vendredi, mai 07, 2010

« Sarkozy m’a tuer »

D’abord il s’agit bien ici d’un crime d’Etat, quand ses dirigeants politiques soit ne savent plus comment faire ou que le sachant trop bien, ils ne font rien de peur d’avoir à rendre des comptes de leurs actions et dans ce cas préfèrent jouer les autruches !

Car enfin qui peut nier qu’aujourd’hui il n’y ait le feu à la maison France par suite d’euro et d’une Europe mal adaptée et surtout mal gouvernée. Les français dans leur sagesse démocratique - car un peuple se rendant aux urnes à travers le suffrage universel de mai 2005 sur un projet dont ils percevaient après des mois de débats, ne l’oublions pas, son inadaptation à la situation de leur pays - avaient répondu NON.

Et c’est bien Nicolas Sarkozy et lui seul, usant de ses prérogatives présidentielles nouvellement acquises deux ans après, qui, de sa propre responsabilité et de ses prérogatives a fait en sorte de faire passer un projet identique à Lisbonne, le faisant adopter par le Congrès, dont la plupart des représentants tenaient leurs investitures de lui ou ses affidés, alors que le peuple venait de le refuser, bafouant ainsi la démocratie.

Et cette Europe là, qui est-elle, que fait-elle aujourd’hui ? Elle n’est pas plus capable qu’avant d’exiger quoique ce soit des pays qui la composent et même à minima la discipline pourtant acceptée à Maastricht et combien nécessaire, d’une certaine convergence des politiques fiscales et sociales afin d’être compatible avec une monnaie « unique ». Au contraire, plus les politiciens réalisaient sur le papier, cette intégration fédérale, moins dans leurs pays respectifs ils demandaient à traduire dans les droits nationaux les directives de cette Europe et s’écartaient dans le même temps des critères de convergences nécessaires à leur monnaie. Sans que personne ne trouve rien à en redire, sans que personne d’ailleurs ne puisse dire quoique ce soit.

Toute cette bande d’incapables ne faisaient ni plus ni moins que réunions, discours, parades autour d’une « Europe » qui en définitive et jour après jour n’en devenait que de plus en plus, virtuelle. Et le paroxysme de la crise grecque actuelle montre bien que cette construction virtuelle, qu’il importe de gérer aussi et dans le même moment que la réalité des faits, devient un boulet qui va nous entraîner par le fond si rapidement on ne s’en débarrasse.

Car comment croire que les incantations que prononcent tour à tour, Le Premier Ministre français, son Ministre des Finances, le Président de la BCE et Nicolas Sarkozy entre autres, puissent changer quoique ce soit aux réalités financières d’un Etat qui vit depuis trop longtemps au dessus de ses moyens. Et ces déficits ont maintenant et au vu de tous une réalité économique qu’ils n’avaient pas auparavant. La Grèce, pour commencer, ne pouvant rembourser ses dettes va, soit faire défaillance, soit se faire administrer une médication impossible, avant que de toutes les façons en arriver à la même extrémité. Dans la rue, la population à juste titre en accuse ses politiciens, à tout le moins du laxisme vis à vis de leurs propres demandes.

Et ce ne sont pas là que de « viles attaques de spéculateurs tout autant internationaux que capitalistes contre les Etats », mais bien le reflet de cette « économie » que viennent de nous laisser de vieux cabots de politiciens qui ne veulent pas quitter la scène. L’euro de peut pas faire autrement que de baisser avant que d’exploser tant sa « construction » est devenue contre-nature. Et l’Europe avec ! Qui demain, dans ces conditions, va encore faire confiance à des tels apprentis sorciers et à de telles institutions. Et à de tels gouvernants pour une aussi piètre prestation. Valent-ils d’être payés aussi chers ?

Mais entre temps, si vos biens et vos revenus, par une baisse de 30% de la valeur de l’Euro sont amputés d’autant, allez vous accuser la fatalité ? Si demain les pays émergents dominent le marché mondial avec d’autres structures et d’autres méthodes de gouvernance, allez vous encore croire que ceux qui s’arrogent aujourd’hui de gouverner la France pour l’emmener dans le mur, n’y sont pour rien ? Si aujourd’hui vous n’avez plus de travail, si dans la rue la plupart des gens font grise mine, alors que d’autres et avec vos impôts roulent encore carrosse et tiennent le haut du pavé par des réformettes qui n’ont d’autres buts que ceux de créer un écran de fumée sur leurs incompétences, allez-vous encore leur accorder aujourd’hui et demain du crédit, faute d’autres candidats meilleurs ?

Il faut redresser d’abord la France pour les français et leurs autres pays pour les autres nations. Et cesser cette fuite en avant de toujours plus d’Etat. Retournons aux fondamentaux de l’Europe avec les seules libres circulations des biens, des hommes et des services. Il n’y a besoin pour cela ni de Bruxelles, ni de Strasbourg, ni de Commission européenne, ni autres constructions aussi fumantes que virtuelles. Voilà déjà des milliards d’économies de réalisés pour ceux qui produisent les richesses.

Il faut récupérer nos monnaies et à marche forcée d’ici le premier janvier 2011 au travers, si on le veut, d’une monnaie commune de référence. Et faire le ménage de toute cette gabegie technocratique dans chacun des pays de l’Europe. Si aucune commune, en France par exemple, n’avait moins de 5.000 personnes, ce serait des milliards de moins à payer à des édiles locaux inutiles et la diminution drastique des emplois communaux qui pèsent vraiment de trop, au travers les prélèvements fiscaux sur le travail de ceux qui produisent.

Et remettre la France au travail passe, comme d’autres pays l’ont fait en leur temps, par une suppression immédiate du code du travail et toutes les lourdeurs qui vont avec, tant au niveau syndical qu’au niveau législation. Aujourd’hui à force de « protéger » le travailleur, il n’y a plus de travail ! La belle affaire !.... Car la situation actuelle le montre bien, il n’y a qu’une seule guerre qu’il importe de gagner, c’est celle des batailles économiques.

Et de cette faillite, Sarkozy, au premier chef, en est le responsable. Et tous ceux qu’il a réunit autour de lui pour essayer de faire prévaloir le politique et toutes autres sortes de choses virtuelles alors que les français, comme d’ailleurs tous les individus de la planète, ne s’intéressent qu’à l’importance de ce qui va les nourrir et leur permettre d’avoir un niveau de vie normal en travaillant « à la sueur de leur front ».

Oui, la France doit être réformée et revenir aux plus vite aux fondamentaux d’il y a des décennies, mais où les prélêvements de l’Etat n’étaient que de la moitié de ceux actuels. Et en définitive pour quoi faire de mieux ? Une meilleure éducation pour un meilleur « ascenseur social », de meilleures tâches à accomplir pour gagner sa vie et le plein emploi etc ou au contraire pour transformer les français en un peuple d’esclaves que l’on prive de ses choix démocratiques pourtant conquis de haute lutte ?

Oui, Sarkozy est celui qui a fait déborder le vase de la main mise politicienne et tout montre que les français n’y ont pas trouvé leurs comptes. C’est toute la classe politique qu’il faut mettre à la porte, il n’existe pas d’autres alternatives à cela sauf à vouloir tomber encore plus bas.