samedi, juin 22, 2019

Egalité, Solidarité, Irresponsabilité.


Nouvelle devise de la France ! Et cela permettrait à la France de s’en sortir ? Vous le pensez réellement ? Depuis au moins 40 ans, tout cela, financé par du déficit public et de l’emprunt qui ne sera jamais remboursé !... Et les français, déjà en ce qui concerne les bénéficiaires de cette assistance de l’Etat, sont-ils heureux au moins ?

La très grande majorité des citoyens voit son pouvoir d’achat baisser. Tant ceux qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts en essayant de vivre seuls avec 1.000 euros que ceux qui voient leurs taxes et impôts augmenter. Avec les gilets jaunes pendant plus de 6 mois, le roi Macron a senti son trône vaciller et dès décembre 2018 il « lâchait » 17 milliards d’argent public. Pas par compassion pour tous ces gens, mais pour gagner du temps et rester, lui et les siens, en place sans que tout dégénère.

En plus ces 17 milliards, « ne coûtent rien puisque c’est l’Etat qui paye » comme le dit si bien son collègue et ami François Hollande ! Quel foutage de gueule que tout cela. Et en plus avec ces 100 euros de plus par mois, les français sont soulagés et ils ont retrouvés le sourire ? C’est bien mal connaître et l’économie et la vie tout simplement, messieurs les bons apôtres.

C’est vraiment tout le modèle « social » français qu’il va falloir changer. Pas réformer, mais révolutionner, tant ses fondements idéologiques sont en jeu et que c’est demain que cela devra être fait ! Il va simplement falloir s’appuyer sur l’ensemble des valeurs qui ont fait la France depuis des siècles, pas sur ces succédanées qui ont cours depuis quelques années, tant nos gouvernants n’ont plus d’autres réponses valables à nous apporter.

D’abord il s’agit de l’égalité que nos dirigeants politiques, avec leurs petits bras musclés, veulent défendre contre vents et marées. Ah bon, mais quelle égalité déjà ? Celle qui fait que mon porte-monnaie est aussi rempli que celui d’un milliardaire ? Celle devant la maladie ? Celle qui me rendrait aussi rapide et adroit qu’un des footballeurs millionnaires. Celle intellectuelle qui me laisserait écrire des best-sellers que tous s’arracheraient. Et j’en passe et des meilleures vous l’aurez compris. L’égalité cela n’existe pas et c’est pour cela que nous sommes humains et tous différents.

Alors tous ces bonimenteurs de politiciens qui voudraient nous vendre le fait de savoir défendre cette pseudo égalité, ne font que permettre à des millions de gogos de rêver. Et ce serait ce mot, inscrit dans la devise de la République qui deviendrait pertinent grâce à eux ? Qu’ils se bornent à être justes, nous nous chargerons d’être heureux. Et c’est très loin d’être le cas ! Malheureusement.

Venons-en à la solidarité, quelle solidarité ? Celle qui fait qu’en France, personne ne meurt de faim ni ne reste sans abri et protégé du froid et de la maladie ? Là encore on en est loin. Cette solidarité étatique, vous n’avez pas l’impression qu’elle ne sert en fait qu’une certaine classe sociale et est loin de profiter à ceux qui en aurait le plus besoin ? Et tous les bénéficiaires de ces aides sociales, trouvent-ils cela suffisant et qui en remercient-ils d’abord, ceux qui abandonnent de force une partie des richesses qu’ils ont produit, ou ceux qui avec la force publique leur fait rendre gorge. On n’est plus dans la charité, là ! Quand il ne s’agit pas d’une affaire de morale individuelle, est-ce bien légitime ?
Et quand l’Etat, chaque année un peu plus, de votre naissance jusqu’à votre mort souhaite régenter votre condition humaine de citoyen, déjà en matière d’éducation, puis de travail même s’il n’est pas capable – pour le moment encore comme c’était le cas dans les pays prétendument communistes – d’en donner à chacun, de vous allouer une retraite et de légiférer sur vos conditions d’inhumation, il ne faut pas s’étonner de l’entendre énoncer que vous lui devez tout et que vous êtes sa « chose », son esclave. Ah elle est belle la condition humaine des français, comme sur leurs visages resplendissent les stigmates du bonheur !...

C’est vraiment vers cette irresponsabilité, qu’aspirent de plus en plus de français et en ont-ils le choix ? Ont-ils encore dans cette vie le moindre libre-arbitre en ce qui concerne le plus grand nombre d’entre eux ? Que leur apporte cette existence terrestre ? Quelles leçons vont-ils en tirer et s’endormiront-ils paisiblement et satisfaits de cette existence quand ce sera, pour eux, le moment de s’en aller ? Je ne le crois pas.

Parce que tout cela, j’espère que nous en convenons tous, arrive à nous priver de l’essence même de ce qui fait de nous un être humain, la liberté ! Et avec la liberté, de la pleine propriété de son corps et des fruits de son travail. Et avoir son libre-arbitre, c’est être pleinement responsable. C’est être comptable de ses joies et de ses peines et les assumer pleinement.

Alors plutôt que de laisser l’Etat nous imposer cette devise létale pour la France qu’est Egalité, Solidarité, Irresponsabilité comme c’est de plus en plus le cas actuellement, cherchons plutôt à faire prévaloir une devise de progrès dont nous, français, avons de plus en plus besoin et qui est Liberté, Propriété, Responsabilité.

C’est d’abord cela la véritable condition humaine et c’est cela la France.

La redistribution peut-elle réduire la pauvreté ?


Voici un article pour l'Afrique du Sud. OK, mais ici en France, est-ce complètement différent ? Dans le monde entier et depuis au moins des décennies, les pays qui réussissent "obligent" les citoyens à travailler pour produire des richesses. Il y aurait un "modèle social" autre en France ? Je ne le crois pas, mais suis persuadé au contraire que ce "métier" d'organiser une redistribution étatique, ne rend pas les individus heureux en France et conduit la France dans le mur.

Taxer les individus et les entreprises productifs pour redistribuer la richesse réduit les incitations à produire des biens et des services et retarde la croissance.

Par Jasson Urbach dans Libre Afrique

De nombreux Sud-africains et investisseurs étrangers attendent avec impatience la présentation du budget par le ministre des Finances, Tito Mboweni, le 20 février prochain. Ils se demandent probablement comment le ministre compte équilibrer les comptes nationaux.
Face à un déficit et une dette croissants et à de sombres perspectives économiques, le gouvernement pourrait bien être tenté d’augmenter les impôts, en particulier ceux concernant les citoyens les plus riches d’Afrique du Sud, afin d’atténuer la catastrophe budgétaire imminente.
Contrairement aux apparences, il est préférable d’activer deux leviers essentiels : baisser sensiblement les dépenses en réduisant la taille d’un État hypertrophié ; et élargir l’assiette fiscale en permettant à plus de personnes de travailler. Comme le soulignait le regretté économiste Milton Friedman :
Vous ne pouvez pas réduire le déficit en augmentant les impôts. L’augmentation des impôts ne fait qu’accroître les dépenses, laissant le déficit au niveau le plus élevé raisonnablement accepté par les citoyens. La règle politique numéro un est que le gouvernement dépense ce qu’il reçoit et pas plus.
AUGMENTER LES IMPÔTS ?
Les taxes pénalisent les activités ciblées. Par exemple, des taxes sur l’alcool, les cigarettes, le carburant, les importations et autres sont mises en place pour limiter la consommation de ces articles. De même, les impôts sur le revenu et les gains réduisent la source de leur génération.
Ils diminuent les incitations et le zèle des entrepreneurs à risquer du capital et à sacrifier du temps et de l’énergie. Ils entravent la capacité des individus à poursuivre leurs objectifs, et renvoient les travailleurs à la maison avec des revenus disponibles plus faibles.
De plus, moins de revenu disponible signifie moins d’épargne, moins d’épargne signifie moins de création de capital, moins de création de capital signifie une productivité du travail inférieure, et une productivité inférieure du travail signifie des salaires réels plus bas.
Selon l’économiste Arthur Laffer, les recettes publiques sont maximisées à un taux situé entre 0% et 100 % des revenus du contribuable. La fameuse courbe de Laffer montre qu’aux extrêmes, aucune recette fiscale ne serait perçue. À un niveau supérieur au taux « optimal », il devient contre-productif de continuer à augmenter les taux d’imposition, car les gens cherchent à éviter de payer l’impôt.
Selon les dernières données contenues dans le rapport des Statistiques fiscales de 2018 d’Afrique du Sud, une publication conjointe préparée par le Trésor national et le Sars (South African Revenue Service), le pays a une base faible d’imposition des revenus des personnes physiques. La publication révèle que seulement 20 millions de personnes sont assujetties à l’impôt sur le revenu des particuliers, principale source des recettes fiscales du gouvernement.
UNE FISCALITÉ LOURDE SUR LE DOS D’UN PETIT NOMBRE D’INDIVIDUS
Sur les 6,4 millions de personnes susceptibles de soumettre des déclarations d’impôts, le Sars en a recensé 4,9 millions. Si nous décomposons ces chiffres, nous constatons qu’il y a environ 4,3 millions de personnes ayant un revenu imposable supérieur à 70 000 rands (4 380 euros) par an. Ces personnes payent 99,9 % de l’impôt total sur le revenu des particuliers.
Cependant, si nous ventilons davantage les données, nous constatons que 1,3 million de personnes ont un revenu imposable supérieur à 350 000 rands (21 895 euros) par an. Ces personnes représentent 61 % du total de l’impôt sur le revenu des particuliers. Il devrait être clair qu’un nombre extrêmement réduit d’individus porte presque tout le poids de l’État sud-africain sur leurs épaules épuisées.
ÉVITER DE FAIRE FUIR LES FORCES PRODUCTIVES !
Ainsi, le meilleur moyen d’atteindre des objectifs économique et politique n’est pas toujours ce que l’on croit. Augmenter les impôts payés par le petit groupe d’individus au sommet de l’échelle des revenus peut sembler une proposition juste, mais il y a de nombreuses conséquences inattendues.
Principalement, les personnes à revenu élevé sont mobiles et peuvent choisir de vivre dans un environnement fiscal plus favorable. Même si elles ne fuient pas, un taux d’imposition plus élevé réduira leur incitation à créer une nouvelle entreprise et à investir dans le capital humain, et pourrait même les amener à émigrer financièrement.
Des taux de croissance économique plus élevés sont un moyen plus sûr d’élargir la base d’imposition nationale. L’histoire a montré que les économies qui permettent aux citoyens, aussi bien entrepreneurs que travailleurs, de disposer de plus de liberté pour utiliser au mieux leurs compétences et gagner une récompense digne de ce nom tendent à croître plus rapidement et à prospérer.
Le meilleur moyen de stimuler la croissance est de permettre aux gens de travailler, d’épargner et d’investir. Malheureusement, si l’on reste sur le cas de l’Afrique du Sud, les politiques du travail découragent l’embauche de travailleurs peu et faiblement qualifiés.
Des taux d’imposition marginaux élevés et d’autres taxes pernicieuses découragent l’épargne et l’investissement. Lorsque nous combinons toutes les taxes, beaucoup de gens paient plus de 50% de leurs gains annuels. En règle générale, ce sont ces personnes qui financeraient de nouveaux investissements dans l’économie, ce qui créerait de nouveaux emplois essentiels et plus que jamais nécessaires.
Taxer les individus et les entreprises productifs pour redistribuer la richesse réduit les incitations à produire des biens et des services et retarde la croissance. L’histoire a montré que c’est la croissance économique qui permet de réduire la pauvreté et d’accroître les possibilités offertes aux chômeurs, et non la simple redistribution de la richesse.