mercredi, mars 29, 2006

Se résoudre à l'Anarchie

Comment pourrait-il en être autrement ?

Ce à quoi nous assistons en France depuis quelques semaines le montre bien. Les français assistent, impuissants pour la plupart, à la fin d’une époque. L’ensemble de notre classe politique n’a plus rien à nous proposer. Le pays est tétanisé d’angoisse. La jeunesse que l’on n’entend pas, vote avec ses pieds en partant à l’étranger et celle qui n’a plus ni assez confiance en elle ni assez d’imagination pour comprendre et analyser, hurle des slogans que des apprenti-sorciers lui soufflent, au lieu d’étudier et de prendre des forces.

Comme des animaux pris au piège, ils sont nombreux à crier leur peur de l’inconnu du lendemain. Ils savent, dans leur inconscient, qu’ils ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes, mais crient aujourd’hui tout autant leurs peurs que leur colère contre tous les hommes politiques qui n’ont pas su les amener à la modernité du monde de demain. Et dans la demande unanime de ceux qui sont dans la rue aujourd’hui, ce n’est pas un nouveau projet de société qu’ils voudraient voir appliquer, non, ils veulent en faisant reculer le gouvernement le voir démissionner à titre de sanction suprême pour son incompétence.

Mais les français, dans leur ensemble, ne semblent pas les girouettes décrites par toutes les mauvaises analyses faites par ceux qui veulent toujours que la réalité corresponde à leurs propres schémas. Je crois qu’après les élections d’avril 2002, le débat sur le référendum sur le TCE a fait prendre conscience au peuple français, au delà de ce que pouvaient croire toute la classe politique, qu’ils pouvaient changer les choses en allant voter. Et ils pourront enfin et dès 2007, mettre fin à ce que certains appellent le « modèle français ».

Cette fameuse alternance entre la pseudo-droite et la gauche qui tient lieu de politique à la France, alors que ce sont les mêmes, eh bien de plus en plus de monde ne veut plus en être la dupe. Et les français ont de la mémoire. Je pense qu’ils ont tiré un trait définitif, pour la plupart d’entre eux, sur l’expérience socialiste qu’ils ont sanctionné en 2002 et ce n’est pas aujourd’hui, 5 ans après qu’ils vont revenir à croire que c’est ce qu’il y a de mieux pour eux. Et ceci, contrairement à ce que veulent encore nous faire croire les médias.

Par contre d’une manière tout aussi évidente, cette énorme majorité silencieuse française, ne croit plus ni aux mensonges, ni à la capacité à gouverner de la pseudo-droite. Les événements de l’hiver 2006-2007 en sont un éloquent exemple. Alors faudra-t-il se résigner à cette fatalité que la France ne peut plus être gouvernée ? Je ne le crois pas et les sondages qui circulent actuellement sur internet, pas ceux véhiculant ce que les médias veulent nous faire gober, sont un formidable espoir dans la « mort » et le « renouveau » de notre pays.

Alors qu’on ne l’entend plus ni à la télévision, ni dans la presse, Le Pen semble personnifier dans l’inconscient social cette envie de vouloir tirer un trait définitif sur toute notre classe politique actuelle. La gauche, ils ont essayé et cela ne marche pas, la pseudo-droite est incapable de gouverner et fait perdre son temps à notre pays. Par contre la solution de celui qui veut depuis 25 ans « sortir » la bande des 4, ils ne l’ont pas encore essayé et pensent à juste titre que cela ne saurait aller plus mal que ce à quoi nous assistons. Et donc Le Pen, d’une manière unanime sur déjà des milliers de votes spontanés, fait par vous et moi sans aucune concertation, caracole dans les sondages entre 22 et 28% des intentions exprimées alors que les meilleurs des autres ne font pas 15%.

Il apparaît donc bien dans l’inconscient collectif le besoin d’une réelle alternative à « l’enfermement idéologique » que toute la classe politique nous impose depuis plus de 30 ans. La France est prête à ce qu’un homme (ou plutôt une femme d’ailleurs) nouveau apparaisse sur la scène politique et puisse répondre à cette attente populaire. Aucun de ceux en cour actuellement et forcément les apparatchiks des partis de gouvernement ne peuvent devenir cet être providentiel, sauf une fois élu tourner le dos à ceux qui l’auraient mis au pouvoir.

Ce sera peut-être l’anarchie pour un temps, mais il semblerait qu’aucune réforme n’a pu se faire en France depuis des siècles sans passer par la révolution. Au contraire des anglo-saxons les français ne sont pas capables de compromis. Les français vont, en 2007, faire leur révolution pour renverser le pouvoir de toute la classe politique en votant pour un candidat qui n’aura pas l’appui d’un parti fort et structuré, mais il aura la majorité des français derrière lui . Et tout sera à reconstruire.

Ce sera à n’en pas douter dans le droit fil libéral de la politique suivie par les pays qui « gagnent » dans le monde d’aujourd’hui. Il n’y a pas d’autres chemins.

mardi, mars 21, 2006

Augmentation insidieuse de l'impôt en France !

Je viens de découvrir un article des Chroniques de Résistance de Jean-Louis CACCOMO que je ne peux m'empêcher de porter à la connaissance des lecteurs de ce blog, afin de lui donner encore un peu plus d'audience.

La Contribution au Service Public de l'Electricité (CSPE)

Relayer cette mise au point et la porter à votre connaissance, ce n'est pas chercher à démoraliser un peu plus les français, mais à renforcer leurs convictions de tout faire pour se débarrasser de la classe politique actuelle.

Des élections auront lieu en 2007 et 2008, ne nous trompons pas de bulletin de vote et "bouchons-nous les oreilles avec de la cire quand les sirènes" des belles promesses nous chanteront, par médias interposés et lors de leurs prochaines campagnes électorales, les bienfaits de leurs politiques.

lundi, mars 20, 2006

Comment sortir intelligemment du CPE et relancer l'emploi.

Pour retirer le CPE c'est toute la loi sur la cohésion sociale qu'il faudrait retirer. Donc il reste un échappatoire au gouvernement qui va dans le sens de tout cela, c'est d'étendre la précarité du CPE à tout le monde durant les 2 premières années d'embauche. Ce faisant, le CPE ne veut plus rien dire en temps que tel, il va allonger simplement la liste des 2.545 contrats particuliers !

Pas de rétroactivité de la loi, mais une nouvelle loi très simple qui indique que sauf négociation individuelle dans le contrat de travail entre l'employeur et l'employé qui prévoirait autre chose, la loi imposerait à tous les contrats signés à partir d'une date à définir, non pas "une période d'essai" de 2 ans qui ne veut rien dire et est péjoratif vis à vis des 2 contractants, mais la capacité pour l'employeur de pouvoir licencier, sans justification réfutable, les personnes n'ayant pas 2 ans d'ancienneté. Comme ce qui déplait dans le CPE, c'est le traitement spécial fait aux jeunes, il n'y a plus de ce fait, discrimination.

Cela pourrait relancer véritablement l'emploi en France car beaucoup d'entrepreneurs embaucheraient plus facilement puisque il y aurait là une véritable variable d'ajustement très simple, en cas de retournement de conjoncture ou tout autre incident dans l'entreprise durant ces deux années. C'est ce droit anti-licenciement qui est un frein majeur à la décision d'embauche. Et aujourd'hui que je sache, le plus important c'est que les entrepreneurs aient envie d'entreprendre en France et embauchent.

Et si dans ce cas, la personne perdant son emploi, pouvait être embauchée facilement ailleurs, le problème serait moins grave. C'est justement le fait d'avoir éventuellement à conserver un salarié qui "économiquement" devient lourd à l'entreprise en la précarisant et la fragilisant, risque de mettre en péril l'emploi de tous les autres.

Ce serait un pas relativement bénin, par rapport à la suppression ou amendement drastique du code du travail qui pourrait alors être mis en chantier progressivement. Mais pour ce passage à "précariser" tous les nouveaux contrats sauf accord spécial entre les contractants, pas la peine de négocier avec les "partenaires sociaux" français, ils sont contre et ce serait du temps perdu. Il faut passer par le 49-3 !

Dans la rue cela ne serait pas pire qu'aujourd'hui.

samedi, mars 18, 2006

"La cigale et la fourmi", une fable édifiante !

Comment passer à coté de relayer une telle fable dans la communauté libérale.
Même si un seul d'entre nous ne l'avait pas encore lue, il fallait lui la servir !
Et comme on l'entend souvent, toute relation avec des faits ayant existés n'est que ... le reflet de notre malheureuse réalité française. Puisse cette histoire les aider à retrouver le bon sens qui les caractérisait.

" La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres moins chanceux comme elle ont froid et faim.

La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits-vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie "sa juste part".

En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination. Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s'installer avec succès en Suisse.

La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 Millions d'euro.

La cigale meurt d'une overdose; Libération et L'Humanité commentent sur l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang d'araignées immigrées; le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté.


F I N ... (de cette fable !)

mardi, mars 14, 2006

Que le gouvernement de la France gouverne, bon sang !

Le Parlement que les français ont porté au pouvoir en juin 2002 va-t-il enfin gouverner la France pour la fin de sa législature. Qu’ils fassent leur boulot ou bien qu’ils se démettent.

Ils ne vont pas encore laisser, à leur place, la “rue” faire la politique de la France.

La rue et les médias d’ailleurs car si ce n’est qu’une minorité agissante que nous voyons troubler l’ordre public, qu’entend-on sur toutes les chaînes de télévision et dans la grande majorité de la Presse écrite, que le “son de cloche” de ceux qui veulent faire “reculer” le Gouvernement.

Reculer pour reculer d’ailleurs, car ce petit CPE, ce n’est vraiment dans sa forme qu’une petite futilité que tous ceux qui le réfutent ne sont aucunement obligés de signer. Ne signe qui veut. Comme ne le feront signer que les employeurs qui le souhaitent.

Que ce soit une première brêche dans le sacro-saint fonds de commerce des syndicats, qu’est le code du travail qui défendrait le “modèle social” français aujourd’hui dépassé, je veux bien l’admettre, mais que cela soit présenté comme la demande unanime de plus de 70% des français, ne me semble découler que de la même veine que le “politiquement correct” qui prévaut dans tous nos médias, mais qui ne représente que les collectivistes..

Alors encore une fois la France est prise en otage par la minorité, que la grande majorité des français n’a plus voulue au printemps 2002. Et ce qui est innacceptable à mes yeux c’est que ceux qui gouvernent n’y mettent pas le moindre coup d’arrêt. C’est un peu à se demander s’ils n’attendent pas que cela, ces beaux Messieurs qui nous gouvernent. Un peu comme la TVA dans la restauration, “ce n’est pas nous, c’est Bruxelles !”...

Car enfin ceux qui sont actuellement dans la rue, qui empêchent les étudiants d’aller travailler, ce sont bien encore ceux qui directement ou indirectement sont payés avec nos impôts. Qu’une petite minorité d’étudiants gauchistes empêche tous les autres d’assister aux cours est innacceptable, mais il me semble que cela devient insupportable quand ce sont les Présidents de ces mêmes universités, affiliés aux mêmes partis d’opposition, qui d’abord informent les “enseignants” que les jours de grêve seront payés (avec notre argent) et organisent des pseudos consultations, sans aucune légitimité, pour savoir s’il faut faire cours ou non !

Bel exemple de respect de la démocratie parlementaire de la part de ceux qui sont sensés former les élites de demain. Nous retrouveront ces mêmes dans la rue pour demander d’ailleurs que l’état augmente ses dotations, ils ne peuvent plus y arriver.!...

Enfin que des chaînes privées nous montrent que ce qu’elles veulent soit, cela regarde leurs téléspectateurs, mais que les chaînes publiques, avec nos redevances, ne nous montrent que ceux qui professent que le gouvernement devrait céder pour que tout rentre dans l’ordre n’est pas non plus normal et encore moins que ceux, à qui en 2002 la majorité des français a donné le pouvoir, l’acceptent , n’est pas chose acceptable.

Il faudrait négocier avec les “partenaires sociaux” et le gouvernement ne l’aurait pas fait. Mais de qui se moque-t-on? Y a-t-il encore quelque chose à, négocier avec les syndicats qui, non seulement ne représentent plus personne, mais quand pour eux négocier et c’est de notoriété publique, ne revient qu’à passer sous leurs diktats. Que l’on soit dans une économie mondiale qui ne justifie plus le “code du travail français”, il y a bien longtemps qu’ils l’ont compris, ces “partenaires sociaux”. Mais à chaque fois qu’ils peuvent trouver matière à retarder le “couperet” c’est de bonne politique qu’ils le fassent. Dans le même temps il importerait que ce même gouvernement énonce haut et fort, par l’intermédiaire du Premier Ministre, les vrais problèmes qu’il importe et importera de plus en plus dans un avenir très proche, de résoudre.

Et si demain, d’aventures, le gouvernement cédait, ce serait bien un signe majeur que tous les politiciens que nous subissons actuellement ne représentent qu’une minorité de français. Qu’on se le dise.

jeudi, mars 09, 2006

Indigence de la classe politique en 2006 !

J’ai honte, je suis triste que la France ait de tels “hommes politiques” !

Jusqu’où faudra-t-il tomber avant que les français se ressaisissent ? Mais n’y a-t-il aucun vrai problème de société en France pour que la classe politique fasse preuve d’une telle indigence. Où veulent-ils aller ? Pensent-ils, tous ces tenants des partis de gouvernement, droite et gauche, comme ils s’appellent, que la France ait besoin de telles gesticulations stériles. Sommes nous trop riches pour nous permettre de payer des politiciens à ne rien faire si ce n’est cette mascarade ?

Il est bien certain que tout cela se payera un jour ou l’autre et on risque certainement de le voir dès 2007-2008 lors des prochaines échéances électorales. Mais quelle vacuité dans l’action de notre gouvernement. Qu’on en prenne simplement pour exemple ce qu’ils nous font ces jours-ci avec ce fameux “contrat première embauche” et avec la loi sur le “CV anonyme” qui sont les seules “productions du moment”.

Pour ce “CPE”, la rue et les universités entre autres, mobilisent même pour les plus optimistes moins de un million de personnes pour essayer d’entraîner la France, rien de moins, pour dénoncer, ce qu’il faut bien convenir d’appeler, une futilité. Car enfin ce “contrat” qui va, au mieux, concerner moins de 100.000 personnes en tout et pour tout, sur les 250.000 qui signent chaque mois un nouveau contrat de travail, ce n’est pas parcequ’il existe que, ni l’entreprise ni le postulant à un emploi sont obligés de le signer! Du moins je ne l’ai pas vu dans la loi ! Que tous ceux qui le dénoncent, refusent de signer un tel contrat c’est leur affaire, mais pourquoi tout ce battage médiatique ?

Pensent-ils devoir, sur la place publique, dénoncer une “dérive” idéologique qui précariserait encore plus un quelconque statut qui leur serait dû par la société française? Quel manque de clairvoyance de leur part, quel manque de discernement économique de la part de gens qui se disent universitaires -ou en passe de le devenir - qui plus est. Mais qu’apprennent-ils à l’Université pour ne pas connaître les fondements de l’économie. Est-ce tous ceux qui sont ou seront un jour concernés par un tel contrat comme ceux que l’Education Nationale a laissé pour le compte sans savoir lire et écrire qui manifestent. Non bien sur, car pour eux la seule chose qui compte c’est d’avoir un travail, aujourd’hui, pas demain et il me semble que dans leur bon sens tout est bon à prendre et surtout “plus si affinités”. Non, nous n’assistons avec ces manifestations qu’au prurit d’”enfants gatés”par une société, qui semble encore être trop riche quand elle se permet de générer de telles fantaisies.

Alors quand de plus, dans cette même loi dite de “cohésion sociale”, passe un texte imposant aux entreprises de plus de 50 personnes, de recruter à travers des Curriculum Vitae qui ne comporteraient ni le nom de la personne, ni son âge, ni son sexe et j’en passe, je me demande si vraiment Alfred Jary et son père UBU n’était que de la science-fiction !

Comment imaginer qu’un recrutement puisse, un jour, aller à son terme avec une telle entrée en matière. Quel temps de perdu en quiproquo de toutes sortes cela va-t-il générer ? Qui peut imaginer un seul moment que l’entreprise responsable, au moins de ses deniers, va signer le moindre contrat de travail la “tête dans un sac”? Comme la bêtise d’une telle mesure risquait de diminuer encore plus, dans les petites structures, l’offre d’emplois, cette mesure tellement “juste” n’est réservée - pour le moment - qu’aux entreprises de plus de 50 personnes !... Et puis, texte voté, il n’a pas fallut au gouvernement plus de quelques heures pour s’apercevoir qu’il était en train de se prendre “les pieds dans le tapis”, alors “nan”, c’est décidé il ne ferait pas signer les textes d’applications ! ...“Bisque, bisque rage !...”

Mais combien de temps allons nous encore supporter une telle indigence de notre classe politique en France ? Ne voient-ils pas que nous avons des problèmes plus graves à résoudre ? Quand est-ce que ce “bon Mossieur Borloo” sous la gouverne de Papy Chirac va-t-il nous concocter la fiche “obligatoire” de l’agence matrimoniale où n’apparaîtrait ni l’âge, ni la couleur de la peau, ni le sexe d’ailleurs du postulant et où le cachet de la Poste ferait foi, "premier arrivé-premier servi", sauf à vouloir se faire condamner pour discrimination ?...

Les français, soyons en sur, vont sans coup férir, renvoyer dès 2007 tous ces “singes” aller pointer à “l’aide publique”, mais je me demande encore si ce n’est pas encore de trop pour eux.

lundi, mars 06, 2006

Proposition pour quelques mesure phares pour revenir au bon sens

Voilà un début de mesures tant au plan économique que philosophique pour remettre, il me semble la France à "l'endroit".

Ces mesures sont à passer au Parlement et ne devront comprendre qu’un article de loi pour chacun des points évoqués.

1) D’abord modifier la Constitution pour supprimer le droit de grève aux agents de l’état. Cela ne préjuge pas de la gestion de leur statut futur, mais les français l’ont bien compris, on ne peut laisser, si on veut être en pays démocratique, laisser la rue (avec les syndicats et les blocages des services publics) imposer une politique en lieu et place du peuple dans son expression électorale. Aucune réforme ne pourra se faire sans cette mesure.
2) Ensuite, supprimer le code du travail. Il ne peut y avoir de demi-mesure car tout se tient et le réformer serait arbitraire et laisserait la porte ouverte à toutes les actions corporatistes. Le code civil départagera les droits des contrats et cela n’empêchera pas s’il y a lieu d’en créer un autre avec, de facto, une base zéro .
3) Ensuite, supprimer la répression du travail au noir. Cette mesure transitoire me semble nécessaire pour remettre au plus vite tous ceux qui vivent sur notre territoire dans la capacité demain, de travailler et de gagner leur vie, sans que les donneurs d’ordre (particuliers ou entreprises) puissent être inquiétés et surtout cesser d'être des assistés. C’est aussi une mesure nécessaire. A coté de tous les contrats de travail qui continueront à être valables dans toutes leurs composantes explicites, ce sera très rapidement la capacité à retrouver, par le marché et très rapidement, le vrai prix du travail dans l’économie mondiale dans laquelle nous sommes.
4) Enfin, supprimer toutes les lois arbitraires sur le racisme, le harcèlement moral et les discriminations. C’est vraiment une hérésie et contraire aux droits de l’homme que d’aller voir dans leur tête ce qu’ils pensent et la porte ouverte une fois encore à tous les arbitraires. Pour vivre ensemble et sans communautarisme, il faut être vraiment libres et dans un état laïc.

Si ces mesures sont mises en place dans les 30 jours du changement de gouvernement et peut-être en force par une majorité et en sachant radier de la fonction publique tous ceux qui iraient à l’encontre de la volonté du peuple, en essayant de bloquer la France, en un an au minimum, c’est toute la société qui en sera changée. Je ne vois pas pour ma part d'autres moyens tant notre société est bloquée.

Mais je reste persuadé que ces mesures, compréhensibles par tous, ne peuvent que conduire, au delà des troubles sociaux que voudraient fomenter tous ceux qui veulent continuer cette gabegie publique, à un redressement de la France et une régulation du mieux vivre en France. Chacun devra, tous ces "filets" enlevés, se prendre en main à tous les points de vue sans plus rien attendre des autres et de la collectivité.

vendredi, mars 03, 2006

Lettre ouverte aux porte-parole d’Alternative Libérale.

J’ai appelé de mes vœux depuis des années la constitution d’un parti politique qui puisse « porter » les idées libérales dont la France a besoin à double titre, d’abord pour permettre aux individus de s’épanouir et ensuite pour permettre à notre économie de créer des richesses suffisantes à la marche de la société.

Et ce n’est pas maintenant que le parti existe que je vais « cracher dans la soupe ». Mais quel parti et pourquoi faire ? Ne sommes-nous pas en train de nous tromper de stratégie de positionnement et ne faisons-nous pas fausse route actuellement pour faire adhérer les français, à ce que j’en vois.

En énonçant ce qui va suivre, je ne cherche pas à affaiblir le parti mais à traduire le ressenti que j’entends autour de moi de la part de ceux qui voudraient rejoindre notre mouvement et qui sont dans l’attente du changement, comme j’en suis moi-même impatient.

Il est d’abord certain que si une alternative à la politique actuelle doit être portée, elle doit d’abord l’être par la jeunesse qui devra demain vivre dans une société propre à son épanouissement et ce semble être déjà le cas des trentenaires que vous êtes et même encore plus jeunes qui mettent toute leur énergie dans cette « lutte ».

Mais dans les valeurs à défendre, les adhérents à vos idées viennent chez vous les chercher. Alors ne leur parlez pas d’auberge espagnole où ils ne trouveraient que ce qu’ils apporteraient. Vous n’êtes pas là pour les écouter dans leurs aspirations, ce sont eux qui viennent vous rencontrer pour connaître vos solutions et les soutenir le cas échéant. Ils ne savent que trop, que les mots et les projets ne sont que des leurres qui ne conduisent à rien. Pour entendre cette « soupe », ils savent aller dans les partis de gouvernement ! Ils sont venus à votre rencontre pour connaître votre plan d’action et savoir quelles seront les mesures très simples et radicales que vous entendrez mettre en place pour une véritable réforme.

Qu’ils adhérent ou non à votre programme d’action est une autre affaire. Mais le seul « strapontin » dont vous pouvez vous servir aujourd’hui, c’est de faire de la politique autrement et vous ne me semblez pas prendre le chemin de le faire. A vouloir déjà sur chacun de quinze chantiers, donner une dizaine de pistes vous fait déjà « prendre les pieds dans le tapis » et encore plus grave vous tombez dans le piège où vos adversaires voulaient vous entraîner et n’attirerez personne, du moins le plus grand nombre, à vous suivre pour longtemps.

Car le libéralisme c’est très simple, c’est moins d’état, moins de lois et plus de libertés individuelles et aussi plus de responsabilités individuelles et d’efforts. Alors quid de la protection à laquelle il vous semble que tant de français sont attachés ? Elle sera celle qu’ils pourront financer par les richesses qu’ils auront crées et non celle qu’ils extorquent à tous les autres. Des rêveurs, des idéalistes ou des profiteurs ne vous suivront pas, mais j’espère que cela vous le saviez et ce n’était pas sur eux que vous comptiez pour vous soutenir.

Alors dites simplement à toute la France quelles sont vos convictions, mais dans le même temps dites à ceux dont vous recherchez le vote et l’adhésion les 5 mesures clés qui débloqueront le système que nous connaissons et que vous voulez voir mettre en place tout de suite et expliquez les si de besoin. C’est cette prise de position responsable qu’ils attendent de vous. Si vous êtes en accord avec la « sagesse populaire » qui est mieux partagée que certains veulent le faire croire, mais qui ne peut pas s’exprimer actuellement, vous représenterez, que cela chagrine ou non les tenants du « politiquement correct » de tous bords, plus de 10% de la population à tout le moins.

Mais si vous ne faites que du « crypto-libéralisme » vous ne pourrez pas exister. Les leçons du passé le montrent. Vous n’avez pas d’autres voies. D’ailleurs la relation récente de ce qu’ont pu retenir de vos « idées forces » ceux qui veulent parler de vous, montre que l’on perçoit mal quelles sont vos intentions et cela conduit légitimement à vous en prêtez d’autres. Si demain par exemple dans ces quelques mesures, vous annonciez que, comme dans beaucoup d’autres pays civilisés les agents des services publics ne sont plus autorisés à faire grève sauf d’être révoqués, ce qui serait juste car on ne peut être juge et partie, il est certain que les médias ne vont pas se tromper pour relater vos propos. Beaucoup seront contre vous, « empêcheurs de tourner en rond », mais beaucoup vous suivront pour revenir sur cette injustice de plus en plus flagrante aux yeux de tous.

Rappelez-vous qu’en 1914, quand il s’est agit de faire son devoir de patriote et de soldat dans les tranchées de Verdun, les hommes avaient une confiance aveugle dans leur lieutenant pour ce qu’il était et ce qu’il disait et quand il fallait passer à l’action et le suivre, son programme tenait en deux mots : « en avant » !

La France confisquée peut-elle se libérer par les voies démocratiques ?

Malheureusement je finis par croire que NON.

Pourquoi la France confisquée et par qui ? Confisquée par le plus grand nombre avec la complicité consciente de toute la classe politique et sur le dos d’une minorité de français qui payent l’impôt et contribuent à faire vivre tous les autres. Complicité éclairée de toute la classe politique, parce que cela permet à tous nos politiciens de profiter dans le même temps et du pouvoir et de situations que beaucoup envient.

Qui est à blâmer dans cette affaire ? Tous ceux qui, après que les instances dirigeantes ne leur aient pas donné la formation suffisante pour s’intégrer dans un « système » économique leur permettant de vivre de leur travail et les acculant à devenir des quémandeurs de « droits » sociaux ? Je ne les tiens pas pour ma part responsables de cet état de fait malheureux que nous connaissons.

J’accuse de cet état de fait la classe politique toute entière alors qu’elle, sait par simple réflexion ou analyse de l’économie mondiale que le système qu’elle essaye de faire perdurer, pour quelques années encore du moins l’espère-t-elle, est voué à l’échec à court terme. Cela me rappelle tout à fait l’exemple de ces « patrons» d’entreprises en cessation de paiement et qui font tout pour « durer » quelques mois encore avant de déposer leur bilan afin de pouvoir « palper », sur cette période, leurs « rémunérations de Ministre ». La sagesse populaire sait bien qu’une telle manœuvre rendra plus difficile le sauvetage de l’entreprise qui aurait encore pu être sauvée et c’est pourquoi c’est pénalement sanctionné. Mais pas pour notre classe politique.

Alors demain, devrons-nous attendre de ces mêmes politiciens, qui se sont fait élire nos représentants (par défaut) et qui ne savent ou n’ont pas le courage d’entreprendre la moindre réforme qui risquerait de les priver même momentanément du confort dont ils bénéficient, qu’ils remettent la France sur les rails ? Devrons-nous attendre de tous les « assistés », « contributeurs négatifs », plus nombreux que ceux qui créent les richesses publiques, qu’ils renoncent à un assistanat lénifiant alors que la France n’a pas encore « déposé » son bilan et que les « prestations » continuent à être payées à l’heure ? Sauf que cet état de fait augmente vertigineusement notre dette publique avec tout ce que cela implique pour nos descendants. Même la monnaie, qui n’est plus nationale, ne peut servir d’indicateur à la mauvaise tenue de notre système, l’euro a un effet « masquant » et plus dure et brutale va être la chute. L'euro valait par le régulateur de la discipline communautaire, mais la France acculée refuse de tenir ses engagements et invoque là le principe de subsidiarité ou se livre à des manœuvres "masquantes". Qu'attendre dans ces conditions de tels gouvernants ?

Mais dans le même temps à quoi assistons-nous ? Un nombre de plus en plus grand chez les contributeurs « positifs » qui quittent le territoire pour des cieux plus cléments alors que la mondialisation leur ouvre des milliers d’opportunités. Ce sont les propriétaires de capitaux et tous ceux qui sont capables d’entreprendre, qui peuvent le faire et qui s’en vont comme dans une entreprise qui va fermer, les meilleurs s’en allant les premiers, précipitant encore plus la fin inéluctable.

Ce ne sont pas des élucubrations que de dire que seul le libéralisme va pouvoir, en replaçant les individus et le travail au centre du système, refaire partir notre économie dans une croissance permettant une organisation sociale naturelle, c’est ce que l’on voit de partout dans le monde autour de nous aujourd’hui. La seule « récompense » doit être celle du travail accompli et non la distribution d’assistanat indu qui pourra demain motiver les français à se remettre au travail, ce dont nous avons tant besoin. Cela passe par libéraliser la société d’une manière drastique, c’est-à-dire de procéder à une remise à plat de toutes nos lois immédiatement et par la suppression d’un bon nombre d’entre elles. Celles-ci ne se limitant qu’à restreindre, comme nous le savons tous, nos libertés individuelles sous différents et fallacieux prétextes, c’est la seule voie possible pour « laisser faire» la société civile dans sa recherche de l’accroissement des richesses de la Nation.

Dans ces conditions je ne vois pas comment ce statu quo actuel puisse être renversé par un processus démocratique. Alors de quelles solutions disposons-nous avant que ce soient les prêteurs internationaux qui ne financent plus notre dette ou que le FMI viennent nous imposer des remèdes forcément plus durs et pour notre niveau de vie et pour notre fierté. Je pense que cela passe de toute urgence par une action de communication de la part de ceux qui ont la solution libérale afin de bien faire comprendre les enjeux par le plus grand nombre et par, dans un sursaut démocratique, la mobilisation des abstentionnistes qui n’en pensent pas moins sans avoir jusqu’à aujourd’hui d’autres options possibles. Avec quel parti actuel, je n’en vois point. Les « socialistes » et leur « modèle »se sont fait donner un carton rouge en juin 2002, mais ceux à qui avait été donné un large mandat pour réformer, se sont retrouvés dans la position d’une « poule qui aurait trouvé un couteau ». Et ils ne me semblent pas, à l’heure actuelle, avoir fait amende honorable.

J’ai bien peur que cela se termine dans la rue et par la mise en place d’un comité de salut public. Pendant que les pouvoirs publics, sans résoudre le moins du monde les problèmes qui lui sont posés, « achètent » la paix sociale et les médias, l’eau est en train de bouillir dans la marmite et ce ne sera pas les français qui seront gagnants quand le couvercle va réellement sauter.