lundi, février 20, 2006

Il faut qu'enfin en France, le libéralisme entre en politique !

Faire de la politique, en France, consisterait à occuper le pouvoir afin de gouverner la collectivité des individus. Comme le libéralisme veut que l’individu prime sur la collectivité et au contraire et dans l’absolu veut réduire l’État à sa plus simple expression, c’est à dire dans ses fonctions régaliennes, il en découle chez certains que le libéralisme n’a pas à chercher à conquérir le pouvoir politique, se voulant “a-politique”.

Ce “quasi-syllogisme”, s’il trouvait sa source chez les ennemis du libéralisme, on pourrait le comprendre, mais il apparaît que depuis la 5ème République ce sont avant tous, certains tenants de l’idéologie libérale qui véhiculent cette position tout à fait erronnée. Et pas n’importe lesquels des tenants, mais certains des “penseurs” de la fin du siècle dernier.

Le libéralisme, dans ces conditions, est “ravalé” au niveau de la sphère privée comme une “religion sectaire” et la seule “action” politique que condescendent à faire les dirigeants de ces “clubs de pensée”, ce serait, élection après élection, de remettre aux candidats le fameux questionnaire de la pensée libérale et d’après les réponses de tel ou tel, leur apporter ou non le soutien des “convaincus” du libéralisme. Piètre manière à mon sens de s’occuper de ses affaires !

Alors quand ces mêmes “locomotives” de la pensée libérale, à l’approche des élections de 2007, se plaignent que la pensée libérale ne soit pas connue en France, que les hommes politiques français ne tiennent pas compte des recettes qui apportent dans le monde entier, en ce début de millénaire, un libéralisme qui a déjà prévalu en France lors de la Révolution de 1789, à qui doivent-ils s’en prendre ?

Les libéraux français, éparpillés de ce fait dans de multiples associations, clubs ou comités finissent par avoir en quelque sorte honte de leur idéologie qui, dans le même temps, est brocardée par le “politiquement correct” à la mode aujourd’hui dans les médias. Ils pensent aussi à tord que, comme une petite minorité gesticulatoire et socialisante, les français ne seraient pas libéraux dans l’âme. Un comble au pays qui a “énoncé” les Droits de l’Homme et du Citoyen il y a plus de 2 siècles.

Aujourd’hui quand l’économie mondiale bouleverse tous les schémas qui, bien que vieillissant, avaient encore cours en France, notre pays a besoin de vrais solutions libérales. Je dis bien de vrais solutions, car ce que l’on a vu ces dernières années n’étaient que des ersatz de libéralisme “étatique”, mais pouvait-il en être autrement quand depuis plus de 60 ans la politique est l’affaire de collectivistes. Or le libéralisme, c’est comme en matière logistique, si un bout de la chaîne est libéral il faut que l’autre bout le soit aussi. Sinon il y a “goulot d’étranglement” et cela ne fonctionne pas. L’exemple type est celui de l’entreprise française qui doit supporter des charges salariales importantes et être concurrentielle au niveau mondial.

Il ne peut y avoir d’action politique efficiente sans une économie performante pour la bonne raison que c’est l’économie qui produit les ressources que la politique entend partager. Sans création de richesses par une économie performante, l’”action politique”, trouve vite ses limites comme on le voit aujourd’hui. Il importe donc que des mesures libérales soient misent en place rapidement pour faire “redonner” par l’économie toutes ses potentialités.

Or cette reconquête des mentalités par l’idéologie libérale ne pourra se faire qu’en libéralisant l’économie par la suppression de lois qui sclérosent l’activité de notre pays sur de nombreux plans. Et pour que notre législation redonne la primauté à l’individu et à son libre-arbitre sur la collectivité, il faut que les libéraux soient au pouvoir, c’est aussi simple que celà. Et pour être au pouvoir il faut d’abord le briguer et donc présenter le projet libéral aux électeurs. C’est purement inconcevable qu’en France, alors que dans le monde entier le clivage se situe entre le collectivisme et le libéralisme, notre pseudo-modèle social, exclut une idéologie qui a fait ses preuves partout.

Aujourd’hui, un nouveau parti existe en France, c’est “Alternative Libérale”. Il est d’abord le fait de la jeunesse de la France qui veut redonner à notre pays la place mondiale que le génie de ses individus lui font mériter. C’est aussi une manifestation du ras-le-bol de la société civile vis à vis de dirigeants politiques qui ne savent plus comment piloter notre navire mais qui malgré tout ne veulent pas “lacher” un pouvoir qui en fait des privilégiés.

Il importe que tous ceux qui veulent voir la France revenir au plein emploi et dans le concert des pays qui comptent dans le monde, se rallient à ce parti de véritable renouveau. L’exigence de ce parti c’est la réussite de la France et des français et non pas celui d’une oligarchie au bénéfice d’une nomenklatura, ce dont nous souffrons trop et depuis trop longtemps. Il faut que tous, à chacun des niveaux qui sont les nôtres nous aidions ce parti, issu de la société civile, à prendre le pouvoir.

Et les premiers de ceux qui doivent aider aujourd’hui à ce renouveau politique de la pensée libérale, ce doivent être tous ceux qui, depuis plus de 30 ans, se veulent être les “gourous” de la pensée libérale. Le monde change, leurs stratégies pour rendre la France libérale - s’ils le veulent vraiment - seront d’enfin “prêcher” à tous leurs affidés de rejoindre l’action politique d’Alternative Libérale. Sauf à se faire taxer d’une certaine “trahison”vis à vis de cette doctrine humaniste.

vendredi, février 17, 2006

Une bonne discrimination positive, "rich is beautiful".

Peut-on espérer voir notre société, un jour, faire preuve de pragmatisme.

Une des solutions, mais peut-être une des plus importantes dont la France ait besoin et qui est malheureusement à l’opposé du “politiquement correct” actuel serait de faire aimer les riches à l’ensemble des français.

Pourquoi ? c’est ce que je vais essayer de démontrer dans ces quelques lignes.

Pour faire “avancer” tout groupe, les individus étant par essence complètement différents les uns des autres, il va être nécessaire que la prééminence de l’un d’entre eux se révèle pour donner une seule et même direction à prendre. Et cette “lutte”, préalable à tous mouvement ou évolution est une constante dans tout le règne animal dont nous faisons partie qu’on le veuille ou non. C’est dans l’ordre naturel des choses.

Un individu, va se “lever” et conduire le groupe. Il se peut qu’un autre conteste cette mise en avant dont le groupe a besoin et il y aura alors un “combat des chefs” jusqu’à ce que l’un d’entre eux prenne le pas sur l’autre, qui va alors s’en aller et quitter le groupe ou se soumettre. Le groupe peut alors évoluer et continuer son “chemin”.

Et cette constante organisationelle, on la retrouve aussi dans tous les groupes humains. Il n’y a pas d’exception, que cela soit dans une équipe de sport, dans le tir à la corde ou autre démarche, le groupe ne fait qu’un et n’avance à l’unisson - nécessaire - que sous l’impulsion de l’un d’eux, reconnu comme le chef d’orchestre ou le guide et qui montrera le chemin.

Il en est dans l’économie de la société toute entière, de la même manière. Ce “leadership” ne se décrète pas et nous avons tous des exemples ou le même groupe d’individus, dans le même secteur économique va être performant avec un leader et ne plus rien faire et aller à la destruction parceque le chef aura été changé et ne sera pas reconnu comme tel.

Dans la diversité de la vie et dans les talents différents qui ont été donné à chacun d’entre nous, il y en aura qui seront beaux, d’autres qui seront grands, d’autres qui seront malades, d’autres qui seront artistes. Certains vivront vieux quand pour d’autres se sera difficile. Chacun aura son destin à assumer, mais aucun d’entre eux ne sera comparable à un autre dans une complexité impossible à mettre en équation.

La France et l’Europe en particulier, qui n’ont pas de richesses naturelles propres à subvenir sans fin aux besoins de leurs populations, doivent créer des richesses par elles mêmes. Qui ne se souvient pas de l’adage d’il y a plus de 30 ans : “on n’a pas de pétrole, mais on a des idées”.

Et cette création de richesses par la mise en œuvre infinie de la créativité des hommes permet aujourd’hui à plus de 6 milliards d’individus de vivre ou survivre de par le monde. Si elle est le fait du labeur de la plupart de ceux que je viens de citer, il importe, pour qu’elle existe, qu’un petit nombre d’entre eux sache comment “mettre en musique” ces relations entre les individus, créatrices de richesses pour le plus grand nombre.

Ces individus sont les “entrepreneurs” dont notre société a besoin. Ils vont prendre des “risques” en se mettant en avant, soit avec leur propre capital - qui peut être de l’argent ou des moyens de production - soit avec celui d’un mandant. Et pour que leur entreprise réussisse il faudra qu’ils soient suivis, tant par leur groupe que par le marché qu’ils auront choisi d’ “occuper”. Celui qui a un capital ou des moyens mais qui n’a pas la capacité, que ce soit d’ailleurs lui ou un autre, pour les transformer en activité productive de richesses, c’est comme s’il n’avait rien.

Je n’en veux pour preuve que tous les exemples que nous donnent la vie de tous les jours. Que représenteraient les richesses minières par exemple, si quelques hommes n’avaient pas et trouvé et mis en valeur des minerais qui étaient là depuis des millions d’années.

Si ceux qui produisent, sous les directives de ces entrepreneurs, des biens ou des services, peuvent prétendre à toucher le fruit du travail qui leur sera demandé et dans les conditions négociées, il est dans l’ordre naturel des choses que les “managers” qui les gouvernent se fassent rémunérer, eux, en proportion des richesses crées par leurs “dons” d’entrepreneur-créateur de richesses. S’ils ne réussissent pas, ce n’est pas d’eux dont nous parlons. Je ne veux parler que de ceux qui réussissent et qui de ce fait sont riches puisque, depuis la nuit des temps, c’est avec “l’étalon” de l’argent que l’on “récompense” le talent de ceux qui savent créer des richesses.

Il y aura donc dans n’importe qu’elle société donnée, un certain nombre d’individus qui seront riches. Ils pourront l’être grace à leurs talents, mais aussi ils pourront l’être parcequ’ils auront eu la chance, au jeu de hasard ou par héritage peut-être, mais là n’est pas le problème. Ils auront bien, soit des talents soit un capital ou des moyens de production qui pourront permettre de créer de la richesse.

Et ces gens qui sont riches comme je viens de le démontrer, c’est un peu la poule aux “œufs d’or” de notre société humaine et il me semble important, tant nous avons besoin d’eux pour créer des richesses qui vont profiter à tous, de les protéger et de les choyer. Car c’est bien d’eux dont tout dépend. Sans eux, tous les autres ne sont propres à pas grand chose et c’est l’Histoire de ces 100 dernières années qui nous en fait une démonstration expérimentale de premier ordre. Et il n’y a pas eu d’exception. Et tous les régimes qui ont voulu croire au contraire ont été dans une telle récession que, depuis 20 ans, c’est à un complet basculement idéologique auquel on assiste.

Aider tous ceux qui en ont véritablement besoin soit, mais après que la richesse à partager ait été crée. Pour ce faire, il n’y a pas d’autres voies que celles de s’appuyer sur ceux à qui a été donné le don de savoir fairte émerger des richesses à travers le travail commun. Et ces gens se sont les riches et cette richesse n’est jamais imméritée sur le moyen terme. Lorsque c’est le cas cette richesse change de mains rapidement et va se replacer sur ceux qui ont le don d’en faire quelque chose.

L’Histoire nous démontre tous les jours qu’il ne peut en être autrement. Il ne faut pas compter sur l’Etat pour créer de la richesse et de l’activité économique. Nous en avons en France en ce moment le triste exemple. Sans entrepreneurs et leurs moyens et sans règles permettant l’expression de leurs dons, nous “mangeons notre capital” et nous ne créons plus la richesse permettant à notre société de nous développer. Nous entrons en récession.

Notre société a tellement besoin des “riches” que s’il ne devait y avoir qu’une seule “discrimination positive” à mettre en place, ce serait bien de la faire vis à vis des riches. Or que voit-on en France actuellement ? Les riches qui sont villipendés et toute notre jeunesse qui est capable de le devenir, qui s’expatrie. Ce sont tous ceux qui font les lois et tous ceux qui font l’opinion qui, par un pur clientèlisme de courte vue, incitent nos compatriotes à ne pas aimer les riches. Qu’elle erreur, ils sont en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis, entrainant avec eux dans le malheur, tous ceux dont ils prétendent faire le bonheur.

Il importe à mon sens de dire et de montrer aux riches qu’on les aime et que l’on va tout faire pour les garder et pour qu’ils créent, chez nous et pour nous, des richesses à partager. Il ne faut plus taxer le capital, ni durant la vie de l’entrepreneur ni à son décès. Il faut limiter l’impôt sur le revenu à 40% au maximum. Il ne faut plus taxer les plus values. Il faut et dès l’école, dire qu’être riche c’est beau et mérité. Il faut inciter tous ceux qui le peuvent à être riches et à être fiers de l’être. Et bien sur, par la seule mise en œuvre de leur travail et de leurs talents et non par la spoliation, ni le vol.

Pour ma part, toutes les autres discriminations ne sont que clientèlistes et injustes, car elles ne cherchent pas à laisser les meilleurs et ceux qui le méritent, s’imposer. Elles reviennent à fausser le “jeu concurrentiel et naturel” entre les individus et conduire à ce que ce ne soient pas les “meilleurs” qui soient, dans notre pays, en haut de l’affiche, mais d’autres et sur des principes “pseudo-égalitaristes” qui ne vont conduire qu’à la régression de notre société et de notre pays.

mercredi, février 01, 2006

Les trois coups de la Comédie présidentielle

Il semblerait, aux premiers échos que j’en ai, que nos classiques de la politique nous préparent pour 2007 un remake de la politique politicienne que nous subissons depuis plus de 30 ans et je m’explique.

Dans les grands partis de gouvernement que sont le PS et l’UMP, les candidats à la candidature sortent des livres et cherchent à ratisser le plus largement possible les électeurs qui vont encore voter, tant la différence entre tous ces ténors en matière de doctrine est mince. Et dans cet espace étroit, l’UDF veut être au centre et surtout gagner des voix de gauche puisque le candidat du PS va être obligé, en fonction de ce que je viens d’exprimer, de se positionner carrément à gauche. Manoeuvres de clientélisme obligé dans la fausse démocratie que nous subissons depuis trop longtemps.

Et puis une foule de petits candidats qui savent qu’ils ne seront pas élus et qui viennent à cette élection au pire pour témoigner des intérêts corporatistes dont c’est leur fonds de commerce que de les défendre et au mieux pour gêner ces messieurs (ou dames) les premiers nommés et essayer de grappiller des sièges pour leurs désistement prévisibles.

De projet pour la France, de vision lointaine de ce que sera notre pays dans le monde que nous vivons chacun de nous et de plus en plus, rien.

Le monde bouge depuis 20 ans et va très certainement bouger encore plus dans les 10 ans qui viennent et que font nos professionnels de la politique quand il veulent briguer le mandat suprême, ils ne font que leur petite cuisine. Comme s’ils étaient incapables de la moindre vision alors qu’ils veulent être le guide ultime pour 5 ans.

Et l’on assiste comme jusqu’alors en France à la comédie politicienne rabâchée jusqu’à la nausée par cette bien piètre troupe. Celui qui a le rôle de l’opposant veut sortir les sortants, celui qui est dans le rôle du gouvernant diabolise son opposant et cela lui tient lieu de programme de candidature.

Mais ces beaux parleurs (à nos frais) oublient les leçons des élections de juin 2002 et du printemps 2004 qui ont suivies. Par manque d’imagination et en mal de solutions ? Et encore les élections du 29 mai 2005 où ce sont tous les partis de gouvernement qui se sont fait sortir et surtout par le fait que ce soit avec le concours de 20% des électeurs qui avaient l’habitude de s’abstenir (certainement parce qu’il n’y avait pas de vrai choix).

Alternative Libérale, le parti qui veut redonner ses lettres de noblesse au libéralisme et qui ne ne veut défendre aucune “chapelle”, si ce n’est l’individu tout court, doit profiter de ce désert d’idées et de promesses qui ne seront pas tenues, pour annoncer la réforme dont la France a besoin.

Et ce programme doit être simple et compréhensible de tous les français. Il faut non seulement remettre la France au travail, mais aussi permettre à tous ceux qui vivent en France de travailler pour vivre. Cela passe obligatoirement par la suppression radicale du Code du travail et un moratoire sur la répression du travail au noir. Qui cela va gêner ? Certainement pas tous ceux qui sont au chômage aujourd’hui et qui en ont honte. Supprimer le code du travail, c’est supprimer tous les freins aux licenciements et l’embauche reprendra. C’est aussi supprimer le salaire minimum et ceux qui seront demain payés au niveau du smig le seront parce qu’ils le méritent. L’âge de la retraite en France sera comme dans la plupart des pays européens ou des pays occidentaux, 65 ans au minimum. Comment faire autrement si ce n’est en tirant des chèques dont nous laisserions le paiement à nos enfants.

Le programme libéral et la vision de la société demain c’est celle d’une société libre où tous les citoyens sont égaux et ont les mêmes droits à la naissance. Leurs positions à l’arrivée dépendra du talent et du travail de chacun, mais est-ce injuste ? Et cela passe par l’abrogation de toutes les lois sur le racisme, le harcèlement moral, les discriminations et par l’affirmation stricte de la laïcité.

Et dernière mesure démocratique en regard à ce à quoi nous assistons depuis trop longtemps, c’est l’interdiction de faire grève pour tous les fonctionnaires d’état ou territoriaux. Il est proprement inadmissible de se dire démocrate et laisser la politique se faire dans la rue en prenant la France en otage, alors que leur projet a été rejeté par les français quelques mois plus tôt.

Pas plus pas moins. Il n’y a pas de recherche de clientélisme là-dedans. Seulement défendre l’individu contre tous ceux qui veulent sous différents prétextes mais toujours dans le même but, l’asservir à une classe dominante des nantis du système. Et ainsi la France, avec ces seules mesures, va rejoindre le concert des pays à forte croissance et redonner espoir et vision à long terme à tous ceux qui vivent sur son territoire. Un but pour être fier de notre nation.

Et ce ne sera pas une candidature de témoignage que notre représentant défendra, ce sera la vision de la société qui sera la nôtre demain. Que ceux qui croient encore que tous les menteurs habituels peuvent encore les guider, qu’ils votent pour eux. Mais nous porterons haut et fort les valeurs universelles qui permettront, c’est certain, à tous les autres d’enfin voter pour que la France gagne.

Dieu reconnaîtra les siens