dimanche, décembre 31, 2006

Sarkozy ou l’incurie de nos politiciens

« Y a ka » faire une nouvelle loi ! « Faut qu’on » fasse cesser ce qui est "inacceptable".

Notre petit Sarko « tire » sur tout ce qui bouge. Vous en avez rêvé, Sarko vous le promet, continuez à en rêver. N’allez tout de même pas croire que tout ceci va être réalisé demain, ni après-demain d’ailleurs. Ce serait plutôt le contraire qui va se passer. Car et cela vous l’avez compris depuis longtemps, nos politiciens ne sont pas le bon Dieu. La politique en France, ce n’est que de la communication. Pas la bonne politique, celle qui serait souhaitable pour la France, mais la politique que nous « servent » tous les jours, ceux qui se sont accaparés du pouvoir.

Ne me faites pas croire qu’ils ont été élus, car tout le monde sait bien que dans les élections qui nous sont proposées depuis trop longtemps, nous n’avions que le choix du "bonnet blanc" ou du "blanc bonnet". Sauf peut être en mai 2005 où une alternative existait pour enfin faire dire aux français s'ils voulaient plus ou moins de technocratie pour s’occuper de leurs affaires. On en a vu le résultat, bien que le choix ait été pipé, car beaucoup de votant pour le OUI ne l’on fait que parcequ'ils pensaient dans ce vote aider l’Europe.

Et quand je prend ici Sarkozy, c’est aussi valable pour tous les autres. Puisqu’il s’agit de faire de la communication spectacle, il faut que l’homme politique fasse de la "communication compassion". Ils courrent tous derrière les faits divers. Il n’est pas de bon ton de ne pas être rapidement « sur les lieux » d’un fait divers médiatisé, au risque bien souvent de se prendre les « pieds dans le tapis », mais ne pas y être, c’est à coup sur, se le voir reprocher par ses ennemis « politiques » .

Pour Sarkozy, ces dernières semaines, c’est après les annuelles (2003, 2004, 2005) rodomontades contre la violence dans les stades que notre Ministre de l’Intérieur va éradiquer définitivement (moulinets de bras à l’appui) qui, soit dit en passant, montre bien son incapacité à gouverner la France, c’est au "problème" du SDF auquel notre candidat s’attaque !

Incapacité à gouverner la France. Comment croire qu’un homme qui est Ministre de l’Intérieur avec tous les pouvoirs en la matière, qui plus est Président du parti qui a la majorité absolue au Parlement et qui ne peux faire cesser, depuis trois ans au moins qu’il l’annonce, la violence dans les stades, puisse demain mener la France vers le bout du tunnel, ce qui est vous en conviendrez, une toute autre affaire ! Force est de prendre toutes les promesses de cet incapable pour ce qu’elles sont, des mots sans fondements.

Pour en revenir aux SDF qui dorment de plus en plus sur la voie publique et que notre « bouffon » se fait fort de faire disparaître dans les deux ans qui viennent, qui cela amuse-t-il encore ? C’est quand même dommage que le Ministre qui a justement en charge les problèmes de « voie publique » puisse proférer de telles inepties. Car vouloir supprimer cet état de fait, sans les tuer ou les « parquer », je ne vois vraiment pas comment il va faire.

Un SDF, c’est pour la plupart d’entre eux, un homme ou une femme qui refusent la société dans laquelle nous vivons. Ils ne veulent pas de contraintes et ils veulent avant tout rester libres. Pas de cartes, aucune obligation, même si cela doit être au détriment de leur santé. Par contre que les "bien pensant" aillent leur rendre visite au bord d'un canal, bravo, cela les distrait. Mais cela ne va pas plus loin. La plupart d’entre eux demandent-ils un logement ? L’hébergement dans un foyer, ils le connaissent tous et l’ont refusé. Dans un logement individuel, avec ménage à faire, courses, entretien, factures à payer etc ils n’en veulent pas non plus.

Et cela le plus minable des Ministres de l’Intérieur ne peut pas l’ignorer. Alors à quoi rime ce discours ? Avait-il l’obligation d’ailleurs de tenir un tel discours ? Qui le lui demandait ? Non on voit bien que c’est la l’incurie de nos « pantins » politiques qui ne savent plus quoi inventer pour tenir le devant de la scène. Mais de plus en plus en « cabots » dans un mauvais spectacle. A défaut de savoir ce qu’il faut entreprendre pour redresser la France, nos candidats pensent que c'est bien de s’occuper de l’Intendance !

Les français – cette majorité silencieuse – j’en suis sur, va sanctionner tout ce « beau monde » en 2007, car de leurs « petites histoires » ils en ont grandement assez ! Alors quoi vous souhaiter pour 2007 que vous n’auriez pas encore ? Et bien justement de bons et forcément nouveaux « politiques ». Clairvoyants et enfin responsables.

mardi, novembre 21, 2006

"Les catastrophes naturelles, l'Etat et les assurances"

“Assurances et responsabilités”

Le dernier projet de gouvernement est pour moi l’occasion encore une fois de voir comment, dans l’esprit des français, il devient un “sport” normal que de chercher à vivre aux dépens des autres. Sans bien comprendre qu’in fine l’on est toujours soit même “l’autre” de quelqu’un et qu’il faudra, dans le jeu à somme égale, dont nous ne pouvons sortir, un jour, en payer le prix.

Car comme l’a bien dit Bastiat, il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas.

A la lumière de ce que nous venons de connaître en France depuis quelques années, que celà soient les sécheresses, les inondations ou autres calamités, une majorité de français entendent encore que ce soit l’Etat qui prémunisse le citoyen contre les effets pécuniaires de tels évènements. L’Etat va quand même demander que le mécanisme indemnitaire passe par les compagnies d’assurances, ce qui est un moindre mal et nous protège du risque d’”hériter” d’une “agence” supplémentaire et sa litanie immanquable de “nouveaux fonctionnaires”.

Bien sur c’est la collectivité toute entière qui va prendre en charge la cotisation permettant l’indemnisation de certains, au travers d’un prélêvement obligatoire par une loi, sur chaque contrat d’assurance. Tout irait bien dans le meilleur des mondes et cette cotisation d’”assurance” pourrait continuer à progresser dans des indemnisations toujours plus nombreuses.

Mais voilà, il apparaît bientôt que ces indemnités prévues pour le sinistre en année “n” n’est toujours pas payé quand survient pour les mêmes victimes, un “droit” à autre indemnisation en année “n+2 ou 3” et pour de mêmes dégats ! Sommes-nous devant un risque soudain et imprévisible ou la survenue d’un dommage prévisible ? Où se trouve la responsabilité d’assumer ces dommages ? Chez l’individu ou chez l’Etat ?

Est-ce à la collectivité toute entière d’avoir à supporter, l’imprévoyance ou les mauvaises prévisions de quelques uns ? Il semblerait que l’Etat commence à vouloir décider du contraire et envisage de confier réellement aux compagnies d’assurances non seulement la seule la gestion indemnitaire de tout un ensemble de “risques naturels”, mais de garantir le “risque” lui-même. Quand on est libéral on ne peut que s’en féliciter surtout quand cela commence à découler du même procédé de réflexion que lorsque les français, là majoritaires, entendent faire payer aux “entreprises” pollueuses les coûts sociaux de leurs pollutions !

Bien sûr, il y aura une péréquation globale sur les assurés entre les diversses compagnies, mais il est bien certain que ces entreprises vont réellement pondérer leurs primes en fonction des risques réels pris par les différents assurés. Et il est bien certain aussi que certaines “situations” ne seront plus assurées. Déjà les médias se font l’écho d’un certain “tollé” à l’annonce de telles mesures. L’Etat “reculerait devant ses responsabilités”. Mais l’Etat c’est nous ! Sommes-nous tous bien d’accord pour verser chaque année une cotisation pour compenser les dommages de celui qui a payé, moins cher, son installation en zone inondable par exemple ?

Bien sur l’activité humaine est souvent responsable de dérèglements de la nature et ceci a parfois été fait en méconnaissance de cause pour “utilité publique”. Il importera que les fautifs, privés ou publics, réparent les préjudices engendrés. Mais le système indemnitaire actuel, n’est pas bon à celà. Il est bien directement ou indirectement propre à un certain laxisme dans notre pays où certains pourtant, quand cela les arrange, nous imposent le “principe de précaution”. Il y a fort à parier qu’avec ce système projeté de “prime-indemnité”, et son arme du porte-monnaie, que les choses rentrent rapidement dans l’ordre et que les indemnités versées vont globalement décroître.

Il me semble dans ces conditions que nous ayons bien là une manière libérale d’aborder un problème social et pourtant en pleine période électorale, “nécessité faisant loi”, l’Etat ne peut faire autrement que cesser de tout traiter au moyen d’une “totale solidarité”. Cela va conduire immanquablement, du moins je l’espère, à faire comprendre à toujours plus de français qu’il importe que chacun assume de plus en plus ses propres choix et la responsabilité qui en découle. Que c’est un penchant naturel de toute vie en société sur le long terme et que le système collectiviste jusqu’auboutiste est une chimère.

dimanche, novembre 19, 2006

Logique du Libéralisme

«Le libéralisme n’est pas, pour le fort, la liberté de faire n’importe quoi au détriment du faible. Le libéralisme, c’est la protection du faible contre les exactions du fort. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la coercition, et a fortiori par la violence. Le libéral est donc fondamentalement un non violent. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, il n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti.»
Jacques de Guenin – Logique du Libéralisme

Merci à Jacques de GUENIN d’avoir commis cet ouvrage. Dans une vingtaine de chapitres de quelques pages chacun, il passe en revue la logique du libéralisme. «Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement». Il l’a fait. Cette société libérale où la subsidiarité prend déjà son sens au niveau de l’individu tout simplement, correspond à notre morale judéo-chrétienne où le mensonge est banni. Est-ce une société utopique ou une société idéale ? Pour moi, c’est une société idéale, c’est à dire une morale et un but vers lequel l’honnête homme doit tendre.

Mais ce qui fait surtout la richesse du libéralisme, c’est que cette société où chacun doit recevoir selon ses mérites, apporte le bonheur. Il importe donc que le plus grand nombre en comprenne les mécanismes. Non pas pour le bénéfice de quelques uns, mais d’abord pour le leur. Ceux qui acceptent, d’abord dans leurs têtes, de se soumettre à cet équilibre naturel, ne vont plus jamais se sentir à contre-courant dans notre monde et même en France. Ils feront simplement partie des «entrepreneurs» dont les choix correspondent justement et exclusivement à la logique libérale.

En attendant de pouvoir consulter cet ouvrage sur la toile, vous pouvez l’acquérir auprès de l’Institut Charles Coquelin au prix de 12 € port compris en cliquant ici

jeudi, octobre 26, 2006

Vers quelle « société de merde » allons-nous ?


Dans la version anti-américanisme primaire, il y avait un « Big Brother » qui surveillait tous les messages que vous adressiez par mail à des correspondants !... Ceux qui n’avaient pas internet pouvaient donc dormir tranquilles si toutefois ils ne dévoilaient pas tous leurs secrets sur leurs téléphones portables dont les communications pouvaient facilement être interceptées…. Mais tous ceux qui n’étaient pas dans ce monde de télécommunications n’étaient pas concernés. Maintenant ce n’est plus le cas. Il y a « Big Voisin » !

Si les lois françaises sur le harcèlement moral, le racisme et l’antisémitisme me paraissaient à bannir pour retrouver un certain espace normal et légitime de liberté individuelle, nous n’en n’étions jusque là qu’à la théorie et les accusations et procès pour ces infractions difficiles à prouver étaient rares. Bien plus que pour les atteintes aux « discriminations» où des commandos provocateurs se mettaient en place pour voir si tel ou tel serait susceptible d’être en infraction.

Sur France-Info en date du 24 octobre dernier, c’est un pas de plus qui vient d’être franchi par la société française vers la privation de nos libertés de penser les plus élémentaires. Une commune du nord de la France vient de mettre en place une unité spécialisée pour réprimer non seulement les actes, mais les propos racistes et antisémites, mais aussi pour lutter contre toutes les discriminations dont les citoyens pourraient être victimes. Et le Maire est interwievé pour nous faire l’éloge d’une telle mesure et une enquêtrice nous parle de ses méthodes d’investigations et nous met en avant quelques cas.

Pour étayer des accusations de propos racistes elle va rien de moins que d’interroger les voisins pour voir s’ils n’auraient pas été, eux, témoins de ces propos et ce qu’ils pensent de la moralité de la personne accusée…. Je n’étais pas né en 1940, au moment de la collaboration avec l’occupant, mais les possibilités d’arbitraire de telles méthodes me donnent le vertige !

Cette « policière» enquêtait aussi sur une plainte déposée par une plaignante qui « n’aurait » pas été engagée sur le fait qu’elle aurait été trop grosse. Il importait alors de faire « rendre gorge» à un tel recruteur qui violait la loi !

Au secours ! Où allons-nous ?

A chacun demain de s’enfermer et de se méfier de ses voisins comme aux plus beaux jours de l’Allemagne de l’Est ou autres états aux mains de tyrans. Et cela semble rien de moins que d’entrer dans les mœurs de la population française. Les français sont tellement « veaux» qu’aucun ne semble se révolter. Aucun « journaleux », nourrit au politiquement correct ne semble voir revenir cette possibilité d’arbitraire et ne s’élève contre de telles pratiques. A une époque où l’on peut facilement faire 2 ans de prisons sur les simples dires d’un enfant et le « délire » d’un juge d’instruction, où allons-nous ?

Ces lois liberticides qui voulaient vous empêcher de penser, étaient déjà insupportables, mais que des unités de policiers soient créees dans le seul but de susciter de la délation de la part de voisins, m’écœurent. Le stade de la veulerie vient d’être atteint par les français qui ne disent mot sur de telles pratiques. Mais jusqu’où devrons-nous laisser légiférer, au XXIème siécle et au pays qui a fait la Révolution pour moins que celà, des politiciens sans aucune envergure qui conduisent, ni plus ni moins, la France dans des époques que je croyais pourtant révolues.

Il est vraiment temps de les mettre dehors. Fasse que 2007, nous apporte cette clairvoyance ou c’en sera fait de la France et que nous nous dirigerions alors vers une nouvelle Révolution. Il ne peut en être autrement.

jeudi, septembre 28, 2006

Règles morales communes pour vivre ensemble

Des signaux forts viennent d’être donnés à notre société par Nicolas Sarkozy quand il se met à critiquer la Justice en Seine-Saint-Denis. Il ne s’agit pas là, de voir la dénonciation de carences de la part de l’Etat, mais bien que nous sommes dans la « quadrature du cercle ». Nous aurons beau pouvoir multiplier par dix les budgets de la Police et de la Justice (comprenant des villes-prison où exclure) que rien de l’état actuel que nous connaissons ne sera changé.

Alors les discours de surenchère électoraliste pour n’avoir pas encore alloué les bonnes ressources de la part des sortants doivent être laissées au placard. La société peinant déjà à financer par la richesse nationale l’état providence qui sert de « fonds dc commerce » à notre classe politicienne, comment lui demander de financer encore un véritable état policier qui ne résoudra rien, sauf d’être le germe à une guerre civile contre des bandes de hors la loi où comme toujours ce seront les braves gens qui trinqueront.

Car depuis trente ans nos hommes politiques – pour de multiples raisons – acceptent sur notre territoire des règles morales diverses sous prétexte de l’intégration d’un multiculturalisme « enrichissant ». Cela ne marche pas, cela n’a jamais marché. Tout comme ne marche pas économiquement la chimère du socialisme, un mariage entre une épouse conservatrice et un mari échangiste ou un match sportif de ballon avec certain qui appliquent, sur un même terrain, les règles du football et d’autres les règles du rugby. Si c’est un seul, dans un match de foot, qui applique les règles du rugby, l’arbitre (la police) le siffle et lui met un carton rouge d’exclusion. Mais que ferait l’arbitre si toute une équipe (les bandes de banlieue) se mettait à toucher le ballon avec les mains ? Vous pourriez mettre 10 arbitres, le match ne pourrait avoir lieu !

La problématique n’est donc pas dans ce discours clientéliste de plus ou moins de justice ou de police, mais d’énoncer les règles morales qui régissent notre civilisation européenne et de proscrire de notre territoire tous les autres ordres moraux. Sans cela il n’y aura pas de vie en commun possible et ceci n’en déplaise à tous les égalitaristes. Il ne pourra n’y avoir qu’un seul ordre qui prévaudra et cela passera par une guerre civile de dominance dont nous ne ferions pas l’économie. Pour éviter tous les « passages à l’acte » qui deviennent notre lot habituel, c’est dès la prime enfance que les individus doivent apprendre le « Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas le bien d’autrui etc etc. » Et ici, en France, cela ne semble plus la norme commune.

Cela va-t-il plaire aux 55 millions de français judéo-chrétiens que ce soit un autre ordre moral que le leur qui prédomine en France dans 30 ou 50 ans ? La moindre des choses ce serait au moins de le leur demander. Dans les pays arabo-musulmans l’ordre naturel des choses est bien celui d’une seule morale religieuse au delà de la façade virtuelle d’être ouverts à tous les cultes, uniquement là pour donner bonne conscience au monde occidental des « droits de l’homme ». Mais c’est, comme on le voit aujourd’hui, une chimère qui est la cause première de tous nos problèmes.

Une seule morale judéo-chrétienne sur l’Europe et qui soit enseignée dès la maternelle et à la maison. Le catéchisme était là pour cela et on a trop souvent pris la laïcité qui ne devait être fondamentalement qu’anti-cléricale – et cela vaut bien pour tous les clergés - pour de l’athéisme et là cela ne marche plus. Ces apprenti-sorciers ont dissout notre tissu social et on ne peut plus vivre ensemble. Il importe de revenir au plus tôt à la définition d’un ordre moral judéo-chrétien et d’exclure tout le reste. Sinon nous construirons le futur sur du sable. Les problèmes dans les banlieues, dont les pouvoirs publics nous cachent les fondements de la réalité, appellent à un sursaut de notre civilisation.

Nous ne pourrons éviter ce débat et autant que ce soit lors de cette prochaine élection présidentielle. Ce n’est pas tant l’islam qu’il importe d’interdire sur notre sol que de réaffirmer notre judéo-christianisme et de faire la chasse à tout le reste. Car notre survie « civilisationnelle » passera immanquablement par une refondation de valeurs communes. Et ce sont en passant ces mêmes « gauchistes » égalitaristes qui voulaient à la fois un socialisme économique dont la fin du XX èem siècle a vu la faillite, qui pensaient qu’une nouvelle société « égalitaire » pouvait naître d’un chaudron multiculturel. Ce n’est pas possible. Que nos hommes politiques parmi les plus courageux aient le courage de mettre les pieds dans le plat.

Car un ordre nouveau (ancien et naturel?) va forcément revenir. Faut-il que ce soit par des voies démocratiques ou après une guerre civile ? Le statu-quo actuel ne sert qu’à garder leurs prébendes à la classe politique qui les mérite de moins en moins. La France a besoin de faire sa « Glasnost », sinon cela va casser. Exigeons la.

mardi, septembre 05, 2006

Limpidité et clarté d’un programme électoral en 2007

C’est l’heure des programmes après toutes les Universités des différents partis politiques. « Grands messes » ou débats et à défaut commencent à fleurir çà et là, les « questionnaires » aux futurs candidats. Il leur appartiendrait de « prendre une position claire » et pour les libéraux en mal de « panache blanc à rallier », il s’agit surtout de choisir celui qui aura le mieux compris les « promesses » attendues dans les réponses !

Car dans le programme électoral du candidat élu, chacun sait que peu sera mis en place, par la « force des choses » et … par tous les renvois d’ascenseurs bien pratiques en terme d’alibis. Alors les promesses et les réponses aux « questionnaires», elles n’engageront vraiment que ceux qui les recevront. Et pourtant comme tout est simple.

Chacun en France et chez tous les étrangers sait que notre pays souffre avant tout d’un surcroît d’Etat. Trop d’Etat et de contraintes administratives, mais aussi un coût d’Etat accroissant indéfiniment les impôts de ceux qui en payent, stérilisant de plus en plus le goût d’entreprendre, etc etc.

Comment redresser la France sans « réduire » l’Etat, c’est bien sûr impossible sauf de réduire drastiquement « l’Etat providence » dans tous les domaines. Cela implique donc de réduire l’Etat et partant de là, le nombre des agents de l’Etat. En 2002, il fallait réduire la « fracture sociale » et ce projet de réduction du personnel de l’Etat n’était qu’en filigrane. Les statistiques montrent que ce sont moins de 30.000 postes qui auraient été supprimés sur la législature et l’histoire ne nous dit pas si dans le périmètre de ce même Etat, ces 12 derniers mois et pour « réduire » le chômage, ce n’est pas un nombre encore plus important d’emplois publics qui ont été crées.

Réduire le périmètre de l’Etat et partant de là le nombre de ses agents, sera déjà une chose difficile si cela fait parti du programme électoral du candidat qui sera élu. Mais chose tout à fait impossible si cela n’a pas fait parti du choix final des français qui auront porté à la présidence de notre pays celui qui aurait soutenu un tel programme. Et pourtant c’est la clé de toutes les autres réformes.

Fi de tous questionnaires et autres promesses de la part de ceux qui postulent à nos suffrages, soit mon candidat mettra en exergue de son programme la réduction sur les 5 prochaines années de 500.000 le nombre des emplois publics et entrepris la réforme du statut de la Fonction Publique et il n’y aura pas besoin pour la clarté des débats d’y mettre autre chose. Car tout découle de là, croissance, emplois et augmentation du pouvoir d’achat du plus grand nombre. Soit il ne le met pas et en 2012, ce ne sera pas 30 années qui auront été perdues mais 35, si le FMI ne nous a pas aidé avant avec ses remèdes de cheval.

Par ailleurs vouloir l’entreprendre, sans que les français n’aient « tranché », par leurs votes, clairement en faveur de cette mesure phare, ce serait un vrai déni de démocratie. Se faire élire sur un tel programme se sera aussi s’être donné le moyen de la mise en place d’une telle mesure et même contre toutes les manœuvres de rue de tous ceux à qui l’on aura « enlevé leur os ».

Et ce n’est pas l’évaluation du coût d’un tel programme qui empêcherait de le mettre en place puisque ce seront, au contraire des programmes collectivistes et sur cette période, 75 milliards d’euros que la collectivité économisera. Sans rien changer à la « providence » ce sera un équilibre de notre budget et la réduction de la dette publique. Et tous ceux qui travaillent verront enfin, en France, la vraie rupture avec le glissement létal que nous subissons actuellement.

Je n’apporterais pas, en ce qui me concerne, mon vote à un candidat qui n’annoncerait pas cette vraie réforme, ce serait encore trop donner aux ennemis de la France.

dimanche, août 20, 2006

Ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas.

Dans la désinformation que nous connaissons actuellement en France, jamais cette analyse de Frédéric Bastait n’aura été aussi pertinente pour toute la société française.

Dans un principe égalitaire général, il devrait être normal que chaque citoyen contribue pour un même montant aux charges de la collectivité. Nous en sommes loin. Il y a bien longtemps que cette contribution n’est déjà plus égale en valeur absolue et que chacun paye l’impôt direct en proportion de ses revenus. Mais cela ne suffisait pas à la redistribution étatique, il a fallu que l’impôt soit encore à taux progressif et qu’il augmente en fonction justement des revenus des personnes imposables. Certains cantons de Suisse commencent à voir l’injustice d’une telle mesure et mettent en place un taux dégressif avec l’importance des revenus, ce qui bien sur, hérisse les socialistes.

Dans le « toujours plus » de redistribution et à coté des impôts directs, il y a aussi et entre autres,les impôts communaux comme la taxe d’habitation. Cet impôt lié à l’habitation est de plus en plus élevé et finance pour partie la commune. Ce que l’on voit moins c’est que de plus en plus de personnes bénéficient d’allègements allant jusqu’à 80% de cette taxe. Ce qui revient à faire « cotiser » encore plus, en valeur relative, ceux qui ne bénéficient pas de ces allègements. Alors on pourrait penser que cette contribution de plus en plus inégalitaire va s’arrêter là et que les services communaux vont eux être distribués égalitairement entre tous les habitants de la commune. Il n’en est rien. Moins on aura cotisé et moins on payera pour les « services » communaux comme, la cantine, la crêche, les sorties, les logements, les activités culturelles etc etc.

Tout cela c’est ce que l’on voit.

Ce que l’on ne voit pas c’est ce qu’il résulte de cet état de fait.

Alors que l’on pourrait croire que tout est bien dans le meilleur des mondes, c’est du contraire qu’il s’agit. Pourquoi ? Parce que quels qu’ils soient, ces contribuables ponctionnés plus que de raisons, ils n’ont plus, au bout du compte, suffisamment de ressources pour profiter de ces services, «répartis » sur eux à un taux plus élevé. Donc inaccessibles. Il résulte de cela que de plus en plus, les pauvres, ceux qui travaillent moins que les autres, pour quelques raisons que ce soit d’ailleurs, sont mieux traités que ceux qui font l’effort de se lever le matin.

Et là ceci devient tout à fait inégalitaire et surtout anti-économique. Parce que quoiqu’on puisse en dire, les individus, sur ce « pseudo-marché » finissent toujours par agir en personnes douées de raison. Si ceux qui ne travaillent pas ont une meilleure situation que ceux qui travaillent, ils vont tendre à leur tour à ne pas travailler et cela va devenir « mortel » pour notre société. Oh bien sur, rares sont ceux qui vont se mettre de ce fait à ne pas travailler spontanément, car socialement il vaut encore mieux avoir un travail. Mais quand une personne va et cela sera de plus en plus fréquent, se retrouver au chômage et si cela dure un peu, elle va s’apercevoir qu’elle « vit » mieux que lorsqu’elle travaillait avec toutes les aides dont elle bénéficie à ce moment là. Au delà d’être une injustice des plus flagrantes, c’est aussi complètement anti-économique.

Vis à vis des médias et des « bonnes consciences », nos hommes politiques vont chercher à en donner toujours plus, c’est ce que l’on va voir. Mais comme ces largesses il faut bien les financer, ce sera au détriment de ceux de moins en moins nombreux qui produisent. Dans le même temps, les individus sauront par l’expérience, car une telle chose ne peut s’imaginer, que moins ils travailleront plus ils profiteront de la collectivité. Aucune société ne peut plus fonctionner sur un tel modèle et il n’y a pas besoin d’être économiste pour s’en rendre compte et le comprendre.

Mais cette pratique qui consiste à prendre dans la poche d’un petit nombre pour le redistribuer au plus grand nombre d’une manière d’ailleurs très inégalitaire, quel pouvoir clientéliste cela va avoir. Toutes les campagnes électorales et surtout au niveau des élections municipales, la différence va se faire dans l’électorat autour du plus démagogue et autour de celui qui promettra les meilleurs services sociaux. A la fois en se donnant bonne figure et en satisfaisant le plus grand nombre d’électeurs. Cela n’a plus de fin.

La France marche de plus en plus sur la tête. Il importe aussi, pour réformer ce pays d’interdire, par la loi, car il n’y a plus d’autres chemins et même pour le libéral que je suis qui répugne aux lois, que de cesser de traiter les citoyens en fonction de leurs catégories socio-professionnelles et de leurs revenus et au moins dans la « répartition » des services publics. Et si demain, ceux qui gagnent le plus sont mieux traités par la collectivité que ceux qui sont les plus pauvres, ce n’en sera que justice. Le contraire est inadmissible. Non seulement ce sera une incitation à remettre la France au travail, mais cela fera cesser cette fuite en avant dans la démagogie redistributrice qui revient aussi à être un véritable détournement de la démocratie.

Les droits de l’homme et du citoyen ne sont plus respectés.

samedi, août 05, 2006

La "mère" des réformes pour la France, celle de sa fonction publique !

Il n’y aura pas de réformes en France sans commencer par celle de sa fonction publique.

Par contre celle-ci effectuée, la France enfin, pourra entrer dans la modernité du Monde. Il ne faut pas être fin observateur pour s’apercevoir que depuis des décennies, non seulement cette « caste » prend la société civile en otage au gré de ses revendications corporatistes, mais refuse dans le même temps la moindre réforme de son organisation. Elle entend, à l’aube du XXIème siècle, continuer à fonctionner, non seulement dans l’organisation du travail, mais aussi dans la gestion des Ressources Humaines, comme elle le faisait il y a des dizaines d’années.

Quand sur ces 20 dernières années et grâce à l’informatique, les entreprises mondiales ont vu leurs effectifs administratifs, fondre de plus de 30%, la fonction publique voyait, elle, les siens, passer en 20 ans de 4 à 5 millions soit une augmentation de 25% ! Or la gestion de la collectivité publique revient essentiellement à de l’administratif. Ajoutons à cela un « cloisonnement » de circonstance en 1.500 corps différents qui ne « s’interpénètrent » pas et l’on voit rapidement que le « mammouth » va être dur à bouger !

Ce qui est d’autant plus grave, c’est que cette population et ceux qu’elle fait vivre, érigée en véritable Etat dans l‘Etat ne fonctionne plus pour le bien de l’ensemble de la collectivité des français, le bien et le service publics, mais avec comme principale finalité de toujours créer de nouveaux emplois dans lesquels ils arrivent à se coopter, sans s’occuper si ceux-ci ont une véritable utilité publique. De plus en plus comme un véritable « cancer » létal pour l’ensemble de notre société.

Les agents de cette fonction publique, « forts » d’un « statut » léonin et archaïque ont pu, dans le même temps, prenant à maintes reprises la France en otage, faire évoluer les relations du travail dans la société civile – alors que cela ne les concerne pas directement – jusqu’à ce que ce « Code », figeant les relations employés-employeurs, bloque de plus en plus les nouvelles embauches en France. C’est d’autant plus dommageable à l’ensemble de la population, que le marché mondial s’imposant de plus en plus, nous assistons à un exil, caché par les pouvoirs publics, de tout ce qui fait la richesse d’un pays, ses jeunes entrepreneurs et ses capitalistes.

Et la « partition » de « mise en musique » de la réforme de cette fonction publique est non seulement simple à énoncer, mais aussi complètement compréhensible par l’ensemble des français. Un seul bémol à cette « révolution », c’est que, sur un vote démocratique auquel participeront aussi – un peu anormal toutefois - ceux qui « vont perdre ces avantages exorbitants de légitimité », ces derniers commencent à devenir aussi nombreux que ceux qu’ils « rançonnent » ! Il est à souhaiter que dans un sursaut de lucidité une grande partie d’entre eux se rendent compte qu’ils sont en train de « tuer la poule aux œufs d’or ».

Cette «mise en musique » devra faire l’objet d’un référendum global auprès de la population et passera invariablement par, d’abord une réforme constitutionnelle interdisant à tous agents, sous peine de révocation, de faire grève, comme d’ailleurs cela se passe dans nombre de pays industrialisés et aussi dans l’armée et la police en France. Ensuite il y aura la suppression des 1.500 corps différents pour une gestion globale des Ressources Humaines de cette fonction publique, tant sur tout notre territoire qu’au travers des différentes collectivités publiques ou les services de l’Etat, en fonction de la seule qualification et du mérite.

S’il ne s’agit pas là de supprimer l’emploi à vie de cette catégorie de français, la contrepartie c’est qu’un travail effectif devra être rendu pour autant que les aptitudes physiques et intellectuelles des personnes le permettent. Il ne doit plus y avoir chez cette population de personne, mise en « disponibilité » quasiment à vie, sous le prétexte qu’elle « bénéficie » d’un poste qui, soit n’existe plus, soit qu’elle a été déclarée inapte à le remplir. Et c’est le fait aujourd’hui de centaines de milliers d’agents de la fonction publique ! Dans l’état actuel des finances de la France et quand on sait que c’est la société civile et elle seule qui supporte cela, c’est proprement inadmissible.

Tant pour leur retraite que pour ceux inaptes à remplir le moindre emploi public, ce sera le droit commun qui devra s’appliquer et ce sera juste ! Sous quelques années, ces quelques mesures « révolutionnaires » dans le sens d’une véritable justice sociale pour l’ensemble de notre nation, permettront à la France et aux français de reprendre courage et de rejoindre le « peloton de tête » des nations, place qu’elle n’aurait jamais du quitter.

Il semble évident que cette réforme de la fonction publique et je n’ai même pas parlé de « recentrer l’Etat sur ses simples fonctions régaliennes » va contribuer à faire baisser dans les 10 prochaines années les effectifs de cette population de près de un million de personnes si on s’appuie aussi sur les nombreux départs en retraite. Ceci diminuera d’autant la pression fiscale sur la société civile, pourvoyeuse de richesses.

Il est aussi tout à fait évident qu’une levée de boucliers, tant de la part de « biens pensants » désinformés, ainsi que de ceux pour qui « la vie de château » va se terminer, va avoir lieu devant de telles mesures pourtant légitimes et de justice sociale. Mais qui va pouvoir honnêtement me démontrer que le redressement de la France pourra se faire sans ce « passage obligé » par la « mère » des réformes, celle de sa fonction publique.

lundi, juillet 03, 2006

Lettre ouverte à Monsieur Christian BLANC,

J’ai lu avec intérêt votre « Ce que nous voulons faire pour la France ». Tout d’abord faire un parti aux mots. Pourquoi exprimer un "nous voulons" à la place d'un "je veux" quand il est manifeste que vous vous mettez personnellement en avant pour être l’initiateur de cet appel à révolutionner la France ? Les français ont besoin de "panache blanc" pour s'y rallier !

Tout ce que vous dites correspond au bon sens et j’y adhère complètement. Un tel programme mis en œuvre en 2007 et ce sera à n’en pas douter le début d’une nouvelle ère pour la France. Mais vous êtes bien seul et il manque d’évidence un bémol pour entreprendre un tel programme et c’est celui de sortir vainqueur d’un affrontement inévitable avec les syndicats qui montrent d’évidence et depuis des années qu’ils entendent ne rien toucher aux prérogatives qui leur permettent, au dessus de notre démocratie parlementaire, de faire la politique de la France. Et toute votre capacité « légendaire » à négocier n’y pourra rien sauf à avancer « à la marge » et dans des dizaines années, ce qui sera bien inutile comme vous l’exprimez.

Vous dites à juste titre que la révolution démocratique que nous devons faire ne peut se satisfaire de demi-mesures et qu’il importe, pour gagner, de réaliser à la fois, la relance de la croissance, revitaliser la démocratie et dégager les français de l’appareil administratif, ce qui passe en particulier par une réforme du statut de la fonction publique et par une réduction drastique de son personnel, qui a augmenté de plus de 1 million en 20 ans.

Avec la notoriété qui est la vôtre et la réussite que vous avez eu lors des missions précédentes qui vont ont été confiées – je suis le témoin de ce que vous avez fait à Air France où vous avez su changer la mentalité des employés de cette grande entreprise nationalisée et conduire de ce fait à ce qu’elle soit aujourd’hui l’une des plus rentables du monde – il y a fort à parier que tous les partis politiques de gouvernement aimeraient vous compter parmi leurs « notables ».

La campagne électorale pour la présidence de la République est lancée et je les vois tous ratisser le plus largement possible. Mais je sais aussi que vous ne souhaitez pas et à juste titre « monter au créneau » pour soutenir des programmes stériles pour la France alors qu’elle doit changer radicalement de cap. Le simple fait de proposer dans votre programme la réduction en 5 ans de 300.000 fonctionnaires et de revenir sur cette période à l’équilibre des dépenses publiques n’est accepté dans les faits par aucun des partis de gouvernement. Ils ne peuvent donc s’appuyer sur vous. Et vous êtes seul (sans parti médiatiquement parlant) pour le moment !

Dans ces conditions, comment porter ce projet devant les français alors que tous ceux qui ne votent pas et ceux qui croyaient que la « droite » avait un tel programme en 2002 trouveraient là le programme qu’ils appellent de leurs vœux. Car c’est bien là, une vraie rupture avec le passé et tout le reste, comme vous le laissez entendre, n’est qu’imposture. Votre programme est profondément libéral dans tous ses aspects et il importe que vous le fassiez savoir.

Les français ont besoin et surtout aujourd’hui qu’on leur dise ce qu’est vraiment le libéralisme. D’abord moins d’état et plus de démocratie près d’eux, au niveau régional, pour qu’ils puissent mieux exprimer la manière dont ils veulent gérer leur « communauté » . Ensuite et surtout le sens des responsabilités quand il s’agit de ne pas laisser aux générations à venir la prise en charge du « laxisme» politique d’aujourd’hui. Et qu’un tel programme soit rejeté par toute la classe politique qui va y perdre son « confort » me paraît bien normal et humain. Il ne faut pas s’attendre à trouver de l’altruisme désintéressé dans cette caste. Ceux qui avaient encore cette éthique ont démissionnés depuis longtemps !

Et pourtant, pour ce programme que la France devra un jour appliquer, car il n’y a pas d’autres chemins, il importe en 2007 de prendre le pouvoir ! Il vous faut donc pour « toucher » l’électeur qui vous est nécessaire et être entendu du plus grand nombre, car aujourd’hui vous êtes totalement inaudible sur ce plan, entreprendre une stratégie d’alliance avec les « ennemis » de vos « ennemis ». Il n’y a pas malheureusement d’autres voies !

Ces « amis », si l’on excepte ceux qui sont d’extrême-gauche environ 20%, devraient être au bas mot 35% par une simple opération d’arithmétique sur le résultat du scrutin du 29 mai dernier. Ils se trouvent d’abord au sein du MPF et du FN. Ce sont aussi des français comme vous et moi, mais qui expriment au delà de toute autre idéologie, pour leur grande majorité, un refus des hommes politiques actuels auxquels ils n’accordent plus aucune confiance. Il vous faut rencontrer leurs leaders et établir avec eux un « programme commun de gouvernement » pour prendre le pouvoir, comme d’autres l’on fait en leur temps.

Vous qui êtes un honnête homme allez-vous, vous aussi, vous laisser enfermer dans cette diabolisation de cette vrai droite à laquelle la France toute entière aspire ? Vous mettre autour de la table avec eux, c’est à coup sur les mettre, eux aussi, devant leurs responsabilités et au vu et au su de tous les médias, c’est à dire de tous les français ! Je suis sur qu’un tel programme et sous votre gouverne ne pourra que gommer les quelques points négatifs sur lesquels s’attachent les médias pour les discréditer. Vous pourrez être leur homme providentiel qui les mettra tous d’accord en vous portant comme leur candidat à l’élection présidentielle, porteur de ce programme commun de gouvernement et qui permettra enfin à leurs partisans de toucher au pouvoir et à votre programme d’être mis en œuvre.

Dans le cas contraire, ce qui ne resterait alors qu’un « coup » médiatique, permettra à tous de bien voir à la fois tout ce que ne veulent pas les partis de gouvernement malgré leurs promesses et effet d'annonces et qui est pourtant souhaité par une majorité de français et aussi, que dans ces partis de la droite, il y aurait et qui primeraient aux yeux de leurs dirigeants, des mesures qui sont eux aussi rejetées par une grande partie de leurs électeurs, qui ne se servent de leurs votes que pour exclure. Là, vous pourriez trouver une audience et lancer la constitution, rapidement abondée, d’un vrai nouveau parti pour redresser la France.

J’appelle ce rapprochement de mes vœux et les choses ayant une tendance naturelle à aller dans le bon sens, je ne doute pas de son avènement. Bon courage.

vendredi, juin 30, 2006

Moratoire de 5 ans contre la répression du travail au noir

Le travail au noir, par définition, ne peut-être légalisé car cela deviendrait du travail tout simplement. Donc ce « travail au noir » qui est l’échange entre deux individus librement consentants et hors la vue de l'ETAT d’un « travail » contre une simple contrepartie pécuniaire ou autre, arrêtons durant une législature par exemple, de le réprimer.

Dans cet échange aux risques et périls des co-contractants, aucune garantie de bonne fin, aucune cotisation à supporter si ce n’est celles qu’ont bien voulu prendre les deux intervenants au « contrat » de « location » de travail, propriété inaliénable de l’un d’eux. Si sur une telle relation, les pouvoirs publics, pour une fois, se passent de légiférer et que ces individus, ils les laissent s’arranger entre eux et soumis aux seules règles du code civil, les libéraux pourront voir dans cette manœuvre, les prémices de ce que serait une société libérale. C'est aussi une "soupape" de respiration que beaucoup de pays occidentaux laissent à leurs ressortissants alors que la mondialisation les obligent souvent à se remettre en question et à changer d'habitudes. "Enfermer" dans une telle période ses habitants, ne peut que les désespèrer et c'est vraiment de courte vue socialisante que de croire que ce faisant, ceux qui en subiront les affres vont se retourner vers plus d'état. Si c'est vrai à court terme par incompréhension, c'est faux sur le moyen et le long terme. Les plus courageux vont s'expatrier et les autres vont se mettre à attendre tout des autres ! Nous y sommes.

Pour le reste, rien ne change. Pour les sommes encaissées pas de fiscalité, pour les sommes dépensées par les donneurs d’ordre pas de déductibilité possible avec un « hic » en ce qui concerne les recettes des personnes morales par le fait qu’il y aura là évasion fiscale de la TVA que ne supportera pas le chiffre d’affaires concerné. Pour les entreprises commerciales les ventes à l’export pourront servir et pour les petits commerces, pas un seul aujourd’hui qui ne sachent s’en arranger. Et pour tous ceux qui auront eu le courage de se lever le matin pour améliorer leur ordinaire ou leur "bas de laine", avec tout simplement « la sueur de leur front » ou qui, simplement, pourront ainsi « gagner leur vie », ce travail occulte ne devra pas leur faire perdre les bénéfices acquis d’assistance aux plus démunis, comme les crêches ou autres cantines gratuites. Rien ne changera sauf…. le sourire au front des plus courageux. Pour les autres rien.

Mais la contrepartie des sommes qui seraient encaissées par celui qui « loue » son travail en recevant pour cela des sommes brutes, c’est qu’il devra à sa convenance faire son affaire de sa retraite, de ses assurances et autres cotisations maladie. Mais tout cela ne devrait pas déranger ceux qui aujourd’hui, prêchent pour le choix de sa « caisse d’assurance maladie » ou autres prosélytes des fonds de pension ou de retraite par capitalisation. En un mot ceux qui sont les défenseurs de la « transparence » de la feuille de paye.

Ce ne sera pas à l’évidence du fait de la non répression sur une période finie, du travail au noir, que ceci signerait la fin du travail « légal » car à l’évidence ceux, employeurs et employés, qui choisissent cette voie, le font pour tous les avantages que cela peut apporter aux deux parties. Mais il y a une différence importante entre librement le choisir et que ce soit imposé à tous et la règle intangible. Dans tous les pays où il y a, tant au niveau de la prévoyance que de l’assurance maladie, le libre choix des assureurs, ces choix sont d’abord laissés aux seuls assurés et c’est dans le temps que l’entreprise supporte seule ces avantages pour ceux de ses employés qu’elle veut s’attacher. N’est-ce pas là quelque chose de normal dans les relations qui régissent ces deux parties prenantes. Est-ce normal que, simplement par l’effet du temps et souvent au delà de la volonté de l’employeur, des droits soient acquis par l’employé sans qu’il n’ait plus à fournir la meilleure contrepartie possible en terme de « travail » de sa part ?

Mais il devient aussi évident que les conditions dans lesquelles se « contractualiseront » ces engagements réciproques, qui ne seront, de facto, soumis à aucun droit, ne tiendront leur légitimité que pour autant que chacune des parties tiendra ses obligations. Et sans recours possible devant la moindre juridiction. Ceci au dela de tous les autres aspects positifs, va permettre à tout un ensemble de personnes d’enfin travailler et de pouvoir gagner sa vie sur notre territoire. Et ces sommes gagnés vont, dans tous les cas, augmenter la croissance française par la réinjection dans l’économie en direct ou à travers l’épargne ou encore par l’envoi off-shore pour faire vivre des familles entières, ce qui ne pourra que les émanciper au bout du compte.

Une telle mesure ne peut-être que gagnante pour l’Etat car immanquablement elle va alimenter notre économie et la croissance de plusieurs points, alors qu’à l’heure actuelle notre bureaucratie, le code du travail et toutes les redistributions étatiques les sclérosent. Et loin de devoir chiffrer cette œuvre salutaire et émancipatrice en milliards d’euros à mettre à la charge de la collectivité des français comme le font tous ceux qui ne savent plus « créer » de la richesse, cela non seulement ne coûte rien, mais au contraire, en relançant l’activité économique, va réellement pouvoir créer de l’emploi stable par la consommation.

Au dela de cette capacité que nos hommes politiques auraient enfin de pouvoir mettre en place, sous quelques jours, de telles mesures qui vont immanquablement redonner du cœur à l’ouvrage à beaucoup, c’est dans notre pays, qui depuis trop longtemps se complait dans des lois liberticides, l’inversion de tendance qui va, à n’en pas douter, redonner du courage et de l’espoir à ceux qui croient encore en la France, la vraie.

mardi, juin 27, 2006

Restons simples ou un vrai programme libéral pour la France

La politique c’est facile. La majorité des français ainsi que celle de leurs gouvernants comme la plupart des observateurs étrangers connaissent le mal de notre pays. Il y a en France trop d’état. Et pour remédier à un tel état de fait il n’y a pas d’autres solutions que de le faire diminuer. Ce qui est malheureux pour ces mêmes français, c’est qu’ils souffrent d’un autre mal et c’est du manque de courage de la totalité de leur classe politique.

En cette période pré-électorale s’il en est en ce mois de juin 2006, pas un seul d’entre eux qui de loin ou de près mette en avant cette action salutaire qui est celle de réduire d’une manière drastique notre nombre de fonctionnaires. Le fait sur ce point, c’est que ces trois dernières années c’est à peine plus de 15.000 postes qui ont été supprimés sur près de 200.000 départs en retraite et alors que nous venons de « fêter » nos trente ans ininterrompus de déficits budgétaires. Un record.

A cela, une raison majeure, c’est que ce sont les fonctionnaires eux-mêmes et leurs syndicats qui décident si les postes, qui génèrent les besoins en ressources que sont nos impôts, doivent augmenter ou non. On pourrait penser que dans un pays qui se targue de démocratie ce serait aux représentants des français, c’est à dire aux députés élus et au gouvernement qu’il appartiendrait de définir la sphère publique et bien il n’en est rien et les 4 ans que nous venons de vivre nous en ont donné de multiples exemples. Non seulement ils ne prêchent que pour l’augmentation infinie des postes dans la fonction publique, mais ils sont prêts, comme ils nous l’ont montré depuis quelques mois, à bloquer la France, par le gel des services publics, une « arme-outil » qu’ils maintiennent avec amour en parfait état de marche.

Donc si on peut se permettre une analyse rapide et complète de la situation, ce serait d’énoncer que la première des réformes à mettre en place aujourd’hui en France, c’est l’interdiction de faire grève pour tous les agents de l’état et des collectivités territoriales à inscrire, comme dans beaucoup d’autres pays « civilisés » dans la Constitution. On ne peut s’arroger d’être juge et partie comme c’est le cas. Sinon aucune réforme ne sera jamais possible en France.

Une fois ce préalable posé, qu’entreprendre d’autre ? Alors que d’avis de plus en plus unanimes et de multiples provenances, l’on sait que l’être humain est avili que d’être laissé dans un rôle d’assisté et de plus en plus sans espoir de retour et pour toute sa vie, il ne me semble plus l’heure d’accroître les transferts en ce sens. Je tournerais donc le dos à ces programmes socialisants qui se chiffrent qui de 35 milliards d’euros à qui 50 ou même 100, alors que le refinancement de notre dette se fait de plus en plus difficilement. Il s’agit demain, pour être crédible et tourner le dos à la démagogie, que ce programme non seulement ne côute rien mais au contraire permette la réduction de la dette publique.

Et là une seule action en découle, c’est de réduire sur les 10 ans à venir, de 1 million, notre nombre de fonctionnaires. Il ne s’agit pas de ne plus embaucher personne sur une telle période où la technique évoluant, de nouveaux « talents » seront nécessaires, mais de procéder de trois manières simples et naturelles pour tous ceux qui savent ce que travailler veut dire. La première est de « décloisonner » ces fameux 900 corps de l’état, la seconde d’entreprendre une formidable entreprise de formation interne pour préparer ces changements de métiers éventuels et enfin de fermer les postes au recrutement externes pour ceux qui vont partir à la retraite sur cette période. Qui va être lésé dans l’opération si ce n’est le « fonds de commerce » des syndicats mais certainement pas ceux des fonctionnaires qui vont évoluer et qui vont voir enfin leur travail ou leur talent récompensés, plutôt que leur ancienneté !

Et ce « grand soir » de la fonction publique que beaucoup attendent, faut-il le faire clandestinement ou le mettre sur la place publique au choix des français qui vont aller voter prochainement ? De cette action, tout l’édifice dépend. Au delà de la suppression de beaucoup trop de lois liberticides dont nous avons grand besoin, rien ne sera aussi fort pour la France qu’enfin s’attaquer au plus grand mal dont nous souffrons, celui de réduire et de rendre plus efficace notre fonction publique.

Quoi faire d’autre pour remettre la France au travail, faire repartir la croissance, desserrer l’étau de la contrainte étatique et de revenir à une plus grande justice sociale. Une action simple et qui ne coûte rien si ce n’est à tout ce « bon peuple de gauche » qui sera pour eux de « manger leur chapeau ». Il s’agit de mettre en place un moratoire de 5 ans par exemple en ce qui concerne la répression du travail au noir. Si dans le même temps il y a une « reprise en main » des conditions d’attribution des indemnités de chômage, sous quelques années et en tous cas avant une législature, la France retrouvera un taux d’emploi normal, mais aussi le moral des français en sera grandement amélioré.

Ces simples mesures vont-elles encore accroître notre déficit public et précipiter un encore plus grand nombre d’entre nous vers plus de pauvreté ? Je reste persuadé du contraire. Que le lecteur, affidé fidèle de « toujours plus d’assistanat », passe son chemin, ce n’est pas lui, prosélythe du « demain on rase gratis », qui va aider la France à sortir de l’ornière. Par contre que le lecteur de « bonne volonté » prenne la peine de réfléchir - loin de tout préconçu « politiquement correct » - à la simplicité de telles mesures. Quels effets vont-elles avoir à court terme et à moyen terme et comment dans ces conditions c’est tout le reste qui va se mettre tranquillement en place dans le « bon sens ».

Il n’y a pas pour gagner, à demander aux français de faire de nouveaux sacrifices, il suffit de leur laisser d’une manière réelle et non pas seulement avec des mots, un peu plus des fruits de leur travail. C’est déjà un peu plus de vraie justice sociale. Et cette tendance macro-économique va changer et rapidement, la tournure des événements en France. Il n’est pas l’heure, alors qu’il y a le feu à la maison, de débattre du cannabis et autres noces d’homosexuels, mais bien de regarder en face les vrais problèmes de la France et de commencer à tourner le dos à la politique sociale démocrate, que seuls quelques « irréductibles politiciens gaulois » veulent continuer, sur la scéne mondiale, à défendre le « modèle ».

Pourquoi 2 mois de silence ?

Pour ceux de mes lecteurs que celà intéresserait, quelle est la raison de mon silence alors que durant les nombreuses semaines précédentes j'avais quelque chose à dire, mon coup de gueule à donner ? Non pas celui d'un autre, mais le mien !

Le "politiquement corret" avait encore frappé !

Cela a commencé par le changement de quelques paragraphes, puis la suppression de tel ou tel article et ensuite, lorsque la parole n'est plus libre, "pour ne pas géner", il n'y a plus ni le goût ni le moindre intérêt à écrire ce qui se lit partout.

Alors rien. Et puis l'on se rends compte que ce n'est pas cela qui fait et fera avancer les choses, que d'être en perpétuelle rédition. Et puis, je suis en fin du compte un irréductible bavard, alors je m'y recolle.

et c'est avec plaisir que je vous retouverais bientôt dans ce blog.

vendredi, avril 07, 2006

La France est-elle encore gouvernable ?

Dans son article paru dans le Québécois Libre, le 15 juillet dernier, Jean-Louis Caccomo, prenait acte du « Naufrage de l’Europe politique » après le NON français au référendum du 29 mai 2005 :

« Les résultats du référendum ont été récupérés et interprétés par la gauche comme une victoire contre le libéralisme et une défaite d'un gouvernement considéré comme antisocial. Pourtant, dans ce pays qui se gargarise de la qualité de son débat démocratique, jamais la parole n'a vraiment été donnée aux libéraux. Elle n'est pas plus donné aujourd'hui à ces libéraux qui, loin d'approuver le projet de traité constitutionnel, étaient résolument dans le camp des rebelles pour défendre un non libéral. Mais, ce sont précisément ceux qui dénoncent la « pensée unique » qui nous enferment dans une grille de lecture à sens unique: que le gouvernement soit de gauche ou de droite, quand il essuie un échec dans ce pays, c'est qu'il n'a pas assez fait de « social ».

voir la suite de l’article

Et contrairement à toutes attentes démocratiques, les politiciens français veulent rester sourds à l’appel de tous les français à avoir enfin à leur disposition un bulletin de vote libéral. Personne ne pourra me faire croire, avec la circulation de l’information que nous connaissons, qu’aucun d’entre eux n’ait jamais entendu parler de cette pensée qui gagne et fait gagner les populations de l’ensemble des pays occidentaux. Alors pourquoi une telle attitude ?

Au contraire, certains d’entre eux se targuent d’être les défenseurs du libéralisme pour mieux l’étouffer, comme on le voit avec la manœuvre de « 82 » d’entre les députés UMP qui se regroupent dans un « mouvement pour la réforme libérale » alors que dans le même temps toutes les actions et toutes les décisions prises par ce parti relèvent du plus parfait collectivisme étatique et qu’aucun d’entre ces « 82 » ne voient rien à y redire. Et leurs comparses de gauche vont mêmes jusqu’à les qualifier de mener une politique ultra- ou néo-libérale, alors que rien dans la politique actuelle de la France ne justifie un tel qualificatif.

Et c’est donc bien là où est le problème de la France, il n’y a aucune opposition à toute la classe politicienne française qui, sous couvert de politique sociale-démocrate, mène depuis 30 ans un combat d’arrière-garde dans le seul but de garder leurs prébendes. Comment permettre à la France de s’en sortir sans attendre la banqueroute ? Cela passe par la création d’un véritable parti libéral qui puisse offrir cette alternative mais dont la première tâche dans ces fameux « 100 jours » sera d’interdire aux agents de l’état de cesser leur travail et de procéder au blocage d’un quelconque « service public » comme peuvent l’être l’Université ou les Transports par exemple.

A l’appel des syndicats ce sera, pour ce « casus belli » autrement plus important pour eux que la mesurette du CPE, 10 millions de personnes dans la rue, tant le secteur public est omniprésent en France. Et des dizaines de milliers de radiations de la fonction publique devrons suivre. Nous ne pouvons manifestement et à la lumière des mouvements actuels, faire autrement. Aucun français capable de voir et raisonner peut croire que la réforme, dans notre pays, passerait par une négociation avec les forces conservatrices de gauche telle que nous les voyons actuellement. Il faudra donc en faire l’économie, sauf d’être, à court terme en cessation de paiement, ce qui immanquablement coûterait encore plus cher à tous les français et en particulier à ceux vivant dans la précarité.

samedi, avril 01, 2006

Que les choses soient claires !

Dans les arts martiaux il faut s’appuyer sur la force et le poids de son opposition.

En politique si l’on veut obtenir la fin, il ne me semble pas pragmatique que de vouloir foncer tête baissée dans un mur . Ce serait immanquablement la tête qui trinquerait et cela serait dommage. Or que se passe-t-il aujourd’hui en France dans un pays totalement et depuis plus de trente années, manipulé par les idées autant subversives qu’utopiques que sont celles de la gauche ? Nous restons dans un alternative obligée, gauche/pseudo-droite qui fait que nous « tournons en rond ».

Si en 2007 nous n’en sommes qu’à choisir entre ceux que ces « bons commentateurs politiques » désignent à nos suffrages et là encore par la manipulation qu’ont les médias sur nous, tout le monde sait bien que 2007-2012 restera de la même veine que 2002-2007 et en plus paralysé par la violence des rues. Il faudra bien pourtant en sortir. Si de plus, aux législatives qui suivront « nous » rêvons d’une coalision « droite-gauche » à l’allemande – et encore l’Allemagne va-t-elle se satisfaire d’un tel mariage sur le moyen terme, rien n’est moins sur – en France c’est proprement impossible.

Alors il faut, toujours à mon avis, que les français qui veulent – et les élections de 2002, 2004 et 2005 l’ont montré – que l’ont arrête la spirale infernale, en votant hors des sentiers battus. Et c’est bien là une vertu de notre système démocratique que de pouvoir, alors que tout semble perdu, avoir une voie de recours. Et les français ont prouvé ces 5 dernières années qu’il y avait un chemin. Ce chemin, personne ne leur a montré puisque justement personne, dans tout le « jeu » de toute la classe politique, y avait intérêt. Et quel signal ont-ils donné ?

En 2002 ils ont mis radicalement fin à l’expérience socialiste. En 2004, voyant que la pseudo-droite ne tenait pas ses promesses et était incapable de gouverner la France, par manque de courage et surtout par manque de solutions dans leurs pensées, les a sanctionné sévèrement au printemps lors des élections européennes et régionales. Et ce n’était là pas chose facile quand vous n’aviez le choix qu’entre blanc-bonnet et bonnet-blanc. Le destin leur a été favorable quand tous ces « beaux-messieurs », en mai 2005 ont essayé de faire « monter » le pouvoir entre les mains de technocrates étrangers, en faisant front commun pour le OUI. Et là, il y avait un vote utile pour leur dire à tous un gros NON.

Ce fut fait à près de 55% par près de 70% de votants. Bel exercice de la démocratie où, en répondant à coté des questions posées – faute de les voir posées comme il faut – les électeurs français se sont exprimés clairement.

Aujourd’hui – en 2007 plutôt – pourrons-nous « sortir de notre chapeau » un candidat providentiel qui ne soit pas « à la soupe » de nos partis de gouvernement ? « Ils » savent bien que non et les électeurs aussi. Il faudrait que le « St –Esprit » anime les électeurs et les rassemble sur un être neuf pour être Président de la République Française. Ce qui obligatoirement sifflera la fin de la récréation pour tous ceux qui se « jouent de la France » depuis 30 ans ! Nos gouvernants actuels, entre leurs utopies et leurs manques de courage ne sont capables de rien. Sauf de les sortir du jeu, rien ne changera en France tant ils sont sourds à ce que souhaite la grande majorité silencieuse.

Y a-t-il un autre chemin pour sortir de leurs « griffes » ? Pour ma part je ne le crois pas ? Quel vote unanime se sera pour donner un signal fort à ceux qui prétendent gouverner la France, que la France justement veut rejoindre les pays développés qui gagnent et tourner le dos définitivement et à son tour à cette fausse « idéologie » qu’est la sociale-démocratie que tout le monde voit bien n’enrichir que les nantis de l’emploi !

Et si d'aventures, ce "candidat sorti de nulle part" était Président de la République, je ne pense pas une seule minute qu’il puisse être pire que Jacques Chirac, ni que ceux qui l’ont précédé depuis trop d’années.

Ce ne sera qu’après ce vote que « tous » veulent nous interdire que la France pourra s’émanciper et se reconstruire, car il est encore temps. D’abord pour notre jeunesse et aussi pour la France et pour tous ceux qui vivent sur notre territoire.

Dieu soit du tout loué.

mercredi, mars 29, 2006

Se résoudre à l'Anarchie

Comment pourrait-il en être autrement ?

Ce à quoi nous assistons en France depuis quelques semaines le montre bien. Les français assistent, impuissants pour la plupart, à la fin d’une époque. L’ensemble de notre classe politique n’a plus rien à nous proposer. Le pays est tétanisé d’angoisse. La jeunesse que l’on n’entend pas, vote avec ses pieds en partant à l’étranger et celle qui n’a plus ni assez confiance en elle ni assez d’imagination pour comprendre et analyser, hurle des slogans que des apprenti-sorciers lui soufflent, au lieu d’étudier et de prendre des forces.

Comme des animaux pris au piège, ils sont nombreux à crier leur peur de l’inconnu du lendemain. Ils savent, dans leur inconscient, qu’ils ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes, mais crient aujourd’hui tout autant leurs peurs que leur colère contre tous les hommes politiques qui n’ont pas su les amener à la modernité du monde de demain. Et dans la demande unanime de ceux qui sont dans la rue aujourd’hui, ce n’est pas un nouveau projet de société qu’ils voudraient voir appliquer, non, ils veulent en faisant reculer le gouvernement le voir démissionner à titre de sanction suprême pour son incompétence.

Mais les français, dans leur ensemble, ne semblent pas les girouettes décrites par toutes les mauvaises analyses faites par ceux qui veulent toujours que la réalité corresponde à leurs propres schémas. Je crois qu’après les élections d’avril 2002, le débat sur le référendum sur le TCE a fait prendre conscience au peuple français, au delà de ce que pouvaient croire toute la classe politique, qu’ils pouvaient changer les choses en allant voter. Et ils pourront enfin et dès 2007, mettre fin à ce que certains appellent le « modèle français ».

Cette fameuse alternance entre la pseudo-droite et la gauche qui tient lieu de politique à la France, alors que ce sont les mêmes, eh bien de plus en plus de monde ne veut plus en être la dupe. Et les français ont de la mémoire. Je pense qu’ils ont tiré un trait définitif, pour la plupart d’entre eux, sur l’expérience socialiste qu’ils ont sanctionné en 2002 et ce n’est pas aujourd’hui, 5 ans après qu’ils vont revenir à croire que c’est ce qu’il y a de mieux pour eux. Et ceci, contrairement à ce que veulent encore nous faire croire les médias.

Par contre d’une manière tout aussi évidente, cette énorme majorité silencieuse française, ne croit plus ni aux mensonges, ni à la capacité à gouverner de la pseudo-droite. Les événements de l’hiver 2006-2007 en sont un éloquent exemple. Alors faudra-t-il se résigner à cette fatalité que la France ne peut plus être gouvernée ? Je ne le crois pas et les sondages qui circulent actuellement sur internet, pas ceux véhiculant ce que les médias veulent nous faire gober, sont un formidable espoir dans la « mort » et le « renouveau » de notre pays.

Alors qu’on ne l’entend plus ni à la télévision, ni dans la presse, Le Pen semble personnifier dans l’inconscient social cette envie de vouloir tirer un trait définitif sur toute notre classe politique actuelle. La gauche, ils ont essayé et cela ne marche pas, la pseudo-droite est incapable de gouverner et fait perdre son temps à notre pays. Par contre la solution de celui qui veut depuis 25 ans « sortir » la bande des 4, ils ne l’ont pas encore essayé et pensent à juste titre que cela ne saurait aller plus mal que ce à quoi nous assistons. Et donc Le Pen, d’une manière unanime sur déjà des milliers de votes spontanés, fait par vous et moi sans aucune concertation, caracole dans les sondages entre 22 et 28% des intentions exprimées alors que les meilleurs des autres ne font pas 15%.

Il apparaît donc bien dans l’inconscient collectif le besoin d’une réelle alternative à « l’enfermement idéologique » que toute la classe politique nous impose depuis plus de 30 ans. La France est prête à ce qu’un homme (ou plutôt une femme d’ailleurs) nouveau apparaisse sur la scène politique et puisse répondre à cette attente populaire. Aucun de ceux en cour actuellement et forcément les apparatchiks des partis de gouvernement ne peuvent devenir cet être providentiel, sauf une fois élu tourner le dos à ceux qui l’auraient mis au pouvoir.

Ce sera peut-être l’anarchie pour un temps, mais il semblerait qu’aucune réforme n’a pu se faire en France depuis des siècles sans passer par la révolution. Au contraire des anglo-saxons les français ne sont pas capables de compromis. Les français vont, en 2007, faire leur révolution pour renverser le pouvoir de toute la classe politique en votant pour un candidat qui n’aura pas l’appui d’un parti fort et structuré, mais il aura la majorité des français derrière lui . Et tout sera à reconstruire.

Ce sera à n’en pas douter dans le droit fil libéral de la politique suivie par les pays qui « gagnent » dans le monde d’aujourd’hui. Il n’y a pas d’autres chemins.

mardi, mars 21, 2006

Augmentation insidieuse de l'impôt en France !

Je viens de découvrir un article des Chroniques de Résistance de Jean-Louis CACCOMO que je ne peux m'empêcher de porter à la connaissance des lecteurs de ce blog, afin de lui donner encore un peu plus d'audience.

La Contribution au Service Public de l'Electricité (CSPE)

Relayer cette mise au point et la porter à votre connaissance, ce n'est pas chercher à démoraliser un peu plus les français, mais à renforcer leurs convictions de tout faire pour se débarrasser de la classe politique actuelle.

Des élections auront lieu en 2007 et 2008, ne nous trompons pas de bulletin de vote et "bouchons-nous les oreilles avec de la cire quand les sirènes" des belles promesses nous chanteront, par médias interposés et lors de leurs prochaines campagnes électorales, les bienfaits de leurs politiques.

lundi, mars 20, 2006

Comment sortir intelligemment du CPE et relancer l'emploi.

Pour retirer le CPE c'est toute la loi sur la cohésion sociale qu'il faudrait retirer. Donc il reste un échappatoire au gouvernement qui va dans le sens de tout cela, c'est d'étendre la précarité du CPE à tout le monde durant les 2 premières années d'embauche. Ce faisant, le CPE ne veut plus rien dire en temps que tel, il va allonger simplement la liste des 2.545 contrats particuliers !

Pas de rétroactivité de la loi, mais une nouvelle loi très simple qui indique que sauf négociation individuelle dans le contrat de travail entre l'employeur et l'employé qui prévoirait autre chose, la loi imposerait à tous les contrats signés à partir d'une date à définir, non pas "une période d'essai" de 2 ans qui ne veut rien dire et est péjoratif vis à vis des 2 contractants, mais la capacité pour l'employeur de pouvoir licencier, sans justification réfutable, les personnes n'ayant pas 2 ans d'ancienneté. Comme ce qui déplait dans le CPE, c'est le traitement spécial fait aux jeunes, il n'y a plus de ce fait, discrimination.

Cela pourrait relancer véritablement l'emploi en France car beaucoup d'entrepreneurs embaucheraient plus facilement puisque il y aurait là une véritable variable d'ajustement très simple, en cas de retournement de conjoncture ou tout autre incident dans l'entreprise durant ces deux années. C'est ce droit anti-licenciement qui est un frein majeur à la décision d'embauche. Et aujourd'hui que je sache, le plus important c'est que les entrepreneurs aient envie d'entreprendre en France et embauchent.

Et si dans ce cas, la personne perdant son emploi, pouvait être embauchée facilement ailleurs, le problème serait moins grave. C'est justement le fait d'avoir éventuellement à conserver un salarié qui "économiquement" devient lourd à l'entreprise en la précarisant et la fragilisant, risque de mettre en péril l'emploi de tous les autres.

Ce serait un pas relativement bénin, par rapport à la suppression ou amendement drastique du code du travail qui pourrait alors être mis en chantier progressivement. Mais pour ce passage à "précariser" tous les nouveaux contrats sauf accord spécial entre les contractants, pas la peine de négocier avec les "partenaires sociaux" français, ils sont contre et ce serait du temps perdu. Il faut passer par le 49-3 !

Dans la rue cela ne serait pas pire qu'aujourd'hui.

samedi, mars 18, 2006

"La cigale et la fourmi", une fable édifiante !

Comment passer à coté de relayer une telle fable dans la communauté libérale.
Même si un seul d'entre nous ne l'avait pas encore lue, il fallait lui la servir !
Et comme on l'entend souvent, toute relation avec des faits ayant existés n'est que ... le reflet de notre malheureuse réalité française. Puisse cette histoire les aider à retrouver le bon sens qui les caractérisait.

" La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres moins chanceux comme elle ont froid et faim.

La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits-vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie "sa juste part".

En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination. Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s'installer avec succès en Suisse.

La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 Millions d'euro.

La cigale meurt d'une overdose; Libération et L'Humanité commentent sur l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang d'araignées immigrées; le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté.


F I N ... (de cette fable !)

mardi, mars 14, 2006

Que le gouvernement de la France gouverne, bon sang !

Le Parlement que les français ont porté au pouvoir en juin 2002 va-t-il enfin gouverner la France pour la fin de sa législature. Qu’ils fassent leur boulot ou bien qu’ils se démettent.

Ils ne vont pas encore laisser, à leur place, la “rue” faire la politique de la France.

La rue et les médias d’ailleurs car si ce n’est qu’une minorité agissante que nous voyons troubler l’ordre public, qu’entend-on sur toutes les chaînes de télévision et dans la grande majorité de la Presse écrite, que le “son de cloche” de ceux qui veulent faire “reculer” le Gouvernement.

Reculer pour reculer d’ailleurs, car ce petit CPE, ce n’est vraiment dans sa forme qu’une petite futilité que tous ceux qui le réfutent ne sont aucunement obligés de signer. Ne signe qui veut. Comme ne le feront signer que les employeurs qui le souhaitent.

Que ce soit une première brêche dans le sacro-saint fonds de commerce des syndicats, qu’est le code du travail qui défendrait le “modèle social” français aujourd’hui dépassé, je veux bien l’admettre, mais que cela soit présenté comme la demande unanime de plus de 70% des français, ne me semble découler que de la même veine que le “politiquement correct” qui prévaut dans tous nos médias, mais qui ne représente que les collectivistes..

Alors encore une fois la France est prise en otage par la minorité, que la grande majorité des français n’a plus voulue au printemps 2002. Et ce qui est innacceptable à mes yeux c’est que ceux qui gouvernent n’y mettent pas le moindre coup d’arrêt. C’est un peu à se demander s’ils n’attendent pas que cela, ces beaux Messieurs qui nous gouvernent. Un peu comme la TVA dans la restauration, “ce n’est pas nous, c’est Bruxelles !”...

Car enfin ceux qui sont actuellement dans la rue, qui empêchent les étudiants d’aller travailler, ce sont bien encore ceux qui directement ou indirectement sont payés avec nos impôts. Qu’une petite minorité d’étudiants gauchistes empêche tous les autres d’assister aux cours est innacceptable, mais il me semble que cela devient insupportable quand ce sont les Présidents de ces mêmes universités, affiliés aux mêmes partis d’opposition, qui d’abord informent les “enseignants” que les jours de grêve seront payés (avec notre argent) et organisent des pseudos consultations, sans aucune légitimité, pour savoir s’il faut faire cours ou non !

Bel exemple de respect de la démocratie parlementaire de la part de ceux qui sont sensés former les élites de demain. Nous retrouveront ces mêmes dans la rue pour demander d’ailleurs que l’état augmente ses dotations, ils ne peuvent plus y arriver.!...

Enfin que des chaînes privées nous montrent que ce qu’elles veulent soit, cela regarde leurs téléspectateurs, mais que les chaînes publiques, avec nos redevances, ne nous montrent que ceux qui professent que le gouvernement devrait céder pour que tout rentre dans l’ordre n’est pas non plus normal et encore moins que ceux, à qui en 2002 la majorité des français a donné le pouvoir, l’acceptent , n’est pas chose acceptable.

Il faudrait négocier avec les “partenaires sociaux” et le gouvernement ne l’aurait pas fait. Mais de qui se moque-t-on? Y a-t-il encore quelque chose à, négocier avec les syndicats qui, non seulement ne représentent plus personne, mais quand pour eux négocier et c’est de notoriété publique, ne revient qu’à passer sous leurs diktats. Que l’on soit dans une économie mondiale qui ne justifie plus le “code du travail français”, il y a bien longtemps qu’ils l’ont compris, ces “partenaires sociaux”. Mais à chaque fois qu’ils peuvent trouver matière à retarder le “couperet” c’est de bonne politique qu’ils le fassent. Dans le même temps il importerait que ce même gouvernement énonce haut et fort, par l’intermédiaire du Premier Ministre, les vrais problèmes qu’il importe et importera de plus en plus dans un avenir très proche, de résoudre.

Et si demain, d’aventures, le gouvernement cédait, ce serait bien un signe majeur que tous les politiciens que nous subissons actuellement ne représentent qu’une minorité de français. Qu’on se le dise.

jeudi, mars 09, 2006

Indigence de la classe politique en 2006 !

J’ai honte, je suis triste que la France ait de tels “hommes politiques” !

Jusqu’où faudra-t-il tomber avant que les français se ressaisissent ? Mais n’y a-t-il aucun vrai problème de société en France pour que la classe politique fasse preuve d’une telle indigence. Où veulent-ils aller ? Pensent-ils, tous ces tenants des partis de gouvernement, droite et gauche, comme ils s’appellent, que la France ait besoin de telles gesticulations stériles. Sommes nous trop riches pour nous permettre de payer des politiciens à ne rien faire si ce n’est cette mascarade ?

Il est bien certain que tout cela se payera un jour ou l’autre et on risque certainement de le voir dès 2007-2008 lors des prochaines échéances électorales. Mais quelle vacuité dans l’action de notre gouvernement. Qu’on en prenne simplement pour exemple ce qu’ils nous font ces jours-ci avec ce fameux “contrat première embauche” et avec la loi sur le “CV anonyme” qui sont les seules “productions du moment”.

Pour ce “CPE”, la rue et les universités entre autres, mobilisent même pour les plus optimistes moins de un million de personnes pour essayer d’entraîner la France, rien de moins, pour dénoncer, ce qu’il faut bien convenir d’appeler, une futilité. Car enfin ce “contrat” qui va, au mieux, concerner moins de 100.000 personnes en tout et pour tout, sur les 250.000 qui signent chaque mois un nouveau contrat de travail, ce n’est pas parcequ’il existe que, ni l’entreprise ni le postulant à un emploi sont obligés de le signer! Du moins je ne l’ai pas vu dans la loi ! Que tous ceux qui le dénoncent, refusent de signer un tel contrat c’est leur affaire, mais pourquoi tout ce battage médiatique ?

Pensent-ils devoir, sur la place publique, dénoncer une “dérive” idéologique qui précariserait encore plus un quelconque statut qui leur serait dû par la société française? Quel manque de clairvoyance de leur part, quel manque de discernement économique de la part de gens qui se disent universitaires -ou en passe de le devenir - qui plus est. Mais qu’apprennent-ils à l’Université pour ne pas connaître les fondements de l’économie. Est-ce tous ceux qui sont ou seront un jour concernés par un tel contrat comme ceux que l’Education Nationale a laissé pour le compte sans savoir lire et écrire qui manifestent. Non bien sur, car pour eux la seule chose qui compte c’est d’avoir un travail, aujourd’hui, pas demain et il me semble que dans leur bon sens tout est bon à prendre et surtout “plus si affinités”. Non, nous n’assistons avec ces manifestations qu’au prurit d’”enfants gatés”par une société, qui semble encore être trop riche quand elle se permet de générer de telles fantaisies.

Alors quand de plus, dans cette même loi dite de “cohésion sociale”, passe un texte imposant aux entreprises de plus de 50 personnes, de recruter à travers des Curriculum Vitae qui ne comporteraient ni le nom de la personne, ni son âge, ni son sexe et j’en passe, je me demande si vraiment Alfred Jary et son père UBU n’était que de la science-fiction !

Comment imaginer qu’un recrutement puisse, un jour, aller à son terme avec une telle entrée en matière. Quel temps de perdu en quiproquo de toutes sortes cela va-t-il générer ? Qui peut imaginer un seul moment que l’entreprise responsable, au moins de ses deniers, va signer le moindre contrat de travail la “tête dans un sac”? Comme la bêtise d’une telle mesure risquait de diminuer encore plus, dans les petites structures, l’offre d’emplois, cette mesure tellement “juste” n’est réservée - pour le moment - qu’aux entreprises de plus de 50 personnes !... Et puis, texte voté, il n’a pas fallut au gouvernement plus de quelques heures pour s’apercevoir qu’il était en train de se prendre “les pieds dans le tapis”, alors “nan”, c’est décidé il ne ferait pas signer les textes d’applications ! ...“Bisque, bisque rage !...”

Mais combien de temps allons nous encore supporter une telle indigence de notre classe politique en France ? Ne voient-ils pas que nous avons des problèmes plus graves à résoudre ? Quand est-ce que ce “bon Mossieur Borloo” sous la gouverne de Papy Chirac va-t-il nous concocter la fiche “obligatoire” de l’agence matrimoniale où n’apparaîtrait ni l’âge, ni la couleur de la peau, ni le sexe d’ailleurs du postulant et où le cachet de la Poste ferait foi, "premier arrivé-premier servi", sauf à vouloir se faire condamner pour discrimination ?...

Les français, soyons en sur, vont sans coup férir, renvoyer dès 2007 tous ces “singes” aller pointer à “l’aide publique”, mais je me demande encore si ce n’est pas encore de trop pour eux.

lundi, mars 06, 2006

Proposition pour quelques mesure phares pour revenir au bon sens

Voilà un début de mesures tant au plan économique que philosophique pour remettre, il me semble la France à "l'endroit".

Ces mesures sont à passer au Parlement et ne devront comprendre qu’un article de loi pour chacun des points évoqués.

1) D’abord modifier la Constitution pour supprimer le droit de grève aux agents de l’état. Cela ne préjuge pas de la gestion de leur statut futur, mais les français l’ont bien compris, on ne peut laisser, si on veut être en pays démocratique, laisser la rue (avec les syndicats et les blocages des services publics) imposer une politique en lieu et place du peuple dans son expression électorale. Aucune réforme ne pourra se faire sans cette mesure.
2) Ensuite, supprimer le code du travail. Il ne peut y avoir de demi-mesure car tout se tient et le réformer serait arbitraire et laisserait la porte ouverte à toutes les actions corporatistes. Le code civil départagera les droits des contrats et cela n’empêchera pas s’il y a lieu d’en créer un autre avec, de facto, une base zéro .
3) Ensuite, supprimer la répression du travail au noir. Cette mesure transitoire me semble nécessaire pour remettre au plus vite tous ceux qui vivent sur notre territoire dans la capacité demain, de travailler et de gagner leur vie, sans que les donneurs d’ordre (particuliers ou entreprises) puissent être inquiétés et surtout cesser d'être des assistés. C’est aussi une mesure nécessaire. A coté de tous les contrats de travail qui continueront à être valables dans toutes leurs composantes explicites, ce sera très rapidement la capacité à retrouver, par le marché et très rapidement, le vrai prix du travail dans l’économie mondiale dans laquelle nous sommes.
4) Enfin, supprimer toutes les lois arbitraires sur le racisme, le harcèlement moral et les discriminations. C’est vraiment une hérésie et contraire aux droits de l’homme que d’aller voir dans leur tête ce qu’ils pensent et la porte ouverte une fois encore à tous les arbitraires. Pour vivre ensemble et sans communautarisme, il faut être vraiment libres et dans un état laïc.

Si ces mesures sont mises en place dans les 30 jours du changement de gouvernement et peut-être en force par une majorité et en sachant radier de la fonction publique tous ceux qui iraient à l’encontre de la volonté du peuple, en essayant de bloquer la France, en un an au minimum, c’est toute la société qui en sera changée. Je ne vois pas pour ma part d'autres moyens tant notre société est bloquée.

Mais je reste persuadé que ces mesures, compréhensibles par tous, ne peuvent que conduire, au delà des troubles sociaux que voudraient fomenter tous ceux qui veulent continuer cette gabegie publique, à un redressement de la France et une régulation du mieux vivre en France. Chacun devra, tous ces "filets" enlevés, se prendre en main à tous les points de vue sans plus rien attendre des autres et de la collectivité.

vendredi, mars 03, 2006

Lettre ouverte aux porte-parole d’Alternative Libérale.

J’ai appelé de mes vœux depuis des années la constitution d’un parti politique qui puisse « porter » les idées libérales dont la France a besoin à double titre, d’abord pour permettre aux individus de s’épanouir et ensuite pour permettre à notre économie de créer des richesses suffisantes à la marche de la société.

Et ce n’est pas maintenant que le parti existe que je vais « cracher dans la soupe ». Mais quel parti et pourquoi faire ? Ne sommes-nous pas en train de nous tromper de stratégie de positionnement et ne faisons-nous pas fausse route actuellement pour faire adhérer les français, à ce que j’en vois.

En énonçant ce qui va suivre, je ne cherche pas à affaiblir le parti mais à traduire le ressenti que j’entends autour de moi de la part de ceux qui voudraient rejoindre notre mouvement et qui sont dans l’attente du changement, comme j’en suis moi-même impatient.

Il est d’abord certain que si une alternative à la politique actuelle doit être portée, elle doit d’abord l’être par la jeunesse qui devra demain vivre dans une société propre à son épanouissement et ce semble être déjà le cas des trentenaires que vous êtes et même encore plus jeunes qui mettent toute leur énergie dans cette « lutte ».

Mais dans les valeurs à défendre, les adhérents à vos idées viennent chez vous les chercher. Alors ne leur parlez pas d’auberge espagnole où ils ne trouveraient que ce qu’ils apporteraient. Vous n’êtes pas là pour les écouter dans leurs aspirations, ce sont eux qui viennent vous rencontrer pour connaître vos solutions et les soutenir le cas échéant. Ils ne savent que trop, que les mots et les projets ne sont que des leurres qui ne conduisent à rien. Pour entendre cette « soupe », ils savent aller dans les partis de gouvernement ! Ils sont venus à votre rencontre pour connaître votre plan d’action et savoir quelles seront les mesures très simples et radicales que vous entendrez mettre en place pour une véritable réforme.

Qu’ils adhérent ou non à votre programme d’action est une autre affaire. Mais le seul « strapontin » dont vous pouvez vous servir aujourd’hui, c’est de faire de la politique autrement et vous ne me semblez pas prendre le chemin de le faire. A vouloir déjà sur chacun de quinze chantiers, donner une dizaine de pistes vous fait déjà « prendre les pieds dans le tapis » et encore plus grave vous tombez dans le piège où vos adversaires voulaient vous entraîner et n’attirerez personne, du moins le plus grand nombre, à vous suivre pour longtemps.

Car le libéralisme c’est très simple, c’est moins d’état, moins de lois et plus de libertés individuelles et aussi plus de responsabilités individuelles et d’efforts. Alors quid de la protection à laquelle il vous semble que tant de français sont attachés ? Elle sera celle qu’ils pourront financer par les richesses qu’ils auront crées et non celle qu’ils extorquent à tous les autres. Des rêveurs, des idéalistes ou des profiteurs ne vous suivront pas, mais j’espère que cela vous le saviez et ce n’était pas sur eux que vous comptiez pour vous soutenir.

Alors dites simplement à toute la France quelles sont vos convictions, mais dans le même temps dites à ceux dont vous recherchez le vote et l’adhésion les 5 mesures clés qui débloqueront le système que nous connaissons et que vous voulez voir mettre en place tout de suite et expliquez les si de besoin. C’est cette prise de position responsable qu’ils attendent de vous. Si vous êtes en accord avec la « sagesse populaire » qui est mieux partagée que certains veulent le faire croire, mais qui ne peut pas s’exprimer actuellement, vous représenterez, que cela chagrine ou non les tenants du « politiquement correct » de tous bords, plus de 10% de la population à tout le moins.

Mais si vous ne faites que du « crypto-libéralisme » vous ne pourrez pas exister. Les leçons du passé le montrent. Vous n’avez pas d’autres voies. D’ailleurs la relation récente de ce qu’ont pu retenir de vos « idées forces » ceux qui veulent parler de vous, montre que l’on perçoit mal quelles sont vos intentions et cela conduit légitimement à vous en prêtez d’autres. Si demain par exemple dans ces quelques mesures, vous annonciez que, comme dans beaucoup d’autres pays civilisés les agents des services publics ne sont plus autorisés à faire grève sauf d’être révoqués, ce qui serait juste car on ne peut être juge et partie, il est certain que les médias ne vont pas se tromper pour relater vos propos. Beaucoup seront contre vous, « empêcheurs de tourner en rond », mais beaucoup vous suivront pour revenir sur cette injustice de plus en plus flagrante aux yeux de tous.

Rappelez-vous qu’en 1914, quand il s’est agit de faire son devoir de patriote et de soldat dans les tranchées de Verdun, les hommes avaient une confiance aveugle dans leur lieutenant pour ce qu’il était et ce qu’il disait et quand il fallait passer à l’action et le suivre, son programme tenait en deux mots : « en avant » !

La France confisquée peut-elle se libérer par les voies démocratiques ?

Malheureusement je finis par croire que NON.

Pourquoi la France confisquée et par qui ? Confisquée par le plus grand nombre avec la complicité consciente de toute la classe politique et sur le dos d’une minorité de français qui payent l’impôt et contribuent à faire vivre tous les autres. Complicité éclairée de toute la classe politique, parce que cela permet à tous nos politiciens de profiter dans le même temps et du pouvoir et de situations que beaucoup envient.

Qui est à blâmer dans cette affaire ? Tous ceux qui, après que les instances dirigeantes ne leur aient pas donné la formation suffisante pour s’intégrer dans un « système » économique leur permettant de vivre de leur travail et les acculant à devenir des quémandeurs de « droits » sociaux ? Je ne les tiens pas pour ma part responsables de cet état de fait malheureux que nous connaissons.

J’accuse de cet état de fait la classe politique toute entière alors qu’elle, sait par simple réflexion ou analyse de l’économie mondiale que le système qu’elle essaye de faire perdurer, pour quelques années encore du moins l’espère-t-elle, est voué à l’échec à court terme. Cela me rappelle tout à fait l’exemple de ces « patrons» d’entreprises en cessation de paiement et qui font tout pour « durer » quelques mois encore avant de déposer leur bilan afin de pouvoir « palper », sur cette période, leurs « rémunérations de Ministre ». La sagesse populaire sait bien qu’une telle manœuvre rendra plus difficile le sauvetage de l’entreprise qui aurait encore pu être sauvée et c’est pourquoi c’est pénalement sanctionné. Mais pas pour notre classe politique.

Alors demain, devrons-nous attendre de ces mêmes politiciens, qui se sont fait élire nos représentants (par défaut) et qui ne savent ou n’ont pas le courage d’entreprendre la moindre réforme qui risquerait de les priver même momentanément du confort dont ils bénéficient, qu’ils remettent la France sur les rails ? Devrons-nous attendre de tous les « assistés », « contributeurs négatifs », plus nombreux que ceux qui créent les richesses publiques, qu’ils renoncent à un assistanat lénifiant alors que la France n’a pas encore « déposé » son bilan et que les « prestations » continuent à être payées à l’heure ? Sauf que cet état de fait augmente vertigineusement notre dette publique avec tout ce que cela implique pour nos descendants. Même la monnaie, qui n’est plus nationale, ne peut servir d’indicateur à la mauvaise tenue de notre système, l’euro a un effet « masquant » et plus dure et brutale va être la chute. L'euro valait par le régulateur de la discipline communautaire, mais la France acculée refuse de tenir ses engagements et invoque là le principe de subsidiarité ou se livre à des manœuvres "masquantes". Qu'attendre dans ces conditions de tels gouvernants ?

Mais dans le même temps à quoi assistons-nous ? Un nombre de plus en plus grand chez les contributeurs « positifs » qui quittent le territoire pour des cieux plus cléments alors que la mondialisation leur ouvre des milliers d’opportunités. Ce sont les propriétaires de capitaux et tous ceux qui sont capables d’entreprendre, qui peuvent le faire et qui s’en vont comme dans une entreprise qui va fermer, les meilleurs s’en allant les premiers, précipitant encore plus la fin inéluctable.

Ce ne sont pas des élucubrations que de dire que seul le libéralisme va pouvoir, en replaçant les individus et le travail au centre du système, refaire partir notre économie dans une croissance permettant une organisation sociale naturelle, c’est ce que l’on voit de partout dans le monde autour de nous aujourd’hui. La seule « récompense » doit être celle du travail accompli et non la distribution d’assistanat indu qui pourra demain motiver les français à se remettre au travail, ce dont nous avons tant besoin. Cela passe par libéraliser la société d’une manière drastique, c’est-à-dire de procéder à une remise à plat de toutes nos lois immédiatement et par la suppression d’un bon nombre d’entre elles. Celles-ci ne se limitant qu’à restreindre, comme nous le savons tous, nos libertés individuelles sous différents et fallacieux prétextes, c’est la seule voie possible pour « laisser faire» la société civile dans sa recherche de l’accroissement des richesses de la Nation.

Dans ces conditions je ne vois pas comment ce statu quo actuel puisse être renversé par un processus démocratique. Alors de quelles solutions disposons-nous avant que ce soient les prêteurs internationaux qui ne financent plus notre dette ou que le FMI viennent nous imposer des remèdes forcément plus durs et pour notre niveau de vie et pour notre fierté. Je pense que cela passe de toute urgence par une action de communication de la part de ceux qui ont la solution libérale afin de bien faire comprendre les enjeux par le plus grand nombre et par, dans un sursaut démocratique, la mobilisation des abstentionnistes qui n’en pensent pas moins sans avoir jusqu’à aujourd’hui d’autres options possibles. Avec quel parti actuel, je n’en vois point. Les « socialistes » et leur « modèle »se sont fait donner un carton rouge en juin 2002, mais ceux à qui avait été donné un large mandat pour réformer, se sont retrouvés dans la position d’une « poule qui aurait trouvé un couteau ». Et ils ne me semblent pas, à l’heure actuelle, avoir fait amende honorable.

J’ai bien peur que cela se termine dans la rue et par la mise en place d’un comité de salut public. Pendant que les pouvoirs publics, sans résoudre le moins du monde les problèmes qui lui sont posés, « achètent » la paix sociale et les médias, l’eau est en train de bouillir dans la marmite et ce ne sera pas les français qui seront gagnants quand le couvercle va réellement sauter.

lundi, février 20, 2006

Il faut qu'enfin en France, le libéralisme entre en politique !

Faire de la politique, en France, consisterait à occuper le pouvoir afin de gouverner la collectivité des individus. Comme le libéralisme veut que l’individu prime sur la collectivité et au contraire et dans l’absolu veut réduire l’État à sa plus simple expression, c’est à dire dans ses fonctions régaliennes, il en découle chez certains que le libéralisme n’a pas à chercher à conquérir le pouvoir politique, se voulant “a-politique”.

Ce “quasi-syllogisme”, s’il trouvait sa source chez les ennemis du libéralisme, on pourrait le comprendre, mais il apparaît que depuis la 5ème République ce sont avant tous, certains tenants de l’idéologie libérale qui véhiculent cette position tout à fait erronnée. Et pas n’importe lesquels des tenants, mais certains des “penseurs” de la fin du siècle dernier.

Le libéralisme, dans ces conditions, est “ravalé” au niveau de la sphère privée comme une “religion sectaire” et la seule “action” politique que condescendent à faire les dirigeants de ces “clubs de pensée”, ce serait, élection après élection, de remettre aux candidats le fameux questionnaire de la pensée libérale et d’après les réponses de tel ou tel, leur apporter ou non le soutien des “convaincus” du libéralisme. Piètre manière à mon sens de s’occuper de ses affaires !

Alors quand ces mêmes “locomotives” de la pensée libérale, à l’approche des élections de 2007, se plaignent que la pensée libérale ne soit pas connue en France, que les hommes politiques français ne tiennent pas compte des recettes qui apportent dans le monde entier, en ce début de millénaire, un libéralisme qui a déjà prévalu en France lors de la Révolution de 1789, à qui doivent-ils s’en prendre ?

Les libéraux français, éparpillés de ce fait dans de multiples associations, clubs ou comités finissent par avoir en quelque sorte honte de leur idéologie qui, dans le même temps, est brocardée par le “politiquement correct” à la mode aujourd’hui dans les médias. Ils pensent aussi à tord que, comme une petite minorité gesticulatoire et socialisante, les français ne seraient pas libéraux dans l’âme. Un comble au pays qui a “énoncé” les Droits de l’Homme et du Citoyen il y a plus de 2 siècles.

Aujourd’hui quand l’économie mondiale bouleverse tous les schémas qui, bien que vieillissant, avaient encore cours en France, notre pays a besoin de vrais solutions libérales. Je dis bien de vrais solutions, car ce que l’on a vu ces dernières années n’étaient que des ersatz de libéralisme “étatique”, mais pouvait-il en être autrement quand depuis plus de 60 ans la politique est l’affaire de collectivistes. Or le libéralisme, c’est comme en matière logistique, si un bout de la chaîne est libéral il faut que l’autre bout le soit aussi. Sinon il y a “goulot d’étranglement” et cela ne fonctionne pas. L’exemple type est celui de l’entreprise française qui doit supporter des charges salariales importantes et être concurrentielle au niveau mondial.

Il ne peut y avoir d’action politique efficiente sans une économie performante pour la bonne raison que c’est l’économie qui produit les ressources que la politique entend partager. Sans création de richesses par une économie performante, l’”action politique”, trouve vite ses limites comme on le voit aujourd’hui. Il importe donc que des mesures libérales soient misent en place rapidement pour faire “redonner” par l’économie toutes ses potentialités.

Or cette reconquête des mentalités par l’idéologie libérale ne pourra se faire qu’en libéralisant l’économie par la suppression de lois qui sclérosent l’activité de notre pays sur de nombreux plans. Et pour que notre législation redonne la primauté à l’individu et à son libre-arbitre sur la collectivité, il faut que les libéraux soient au pouvoir, c’est aussi simple que celà. Et pour être au pouvoir il faut d’abord le briguer et donc présenter le projet libéral aux électeurs. C’est purement inconcevable qu’en France, alors que dans le monde entier le clivage se situe entre le collectivisme et le libéralisme, notre pseudo-modèle social, exclut une idéologie qui a fait ses preuves partout.

Aujourd’hui, un nouveau parti existe en France, c’est “Alternative Libérale”. Il est d’abord le fait de la jeunesse de la France qui veut redonner à notre pays la place mondiale que le génie de ses individus lui font mériter. C’est aussi une manifestation du ras-le-bol de la société civile vis à vis de dirigeants politiques qui ne savent plus comment piloter notre navire mais qui malgré tout ne veulent pas “lacher” un pouvoir qui en fait des privilégiés.

Il importe que tous ceux qui veulent voir la France revenir au plein emploi et dans le concert des pays qui comptent dans le monde, se rallient à ce parti de véritable renouveau. L’exigence de ce parti c’est la réussite de la France et des français et non pas celui d’une oligarchie au bénéfice d’une nomenklatura, ce dont nous souffrons trop et depuis trop longtemps. Il faut que tous, à chacun des niveaux qui sont les nôtres nous aidions ce parti, issu de la société civile, à prendre le pouvoir.

Et les premiers de ceux qui doivent aider aujourd’hui à ce renouveau politique de la pensée libérale, ce doivent être tous ceux qui, depuis plus de 30 ans, se veulent être les “gourous” de la pensée libérale. Le monde change, leurs stratégies pour rendre la France libérale - s’ils le veulent vraiment - seront d’enfin “prêcher” à tous leurs affidés de rejoindre l’action politique d’Alternative Libérale. Sauf à se faire taxer d’une certaine “trahison”vis à vis de cette doctrine humaniste.