vendredi, janvier 27, 2006

Le choix de la société que nous voulons

Chacun dans son camp fourbit ses armes, mais qu'en est-il de la réalité humaine ?

Demain on rase gratis, les bienfaits pour nous, le travail pour les autres.

Comment passer à coté, pour le site libertarien que je souhaite, de cette merveille de raisonnement à l'encontre déjà du "politiquement correct", que nous donna Frédéric BASTIAT il y a plus d'un siècle et demi. Les "Montagnards" sont encore là et malgré les mises en garde de ce visionnaire. En 2007 serons nous enfin raisonnables pour accepter de voir la réalité en face, retrousser nos manches et ne compter que sur notre travail.

C'est encore F-R Rideau qui nous met ce texte à notre disposition sur Bastiat.org, vous y accéderez en cliquant sur son titre :
l'État


c'est un régal à lire .

samedi, janvier 21, 2006

Reconquérir la devise de la République: Liberté, Egalité, Fraternité.

Cette devise est le pendant révolutionnaire de la Déclaration des droits de l’Homme de 1789. Je vous invite à relire cette déclaration, car dans l’énonciation de cette devise et des droits fondamentaux de 1789, c’est toute la philosophie du libéralisme économique et politique qui est dite. Pas plus, pas moins.

Les fondements de la révolution de 1789 avaient plusieurs causes mais les principales étaient des impôts de plus en plus spoliateurs contre le tiers-état, dont profitaient la noblesse et le clergé, qui non seulement avaient des droits, mais des exemptions d’impôts, ce qui aggravait les injustices ressenties par le peuple. De plus un système corporatiste dans tous les métiers, protégeait au bénéfice de quelques uns, le travail qualifié.

C’est pour mettre fin à tous ces abus insupportables que la révolution a eu lieu et qu’un groupe d’hommes de bonne volonté a appelé au changement pour libérer l’individu de toutes ces contraintes arbitraires qui figeaient la France dans un ordre conservateur de plus en plus insupportable pour les 25 millions d’habitants de l’époque.

C’est à partir de ce moment là et débarrassé du joug de cet état monarchique spoliateur que la France, grâce à l’initiative individuelle libérée, va s’industrialiser et que les inventions, de plus en plus géniales, vont apporter au fil des siècles le cadre de vie que nous connaissons aujourd’hui.

Mais cette croissance s’essouffle aujourd’hui, car on est sur beaucoup de plan revenu à une situation proche de celle d’avant la Révolution, par beaucoup d’aspects. Parlons de la Liberté, celle-ci est de plus en plus limitée par un nombre de lois dans tous les domaines qui, non seulement enlèvent à l’individu son libre-arbitre mais aussi l’empêche, par divers travers, d’entreprendre.

Au plan de la simple liberté de travailler, celle-ci n’existe plus également pour tous, puisque l’état interdit de travailler à tous ceux dont les capacités économiques n’atteignent pas un niveau permettant aux entreprises de les employer. En devant les payer sous peine d’être dans l’illégalité, le montant d’un smig pour 35 heures de travail par exemple pour les plus basses qualifications. Un système tout à fait similaire aux corporatisme du XVIIIème siècle qui laissaient dans la rue, mendiants, miséreux, journaliers.

Partant de là, il ne faut pas s’étonner ni des problèmes de révolte dans les banlieues, ni du fait que 50% de nos diplômés de grandes écoles s’expatrient. Et ce n’est pas notre système social pour lequel nous assistons à une fuite en avant financière scandaleuse, sous prétexte de “paix sociale”, qui va changer le mal être de vivre en France sous les gouvernances social- démocrates que nous connaissons depuis plus de 30 ans.

Avec cette perte, de plus en plus grave, de Liberté, les individus voient s’éloigner de plus en plus le principe de l’Egalité. Aujourd’hui par exemple, 3 à 4 fois moins d’enfants, d’origine modeste, peuvent bénéficier de “l’ascenceur social”, par rapport à ce qui se passait 40 ans auparavant. Nous sommes de moins en moins égaux devant la justice, de moins en moins égaux en terme de droits, nous régressons de plus en plus sur ces deux points en particulier et cela devient insupportable pour tous. Tant pour ceux qui en souffrent, que ceux qui voient d’autres en souffrir.

Quant à la Fraternité, ce sentiment de compassion est toujours ressenti par les français - toujours aussi généreux lorsqu’il s’agit de donner de leur propre chef comme pour les collectes spontanées de genre téléthon - mais supportant de moins en moins de se voir “ponctionner” par un’état irresponsable, à travers de plus en plus d’impôts et de taxes, pour une “redistribution” qui devient de plus en plus contestable et au bénéfice de personnes qui ne leur paraissent pas le mériter.

Si notre société est aujourd’hui malade et bloquée, c’est que le régime social-démocrate qui lui est appliquée depuis l’après-guerre vient de la conduire après moult renoncements démagogiques et sans savoir vraiment où elle allait, dans les mêmes travers que ceux qui ont provoqués la Révolution en France il y a plus de 2 siècles. Il n’y a plus de privilèges issus de la monarchie, mais un pouvoir, domaine réservé de quelques uns qui finissent par se coopter, tout comme du temps des corporations et autres “charges royales”.

Aux mêmes maux les mêmes remèdes doivent aujourd’hui être appliqués. Il importe de libérer l’individu. Et comme en 1789, c’est par le libéralisme que cela pourra se faire. Comme l’a montré d’évidence toute l’Histoire du XXème siècle. Le collectivisme et l’excès d’étatisme sont de mauvaises choses. Tournons leur le dos.

mercredi, janvier 18, 2006

Discriminations, les pieds dans le plat !

Les lois technocratiques contre les discriminations, en France, sont mauvaises. Elles doivent être abolies. Pour être acceptable, une loi doit être consensuelle et applicable sans arbitraire, ces mesures sont tout le contraire.

Personne ne peut nier que dans une collectivité, quelle qu’elle soit, les personnes qui la composent œuvrent de concert dans une communauté de valeurs. Personne ne peut nier non plus que les valeurs de l’islam ne sont pas et de loin les mêmes que celles de la judéo-chrétienté et en particulier sur les points que sont leurs rapports avec la femme et la notion de respect de la parole donnée, pour ne parler que de ces deux points.

L’entreprise, comme la nation, est un corps vivant où tous les acteurs doivent “fonctionner” de concert. On n’en est plus aux caricatures de Charly Chaplin, où les travailleurs, dans un travail posté, n’étaient ni plus ni moins que des “machines”. Chacun sait bien, pour le vivre dans sa sphère associative ou professionnelle que, dans une entreprise et quelle que soit sa taille, si tous les participants prennent à cœur d’aller dans la même direction et en partageant les mêmes valeurs, l’entreprise est performante et peut évoluer dans l’environnement qui est le sien.

Au contraire et il n’y a pas un seul contre-exemple d’entreprise qui serait performante alors que ses participants verraient leurs relations interpersonnelles ne pas être optimales. C’est donc le rôle principal du Chef d’entreprise qu’à coté de la prospective à moyen et à long terme, il s’attache à ne réunir que des gens partageant les mêmes buts et les mêmes valeurs.

Dans ses choix, il est bien évident qu’il va chercher en permanence à créer une “équipe” homogène ou complémentaire dans la compétence la meilleure, mais surtout dont les participants auront la même conception des relations interpersonnelles, afin de faciliter la communication entre tous, facteur essentiel de réussite du groupe.

De plus les lois du code du travail en vigueur l’empêcheront, par le principe de précaution cher à certains, de prendre le moindre risque d’avoir à se séparer dans les mois ou les années qui suivront l’embauche d’une personne, pourtant compétente dans l’emploi, mais dont la manière d’aborder ces fameuses relations interpersonnelles dans l’entreprise, ne sont pas celle du groupe. Comment dans ces conditions penser que les personnes se réclamant d’une religion ne portant pas les mêmes valeurs que la majorité de la population, ne puissent pas être discriminées. Cela me semble une évidence. Et il ne sert à rien de procéder à des tests “en aveugle” pour s’en convaincre. Si ces lois “anti-discriminatoires” n’existaient pas et avec elles la peur de se voir condamner pénalement, tout cela serait étalé au grand jour par les intéressés. On ne peut tout concilier et son contraire.

Comment dans les limites de ce qui précède, des technocrates peuvent prétendre imposer à l’entreprise ou à d’autres communautés, des lois réduisant les choix de ceux qui ont à faire fonctionner les hommes de ces structures en complètes interactions. C’est bien mal connaître les mécanismes, non pas seulement de l’entreprise, mais du management des hommes. Chacun sait que dans n’importe quel groupe d’individus, lorsqu’il y a au sein de ce groupe un “mouton noir” et que le “manager” du groupe ne l’écarte pas, c’est la productivité et la réussite du groupe qui en sont gravement affectés. Un chef d’entreprise, dans l’économie que nous connaissons actuellement peut-il se le permettre lors d’une phase de recrutement?

A qui la faute ? A des lois qui ne sont pas adaptées et à des manœuvres politiciennes et technocratiques pour faire croire le contraire. Car lorsque l’on ne porte pas les mêmes valeurs, l’on peut vivre “à coté” mais difficilement “avec” dans certains cas et l’entreprise en est un. Le chef d’entreprise, sur son capital risqué et la société toute entière a besoin que certain de ses membres soient “porteurs” de tels risques, doit être seul Maître à bord de son entreprise et lorsque l’état lui impose par des lois, des entraves à des choix qui sont capitaux pour la réussite espérée, il ne faut pas s’étonner que celà n’incite que de moins en moins à entreprendre.

Il ne s’agit pas là d’un quelconque racisme ou autre ostracisme contre certaines populations. Il y a sans aucun doute un effet d’amalgamme, mais comment s’en défendre quand on sait combien il est difficile dans l’état actuel des lois sociales de licencier, ceux qui pourtant devraient l’être sur ce motif aussi capital pour la survie du groupe que d’être sur un marché porteur. Il est dommage que tout cela échappe à nos politiciens. C’est le fait qu’ils soient complètement coupés de la société civile qui provoque cette méconnaissance de leur part alors qu’ils veulent intervenir en légiférant sur ce terrain.

Il importe donc, dans les relations interpersonnelles, si on veut voir la France sortir de son bourbier, de supprimer de telles lois, qui non seulement sont anti-économiques, mais font preuve d’une méconnaissance absolue de la nature humaine. Comme si les technocrates, dans le but de tout vouloir contrôler et régenter avaient oubliés qu’ils avaient à faire à des hommes. Je crois que dans leurs bureaux et loin du monde c’est malheureusement bien souvent ce qu’ils pensent.

De la même manière en ce qui vient d’être démontré pour les embauches, qu’en est-il des licenciements avec non seulement les lois que nous connaissons mais celles voulant prévenir le racisme - qui sont de la même veine - lorsque l’entreprise veut se séparer d’une personne d’une autre race que celle de la majorité des français. Comment faire la part du subjectif lorsque l’entreprise doit pourtant avancer et faire des choix.

Dans un temps où tout doit être fait pour “libérer” à tout point de vue l’entreprise tant la concurrence est de plus en plus rude et alors que chacun sait que ce sont elles qui font la richesse de la France, l’on assiste au contraire à la restriction de plus en plus manifeste de ses marges de manœuvres. C’est un véritable suicide de notre société auquel nous assistons. Il faudra que les français écartent en 2007 et 2008 tous ces fossoyeurs.

Et comme il ne faut pas terminer, en ce qui me concerne, une analyse en laissant le lecteur se dire qu’il n’y a plus rien à faire, je vais vous donner ma solution pour ce problème. Faire d’autres lois est une chose impossible, tout le monde le sait. Il ne reste que la solution de réformer en supprimant des lois. Pour ma part je supprimerais toutes celles ayant attrait au racisme, au harcèlement moral et tout le code du travail. Que chacun des lecteurs de “bonne volonté” analyse dans toutes ses composantes ce qui se passerait dans toutes les situations qu’ils pourraient imaginer si ces lois n’existaient pas. Je l’ai fait et cela marche. Mais c’est peut-être trop simple quand on sort de l’ENA.

mercredi, janvier 04, 2006

Impossible n'est pas néo-zélandais, alors pourquoi pas français !

Dans ce pays, la Nouvelle-Zélande, il y a 20 ans environ comme en Angleterre au moment où Margaret Thatcher est arrivée, le pays "marchait sur la tête" par un accroissement sans fin de l'intervention de l'état dans tous les domaines. L'état dépassait son rôle et le pays allait à la faillite. Nécessité faisant loi, des réformes on été entreprises. Il s'agissait de remettre le rôle de l'état à plat, les néo-zélandais ne pouvaient encore longtemps voir les "pouvoirs publics accaparer sans contrepartie une part de plus en plus grande du travail de la population.

Cet article que vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous, montre que tout est possible quand le "vase déborde". Il va redonner du courage à tout ceux qui croient que ce serait trop tard en France et que l'on ne peut pas s'en sortir; Il nous manque peut-être un "Ronald Reagan" pour nous emmener dans ce redressement, mais quand il viendra, ne manquez pas de le suivre.

"Réduire l'Etat à ses justes proportions : la Nouvelle Zélande".

-----, le 1er décembre 2005 par Maurice Mac Tigue, ancien ministre de ce pays, qui illustre par de nombreux exemples le nouveau regard qu'il propose de porter sur l'Etat : ses services, à qui rendent-ils service ? A qui en rendent-ils compte ?

Si nous regardons l'histoire, l'importance prise par l'Etat dans la société est un phénomène relativement récent. A partir du milieu du XIXe siècle et jusqu'aux années 1920-1930, dans la plupart des pays industrialisés, les dépenses gouvernementales représentaient seulement 6 % du PNB environ. La période qui a suivi, et plus particulièrement à partir des années cinquante, a vu une explosion gigantesque des dépenses publiques. Elles ont pu représenter, dans certains pays, jusqu'à 35 à 45 % du PNB. Dans le cas de la Suède, les dépenses publiques sont allées jusqu'à représenter 65 % du PNB, ce qui a conduit à une quasi destruction de son économie. Maintenant, pour redonner un peu d'air à son économie, la Suède est en train de démanteler un certain nombre de ses programmes sociaux. Cette augmentation continue des dépenses publiques peut-elle être arrêtée ? Est-il même possible de faire machine arrière ? Pour moi, et en me fondant sur mon expérience vécue, la réponse est positive. Mais une telle volte-face requiert de la part de ceux qui conduisent ce changement un grand art de la communication pour faire comprendre les buts poursuivis et les moyens mis en oeuvre. Il faut aussi avoir le courage de prendre le risque de se tromper, et aussi celui de tirer les leçons de ses erreurs. Tout cela n'est évidemment pas facile.

la suite sur le site de Liberté-Chérie en cliquant ici

mardi, janvier 03, 2006

Bientot des élections, tirons des leçons du passé .

"Alternative Libérale" va vouloir représenter le "Libéralisme" dans le combat des idées en France dans les prochains mois, enfin !

Mais la partie va être dure, la désinformation grande. Je pense qu'il sera intéressant de ne pas faire les mêmes erreurs. François-René RIDEAU, du Québec, donc observateur extérieur a donné, dès le 25 avril 2002 son analyse du pitoyable score d'Alain MADELIN, je ne suis pas loin de la partager. Les tenants du "politiquement correct" de tous bords vont tout faire pour nous amener sur un terrain où ils savent que nous perdrons. Pas de compromissions sur nos idées, Frédéric BASTIAT nous a montré le chemin.

"Alain Madelin, ou la faillite du crypto-libéralisme"
par F-R Rideau (25 avril 2002)

" Un résultat remarquable des dernières élections présidentielles est le score ridiculement bas d'Alain Madelin, candidat de Démocratie Libérale. M. Madelin a réussi à obtenir un appui à peine supérieur au vote blanc, bien qu'il ait été le premier à entrer en campagne, il y a plus d'un an. À tout le moins, la stratégie de ce candidat a été un fiasco, une perte monumentale d'énergie pour un bilan pathétique. Quelles leçons en tirer?

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