Ce matin dans le journal « Le matin dimanche » du 25 mars 2007, journal dominical de la suisse romande, une manchette : « Près de 65.000 français de suisse, aux urnes » !....
Dans les 6 cantons francophones suisses, source consulaire de Genève, ce sont plus de 40.000 français qui viennent ces 5 dernières années de s’inscrire sur les listes électorales. 23.000 inscrits en 2002 et 63.592 à fin février 2007, date limite d’inscription.
Un peu d’arithmétique avec des hypothèses de bon sens. La Suisse compte 26 cantons et les 20 qui restent, allemaniques ou italiens, je veux bien que les français ne s’y installent pas volontiers, mais il y en a. Qu’un certain nombre des nouvellement inscrits, aient résidés en Suisse postérieurement sans s’être fait inscrire pour le faire maintenant, soit. Mais cela est largement compensé par ceux qui s’y sont installés ces dernières années sans y être inscrits à ce jour, j’en suis.
Et puis il y a ceux qui quittent la France et ne veulent même plus y voter, c’est principalement à cela que sert l’inscription sur les listes électorales du consulat du pays de résidence, pour les expatriés. On peut donc affirmer que c’est plus de 20 personnes en age de voter et par jour, qui sont venues s’installer en Suisse romande. Combien à l’échelle de la Suisse toute entière, combien en Belgique francophone, en Angleterre ou aux Etats-Unis pour ne citer que ceux-là.
Il me semble que nous sommes loin du discours officiel qui voudrait faire croire qu’un seul contribuable par jour, quitterait la France. C’est sur que si l’on met la barre juste en dessous du patrimoine de la 365ème personne la plus riche chaque année pour lui donner le qualificatif de « contribuable », il n’y a pas désinformation. Mais ces expatriés récents, qui sont-ils ? Salariés qualifiés ou jeunes diplômés qui vont chercher en dehors de France du travail, retraités qui vont passer sous d’autres cieux une retraite paisible qu’ils ne trouvent plus en France etc. Mais en tout état de cause, toute une masse d’argent dans la consommation ou les contributions qui ne participera plus à la croissance que la France recherche tant.
Donc pour savoir si c’est 1 contribuable par jour ou plutôt 100 et plus, qui quittent la France tous les jours, il n’y a qu’à s’en référer aux statistiques tenues par le Trésor Public, puisqu’il importe lorsque l’on n’est plus contribuable quelque part d’y signaler son départ pour une autre commune. Jusqu’en 2005, lorsqu’un contribuable quittait la France il devait remplir un formulaire et solder ses impôts avec le fisc français dans le mois de son expatriation. En 2005, cette formalité a été abrogée. Par « libéralisme » de la part de nos gouvernants ? Je crois plus que cette suppression d’un formulaire administratif soit le fait de la volonté de ceux qui nous gouvernent que personne ne puisse plus, en cette fin de législature, déterminer le nombre des forces vives de la Nation qui s’expatrient, car en cela c’est aussi un vote que 30 à 40.000 contribuables quittent la France chaque année.
Car les français qui restent savent aussi que c’est plus du double, qui chaque année, viennent se mettre à la charge de l’Etat français. Puisqu’illégaux, ils ne peuvent pas travailler pour gagner leur vie, ni vivre de rentes qu’ils n’ont malheureusement pas. Comment dans ces conditions nos candidats à l’élection présidentielle, peuvent-ils mettre sur pied des programmes de gouvernement qui vont coûter des dizaines de milliards, alors que la France va à la faillite. Sauf à « racketer » si cela reste possible les bénéfices des entreprises du CAC 40. Ou comme certains des candidats le soutiennent, l’argent serait trouvé en nationalisant, entre autres, les banques. Mais attention en ne spoliant pas (enjeu électoral oblige) le petit porteur, mais seulement les fonds de pension (américains de préférence) et les « gros » actionnaires. Quand on pense que le parrainage des candidats à une telle élection a pour but de faire barrage aux candidats fantaisistes. Cela à un arrière goût de « vignette automobile pour nos vieux », ne trouvez-vous pas ?
Après la désinformation, la manipulation. Je reste à chaque campagne électorale consternée par la véritable haine d’une certaine partie de la jeunesse en particulier, envers un candidat à la présidentielle, Jean-Marie Le Pen. Et une haine qui ferait, à les entendre, que certains jeunes pourraient jusqu’à donner leurs vies pour que cette personne ne puisse accéder à la magistrature suprême.
Manipulation, car enfin, qu’a-t-on à reprocher de concret à cette personne ? De simples propos racistes, incitation à toute forme de discrimination illégale ? Ce n’est pas le cas puisque c’est contraire à la loi et qu’il serait le premier à être poursuivi et être condamné. A-t-il été déchu de ses droits civiques comme certains des partis de gouvernement actuels ? Est-il sous le coup d’une condamnation à de la prison ?.... Non, puisque le Conseil Constitutionnel a validé sa candidature.
Alors pourquoi tant de haine, bien supérieure d’ailleurs à celle que pourrait engendrer des tortionnaires contemporains comme PolPot ou autres génocidaires africains ou asiatiques ou américains qui tuent encore par dizaines de milliers en 2006 et en ce moment. Ces jeunes lycéens pour ne parler que d’eux, je les ai vu dans la rue au début de l’année 2006. Qui a pu leur inculquer une telle haine ou une telle répulsion à l’encontre d’un homme qui, a été en permanence élu député depuis 50 ans et qui n’a jamais faillit à défendre son pays quand la France a eu besoin de lui et qui a, en chaque moment de sa vie, montré travail, courage personnel et patriotisme. Ce ne peut être que la rumeur et la manipulation des consciences quand, encore ces derniers temps, les instituts de sondages les plus en vue annonçaient sur les chaînes de télévisions, qu’ils refuseraient « par éthique personnelle » de travailler avec lui. Non pas d’ailleurs par un refus de vente condamnable mais en le faisant bénéficier d’un prix dissuasif ! Belle éthique personnelle qui en dit long sur la sincérité des sondages. Manipulation.
Alors quand la jeunesse, pourtant plus prompte que d’autres à monter au créneau pour combattre l’injustice, se laisse autant manipuler insidieusement, quand la désinformation par les médias, l’Etat et toute la classe politique bat son plein, cela ne peut conduire, à mon sens, qu’à la catastrophe pour la France. Lincoln disait d’ailleurs que l’on ne pouvait pas tromper tout le monde tout le temps.
Et dans ces conditions les français dans leur majorité – « tout le monde », dans l’acception de Lincoln – sauront enfin en 2007 et dans le secret de l’isoloir, remettre les choses à l’endroit. Du moins je le souhaite.
dimanche, mars 25, 2007
jeudi, mars 22, 2007
Le Libéralisme, partout… sauf en France.
Quelle n’a pas été ma surprise ce matin, dans mon petit village au cœur du Valais et en ouvrant mon « COOP », de tomber sur un article de la rubrique « Perspectives » intitulé « Le libéralisme sert le progrès ». Quatre pleines pages mettant en avant son auteur Nicolas TENZER et en arrière la France, notre beau pays.
D’abord le média, l’hebdomadaire de COOP, succursaliste de la grande distribution suisse, qui mélange chaque semaine, à destination de ses millions de clients, un hebdomadaire de plus de 100 pages pour mettre en avant ses promotions, l’état de l’art en matière de défense des bons produits, l’art et à coté de la publicité pour les grille-pains, la relation de faits de société.
Ensuite l’auteur de l’article, Nicolas TENZER, qui fait parti de l’élite française. Sciences Po, Ecole Normale Supérieure, ENA. Menant des missions de haut fonctionnaire en France et professeur de philosophie politique dans diverses écoles et universités, en France et à l’étranger. Il vient de sortir un essai, « Faut-il sauver le libéralisme ?». Son constat est sans appel, « La classe dirigeante française vit repliée sur ses privilèges et bloque l’ascenseur social ». Venant de l’un des siens, ce constat est plus un cri de dépit plutôt qu’une marque de jalousie, vous en conviendrez.
Ce n’est pas tant cet ouvrage que je n’ai pas (encore ?) lu, que le média employé par un français pour exprimer son cri et l’invitation qu’il a reçu de la part d’un « grand » de la distribution suisse pour venir s’y exprimer, qui m’interpelle. A destination des expatriés vivant dans ce pays de liberté ? Je pense que c’est plutôt à destination du peuple suisse « friand » cette fois-ci, non pas de chocolat, mais d’ethnologie. Et cela me montre une nouvelle fois que la Presse, en France et dans son ensemble, met le « black-out » sur cette manière de voir la vie en société qui fait gagner, qu’est le libéralisme. Comme l’actualité politique le montre tous les jours de par le monde.
« Vous êtes plutôt seul en France à parler ainsi ? Non, de nombreux hommes politiques, ainsi Dominique Strauss Kahn ou François Hollande, partagent mes convictions, mais en … privé !
Pourquoi pas en public ? En France, on est dans la conservation. Si les idées libérales ont tant de mal à être entendues, cela tient plus aux élites et aux groupes qui dominent le pays, qu’au pays lui-même ! Prenez le secteur de la fonction publique, j’ai pu constater dans des groupes de travail que les refus de réforme, de fluidité, de mise en concurrence, d’ouverture d’accès aux postes tenait plus à des blocages de grands corps de l’Etat qu’à des pressions d’organismes syndicaux !
La France est impossible à réformer, alors ? Pour qu’elle le soit, il faudrait que chacun renonce à tirer parti pour soi du coté obscur du système. Pour l’instant, chacun essaie de maximiser ses petits avantages et ses privilèges. Résultat, confirmé par tous les sondages: un sentiment extraordinairement fort d’injustice et d’inégalité. D’où des réflexes antilibéraux très marqués. »
Qui devra céder en premier pour remettre la France à l’endroit ? La classe dirigeante, en abandonnant ses privilèges ou les français en se révoltant contre ce « modèle social » ne produisant qu’injustices et inégalités ? L’égalité de traitement pour tous est un scandale. La rémunération du travail accompli doit être faîte en fonction du talent et de ce que cela apporte à la société. Une autre approche, qui justement serait anti-libérale, sera létale pour cette société. On le voit aujourd’hui en France. Comment en faire prendre conscience aux français si ce n’est par la diffusion de ces vérités au plus grand nombre. Ce ne sera que lorsque les élites le voudront bien. Attendent-ils d’être mis à bas par des mouvements de rue ?
Alors pour faire progresser leurs idées, les libéraux doivent prendre des chemins détournés et s’appuyer parfois sur des idées mobilisatrices à l’opposé de leurs convictions. J’en ai fait l’expérience personnellement lors du vote du TCE en mai 2005 où je défendais lors de débat public le NON. La directive Bolkenstein, qui est l’essence même du traité européen pour obtenir la liberté de circulation des services comme l’a été la liberté de circulation pour les hommes et les marchandises dans notre espace depuis des décennies, a effrayé l’électeur pour l’amener à refuser un tel texte. Je me suis appuyé sur cet argument, puisque la presse le relayait, alors que mon refus à ce TCE était purement anti-technocratique. Un libéral ne peut refuser la concurrence mais doit, de toutes ses forces, s’élever et en priorité contre tous ceux qui tendent à entraver le libre-arbitre des individus. Pléthores de lois et règlements, souvent illisibles par le plus grand nombre et souvent contradictoires l’étaient. Ces milliers de pages sur lesquelles on demandait aux français, comme dans un immense « jeu de bonneteau », de se prononcer étaient l’archétype de ce, contre quoi il importait de lutter.
Mais la force des choses, en ce qui concerne l’avènement du libéralisme en France, progresse. Tout y participe mais encore trop souvent en dehors des frontières hexagonales. Les choses avancent, le pays est cerné. Les jeunes français qui s’expatrient, les riches qui trouvent eux aussi injuste le sort que l’Etat français leur réserve et qui vont payer leurs impôts ailleurs et ceux qui s’arrêtent, en France, de travailler et « produire » en se mettant à la charge de l’Etat « égalitaire », tout ceci assèche forcément les forces vitales de la « bête » technocratique et va contribuer bientôt à son effondrement.
En avril 2007, les électeurs sauront-ils déjà bousculer les choses ? Je le crois.
Vous pouvez lire l'intégralité de cet article en cliquant sur le lien "Le libéralisme sert le progrès"
D’abord le média, l’hebdomadaire de COOP, succursaliste de la grande distribution suisse, qui mélange chaque semaine, à destination de ses millions de clients, un hebdomadaire de plus de 100 pages pour mettre en avant ses promotions, l’état de l’art en matière de défense des bons produits, l’art et à coté de la publicité pour les grille-pains, la relation de faits de société.
Ensuite l’auteur de l’article, Nicolas TENZER, qui fait parti de l’élite française. Sciences Po, Ecole Normale Supérieure, ENA. Menant des missions de haut fonctionnaire en France et professeur de philosophie politique dans diverses écoles et universités, en France et à l’étranger. Il vient de sortir un essai, « Faut-il sauver le libéralisme ?». Son constat est sans appel, « La classe dirigeante française vit repliée sur ses privilèges et bloque l’ascenseur social ». Venant de l’un des siens, ce constat est plus un cri de dépit plutôt qu’une marque de jalousie, vous en conviendrez.
Ce n’est pas tant cet ouvrage que je n’ai pas (encore ?) lu, que le média employé par un français pour exprimer son cri et l’invitation qu’il a reçu de la part d’un « grand » de la distribution suisse pour venir s’y exprimer, qui m’interpelle. A destination des expatriés vivant dans ce pays de liberté ? Je pense que c’est plutôt à destination du peuple suisse « friand » cette fois-ci, non pas de chocolat, mais d’ethnologie. Et cela me montre une nouvelle fois que la Presse, en France et dans son ensemble, met le « black-out » sur cette manière de voir la vie en société qui fait gagner, qu’est le libéralisme. Comme l’actualité politique le montre tous les jours de par le monde.
« Vous êtes plutôt seul en France à parler ainsi ? Non, de nombreux hommes politiques, ainsi Dominique Strauss Kahn ou François Hollande, partagent mes convictions, mais en … privé !
Pourquoi pas en public ? En France, on est dans la conservation. Si les idées libérales ont tant de mal à être entendues, cela tient plus aux élites et aux groupes qui dominent le pays, qu’au pays lui-même ! Prenez le secteur de la fonction publique, j’ai pu constater dans des groupes de travail que les refus de réforme, de fluidité, de mise en concurrence, d’ouverture d’accès aux postes tenait plus à des blocages de grands corps de l’Etat qu’à des pressions d’organismes syndicaux !
La France est impossible à réformer, alors ? Pour qu’elle le soit, il faudrait que chacun renonce à tirer parti pour soi du coté obscur du système. Pour l’instant, chacun essaie de maximiser ses petits avantages et ses privilèges. Résultat, confirmé par tous les sondages: un sentiment extraordinairement fort d’injustice et d’inégalité. D’où des réflexes antilibéraux très marqués. »
Qui devra céder en premier pour remettre la France à l’endroit ? La classe dirigeante, en abandonnant ses privilèges ou les français en se révoltant contre ce « modèle social » ne produisant qu’injustices et inégalités ? L’égalité de traitement pour tous est un scandale. La rémunération du travail accompli doit être faîte en fonction du talent et de ce que cela apporte à la société. Une autre approche, qui justement serait anti-libérale, sera létale pour cette société. On le voit aujourd’hui en France. Comment en faire prendre conscience aux français si ce n’est par la diffusion de ces vérités au plus grand nombre. Ce ne sera que lorsque les élites le voudront bien. Attendent-ils d’être mis à bas par des mouvements de rue ?
Alors pour faire progresser leurs idées, les libéraux doivent prendre des chemins détournés et s’appuyer parfois sur des idées mobilisatrices à l’opposé de leurs convictions. J’en ai fait l’expérience personnellement lors du vote du TCE en mai 2005 où je défendais lors de débat public le NON. La directive Bolkenstein, qui est l’essence même du traité européen pour obtenir la liberté de circulation des services comme l’a été la liberté de circulation pour les hommes et les marchandises dans notre espace depuis des décennies, a effrayé l’électeur pour l’amener à refuser un tel texte. Je me suis appuyé sur cet argument, puisque la presse le relayait, alors que mon refus à ce TCE était purement anti-technocratique. Un libéral ne peut refuser la concurrence mais doit, de toutes ses forces, s’élever et en priorité contre tous ceux qui tendent à entraver le libre-arbitre des individus. Pléthores de lois et règlements, souvent illisibles par le plus grand nombre et souvent contradictoires l’étaient. Ces milliers de pages sur lesquelles on demandait aux français, comme dans un immense « jeu de bonneteau », de se prononcer étaient l’archétype de ce, contre quoi il importait de lutter.
Mais la force des choses, en ce qui concerne l’avènement du libéralisme en France, progresse. Tout y participe mais encore trop souvent en dehors des frontières hexagonales. Les choses avancent, le pays est cerné. Les jeunes français qui s’expatrient, les riches qui trouvent eux aussi injuste le sort que l’Etat français leur réserve et qui vont payer leurs impôts ailleurs et ceux qui s’arrêtent, en France, de travailler et « produire » en se mettant à la charge de l’Etat « égalitaire », tout ceci assèche forcément les forces vitales de la « bête » technocratique et va contribuer bientôt à son effondrement.
En avril 2007, les électeurs sauront-ils déjà bousculer les choses ? Je le crois.
Vous pouvez lire l'intégralité de cet article en cliquant sur le lien "Le libéralisme sert le progrès"
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