homme d’Etat le dise haut et fort, afin que les français puissent avoir le choix de voter pour ces solutions. Je pense en préambule que Marine Le Pen et en 2012, a déjà la capacité d’aller dans ce sens en permettant de sortir le PS et l’UMP qui sont les principaux verrous de la moindre réforme. Après cette élection au suffrage universel (et l’on a pu voir en 2005 comment les français ont voté, même si leurs votes leur ont été volés) cela risque bien de devenir plus difficile. Surtout quand ceux qui nous affament nous aurons précipité encore un peu plus dans les affres technocratiques de l’Europe entre autres, notre seule solution – mais elle aura immanquablement lieu tant les peuples ne peuvent être indéfiniment muselés – sera de faire un printemps français en faisant la révolution dans la rue. La voie démocratique sera moins permise qu’aujourd’hui.
Ne nous y trompons pas, nulle part dans le monde, les peuples ne sont restés indéfiniment sous la coupe de régimes, non seulement de plus en plus liberticides mais aussi confiscatoires du travail et de la propriété individuelle. Alors que faut-il pour redonner à notre pays un « tour » vivable ?
D’abord et c’est le premier verrou à faire sauter, il importe de réduire drastiquement le poids de l’Etat. Tout le monde le sait et si rien n’est fait dans ce sens, c’est que ceux qui tirent les ficelles de la vie politique en France, ce sont eux qui sont les profiteurs de ce système. J’ai cité la nomenklatura de la Fonction publique. Les comparaisons avec nos partenaires européens ou avec tous les autres pays du monde le montrent, 56% de prélèvements étatiques sont à la limite du supportable et acculés comme ils le sont aujourd’hui, les seules solutions qu’ont nos duettistes de l’UMP et du PS et leurs donneurs d’ordre, c’est de faire encore croître ce montant.
Donc pour réduire le poids de l’Etat, ce n’est pas ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux qui déjà pour eux n’est pas bien sur acceptable, mais de réduire d’au moins 2 millions d’individus au terme des 2 prochaines années l’ensemble du personnel étatique ou des collectivités territoriales. Cela c’est le but à atteindre rapidement. Comment ? Là est le principal problème. D’abord en prenant un décret interdisant le droit de grève chez tous ceux qui sont tenants d’un service public afin qu’ils n’aient pas la prétention et encore une fois de bloquer la France pour la prendre en otage, « un pistolet sur la tempe ». La permanence de nos services publics est un droit inaliénable des citoyens et d’abord celui de pouvoir travailler.
Ensuite il importe et c’est bien normal que personne en France et encore plus dans ceux qui doivent être au service des français, bénéficient d’un emploi à vie si leur travail n’est pas ou n’est plus efficient sur ce plan. Ou ils évoluent où l’Etat a besoin d’eux ou ils quittent leurs « emplois ». L’Etat, c’est à dire les français ne peuvent plus payer des gens à ne rien faire. Surtout à crédit sur les générations à venir. A contrario, dans d’autres services comme la police ou chez les infirmières par exemple, des emplois seraient à prendre.
A côté de tous ces emplois étatiques ou de collectivités territoriales, il importe aussi à tous les établissements publics, l’Etat d’abord, mais aussi les communes, les Conseils généraux ou régionaux etc d’arrêter de subventionner des associations qui leur permettent de faire vivre des centaines de milliers de personnes qui sont, d’abord et avant tout, leurs clientèles électorales. Cela se passe hors de tout contrôle démocratique et cela aussi, hormis le coût prohibitif de ces dépenses dans la période que nous vivons, est inacceptable et il importe, par la loi, d’y mettre un terme rapidement. Les milliards d’euros de subventions aux syndicats en font bien évidemment parties. Les français n’ont pas à être ponctionnés contre leurs volontés pour des causes qu’ils réfutent bien souvent. Le surcroît de ressources, chez les citoyens, que ces diminutions d’impôts vont leur laisser, vont leur permettre d’adhérer – s’ils le souhaitent – qui à ces associations, qui à ces syndicats, ce qui n’est manifestement pas le cas actuellement. Et ce ne sera que justice et bonne gestion gouvernementale.
Ensuite, ces blocages levés, il importe de relancer l’économie de la France, surtout que par hypothèse comme nous venons de le voir, ce sont 2 millions de plus de demandeurs d’emplois qui vont se retrouver sur le marché du travail. Ces dizaines de milliers de TPE, PME dont nous avons besoin, est-ce les impécunieux qui vont les créer, non bien sur car s’ils l’avaient pu, ils l’auraient fait depuis longtemps. Non, ceux qui vont créer ces entreprises ce sont et les riches qui en ont les moyens et tous ceux qui aspirent à devenir riches, la jeunesse formée et capable entre autres. Il importe donc à l’Etat non seulement de montrer les riches en exemple, mais de les favoriser et inciter dans les écoles à leur imitation. Dire que l’argent ne fait pas le bonheur est juste mais ne tombons pas dans le syllogisme. L’argent est le salaire et la reconnaissance du travail effectué. Se passer d’argent et abandonner personnellement le fruit de son travail à une entité supérieure, fusse-t-elle l’Etat, c’est accepter de vivre en esclave, ni plus ni moins. L’exil de ceux qui quittent la France par centaines de milliers en ce moment sera stoppé. Ce sont eux le devenir de notre pays. La France a crucialement besoin d’eux.
Il est sur que la France, montrant du doigt depuis des générations, ceux qui sont riches, il va être difficile de remonter cette pente, mais c’est une évidence tellement énorme, que si nos hommes politiques disent personnellement cette vérité aux français, il ne faudra pas longtemps pour que la plupart s’en convainquent ! Et la réhabilitation du travail dans la population passe par le récompenser. La tranche d’impôt la plus haute doit rester 40% ce qui n’est déjà pas mal et le « bouclier fiscal » doit limiter à 50% de l’ensemble des revenus, leur imposition maximale et être là, inscrits dans la Constitution. L’impôt sur les sociétés doit être ramené pour toutes les entreprises à 10% (garantie sur les 10 prochaines années) de leurs bénéfices et sans s’occuper de ce que les propriétaires vont faire avec leurs bénéfices nets d’impôts. S’il est intéressant pour eux de créer des entreprises en France, il le feront. Le plus important pour la France c’est la création d’entreprises et les millions d’emplois qui vont avec. Et vite.
Le deuxième écueil à la création d’emplois en France, après avoir retrouvé des entrepreneurs est notre code du travail. L’entrepreneur doit pouvoir décider seul et sans contrainte d’embaucher ou de licencier. C’est la première de ses libertés. Ensuite le salaire minimum doit être aboli car chaque situation d’emploi est différente et doit se négocier entre le donneur d’ordre et le salarié. Il est le reflet de l’offre de chacun des signataires et le seul moyen déjà pour que chacun soit employable, même ceux qui sont analphabètes ou partiellement capables. C’est ce contrat et lui seul qui doit être protégé. D’aucun vont nous dire que « les partenaires sociaux » devraient s’asseoir autour d’une table pour réformer ce code du travail. Ceux qui tiennent un tel langage ne veulent-ils pas seulement rester dans le statu quo ? Bien sur que si, parce que si ce devait être le cas, l’analyse de ses milliers de pages mettraient plus de 100 ans, surtout quand certains, comme on le voit, veulent plus que tout, que rien ne bouge.
C’est dans leur entier que ces lois et ce code doivent être révoqués d’un trait de plume. Bien sur, avec une désinformation maximale, tous ceux auxquels ont aura enlevé leurs os vont descendre dans la rue. Pour contester les décisions qui pourtant auront été prises par une majorité de français lors d’élections. Mais c’est un passage obligé pour que la France se redresse et ceux qui n’ont rien à faire dans la rue devront être punis, déjà en perdant leurs emplois, surtout les agents de l’Etat et des collectivités publiques protégés par leur statut inique actuel. La situation que nous connaissons et depuis des décennies, empêche que les plus pauvres d’entre nous puisse vivre normalement et ceci puisque 80% des ressources que l’Etat devrait leur allouer sont captées par cette nomenklatura profiteuse. Avec un moratoire de 3 ans par exemple, une aide non taxable et non imposable devrait être allouée à tous ceux en dessous d’un certain seuil de revenus.
Avec les économies par milliards faites plus haut, ce sera un jeu d’enfant que de les financer. Et l’économie repartant à coup sur cela va forcément apporter un véritable et nouvel équilibre des comptes sociaux. Si 5 millions d’emplois nouveaux sont crées en France, c’est la France qui va être complètement bouleversée. Dans le même temps il importera que l’orthodoxie budgétaire soit respectée. Ni l’Etat ni la moindre collectivité publique ne devront structurellement être déficitaires. C’est cela qu’il importera d’écrire dans la Constitution. Et à temps de toucher à la Constitution profitons en pour y supprimer le « principe de précaution ». Rien ne s’est fait ni ne se fera dans notre monde, sans prise de risque. Il ne faut rien comprendre ni à la vie ni à l’économie en pensant le contraire.
Commençons par réaliser les mesures ci-dessus afin de remettre les choses à l’endroit et pouvoir ainsi diriger les aides nécessaires aux plus pauvres, vers les véritables nécessiteux. Mais pour qu’une société fonctionne, il importe aussi que l’Etat fasse respecter d’autres règles naturelles. C’est le respect de la propriété privée et de la sécurité due à chacun que l’Etat devra faire fonctionner en dehors de tout arbitraire. 50.000 places de prisons supplémentaires devront être construites dans un très bref délai dans des zones inhabitées en France et les employés nécessaires à leur bon fonctionnement être recrutés et formés. Et ces places de prison, ne doivent pas être des « lieux de résidence confortable» pour ceux qui y seront enfermés. Ce serait injuste pour ceux qui respectent les lois. Et partant de là et si c’est nécessaire avec le concours de l’armée, l’ensemble des zones de non droit doivent être reconquises en moins d’une année. Définitivement. Il est tout aussi inadmissible que ceux qui restent chez eux à ne rien faire vivent mieux que ceux qui travaillent, comme ceux qui vivent en prison y soit mieux que ceux qui respectent les lois. Notre sens commun est vraiment dévoyé, ne trouvez vous pas ?
Tout cela doit s’accompagner d’une véritable maîtrise de l’immigration et l’ensemble des services sociaux de la France ne doit profiter qu’à ses ayant-droits et/ou aux français. Ainsi tous les émigrés clandestins n’auront plus aucun intérêt à venir en France sans avoir au préalable fait le nécessaire et justifié de leurs moyens de subsister et de leur capacité de se faire soigner. Cela impose un véritable contrôle non seulement aux frontières mais encore par des opérations volantes et importantes dans la durée au sein de la population. Les français doivent être protégés d’une certaine forme d’envahissement inacceptable. C’est là aussi une mesure primordiale pour qu’ils aient confiance dans leur pays et donnent le meilleur d’eux-même, d’ailleurs pour eux.
Enfin la question peut être de savoir si je souhaite, en tant que libéral, protéger la France de produits d’importation qui empêchent les emplois, à la fois de perdurer ou de se créer en France. Dans l’état de la globalisation mondiale que nous connaissons, oui je le souhaite. En effet si je sais qu’il y a une certaine réciprocité entre ce que nous achetons et exportons dans certains pays. Je sais aussi que les français ont ainsi la possibilité d’acquérir des biens de consommation courante à bas prix, mais il faut savoir ce que l’on veut. D’abord ces pays imposent maintenant et de plus en plus souvent que les chaînes de production des produits industriels que nous exportons soient installées chez eux et leur intérêt d’acquérir nos technologies n’est pas comparable à des mesures de rétorsion de leur part. Ensuite il ne s’agit pas comme certains veulent le faire croire à des taxes empêchant ces produits d’être importés. Ces taxes à l’importation peuvent être modérées et modulées en fonction des produits et cela va donner lieu à des redéploiements de fonctionnaires pour effectuer ces contrôles. Et être aussi variable dans le temps en fonction de nos besoins.
En quelques mots mon programme pour la France, c’est d’abord de réduire drastiquement le périmètre de l’Etat, favoriser tous ceux qui peuvent créer des emplois en France, c’est à dire les riches et la jeunesse, tous ceux qui aujourd’hui s’expatrient comme on l’a vu. Libérer l’activité économique passe aussi, à n’en pas douter, par la suppression du code du travail dans son entier. Enfin il importera de protéger nos frontières de produits d’importation injustes pour notre économie et d’une émigration illégale qui nous suce notre sang dans le moment où nous devons garder le maximum de nos forces pour remonter la pente sur laquelle nos dirigeants nous mettent depuis des années et qui vont finir par complètement détruire notre société et notre nation. Et puisque l’on parle de la nation française, il importe aussi de dire que nous sommes des judéo-chrétiens et que nous entendons le rester sur nos territoires. Avec tout ce que cela implique. Rien d’autre que notre culture ne pourra se prévaloir de notre sphère publique. Les français feront connaissance avec le multiculturalisme en voyageant, pas dans leur montée d’escalier.
Il importe en avril et mai prochain que ceux qui croient comme moi que ce sont là les seuls chemins possibles pour que la France se redresse, ne se trompent pas de bulletin de vote s’ils veulent voir enfin le bout du tunnel.
Merci de m’avoir lu.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire