jeudi, août 07, 2014

Le 20 janvier 2015


L’ancien Président de la République a disparu en décembre 2014 et son successeur vient d’être nommé. Il prend ses fonctions aujourd’hui. Les français las de leurs politiciens auxquels ils n’accordent plus ni confiance, ni crédit ont porté à la Présidence de la République un individu n’ayant jamais exercé le pouvoir, mais qui a promis de leur redonner espoir d’une vie meilleure en France. Pas dans 5 ans, non, mais dès les prochains mois. Cela passe par les libérer drastiquement du fardeau que font peser et de plus en plus, depuis des décennies maintenant, les « services » de l’Etat. La France entière s’est déjà, depuis de longs mois, rendu compte que tous ces impôts et taxes qui étouffent la France ne sont pas là pour eux, mais pour une caste de privilégiés qui, même dans ces années de crises, n’a cessé de voir ses effectifs augmenter.

La France n’a plus d’argent. Elle n’est plus capable de continuer à emprunter sur les marchés mondiaux sauf à voir ses taux d’intérêts exploser ce qui précipiterait son défaut de paiement. Dans la rue et depuis de longs mois, les gens ont la tête basse et plus rien ne les incite à rire et prendre du bon temps, même les fonctionnaires qui savent que, pour leurs privilèges, les jours sont comptés et qui évitent de se mélanger avec les autres familles. A un niveau de plus de 25% des salariés français, ils ont de quoi vivre entre eux sans faire trop de vagues. Toutes ces dernières années ont vu la disparition et de plus en plus de forces vives de la nation, les gens aisés de la classe moyenne ont rejoint les plus riches dans des environnements étrangers où le goût et la récompense du travail retrouvé compensent cet exil forcé. Mais ce sont surtout les jeunes diplômés ou non d’ailleurs, mais qui ne comptent que sur leur courage, qui ont voulu renouer avec les vraies valeurs de la vie, en travaillant et en fondant une famille et qui partent pour des pays dont souvent ils ne pratiquent pas la langue.

Depuis 2013, les recettes de l’Etat s’amenuisent en euros courants et simplement du fait de la baisse des assiettes taxables. Compenser ceci par une hausse des taux n’est plus envisageable car cela ne ferait que de précipiter encore plus rapidement cette descente aux enfers. Depuis des décennies le monde entier et surtout maintenant les partenaires européens de la France, savent que ce pays est malade de l’obésité de son Etat. Il faut au nouveau Président envoyer un signe fort à tous les français. Libérer certains de ces impôts confiscatoires et dire à ceux de la fonction publique que le moment est arrivé de travailler plus et que sans contrepartie utile à la France ils ne pourront conserver leurs emplois.

Donc en ce 20 janvier 2015, jour de sa prise de fonction, notre nouveau Président va prendre un décret solennel qui tient en deux points principaux, le premier est de mettre fin au statut de l’entier de la fonction publique. Chaque salarié français devient, à partir d’aujourd’hui, dans le droit commun. De plus, le droit de grève est supprimé pour tous ceux qui sont tenant d’un service public. Violer cette interdiction conduit à la radiation immédiate et à vie du fonctionnaire. Ces deux mesures qui ne coûtent strictement rien vont permettre à la France de se réformer sans voir le pays bloqué. Dans chaque service le l’Etat ou dans chacune des collectivités locales, il importe pour chaque responsable, qui risque lui aussi en cas de manquement à cette obligation, la radiation, de donner sous un mois un état d’organisation de son service avec qui fait quoi pour tous ceux qui dépendent financièrement de lui.

Tous ceux qui sont en surnombre de ces organisations, maintenant optimales, sont mis en disponibilité et sont invités à faire effectuer un bilan de compétences et à dire leurs potentialités pour évoluer vers d’autres fonctions, quitte à recevoir une formation accélérée pour ce faire. Ceux qui en sont soit incapables, soit ne veulent pas évoluer seront licenciés avec une indemnité de 1 mois de salaire par année de présence. Un Ministère spécial est crée en ce même 20 janvier 2015, pour réquisitionner dans les cabinets de Conseils spécialisés en organisation du travail des spécialistes pour déterminer tous les services publics qui peuvent passer dans le secteur privé. Ils ont deux mois pour rendre leurs diagnostics.

Le mercredi 21 janvier suivant quand notre bon Président se réveille, il se remet au travail et commence par mettre en forme sa réflexion de la nuit. La charité est une affaire privée et l’Etat ne peut plus indéfiniment et avec l’appui de la force publique et un déficit qui sera payé par les générations futures, prendre en charge toute les misères du monde. La France n’est plus assez riche pour cela. Il prend un deuxième décret pour qu’à compter du 1er juillet prochain, seuls les ayants droit ayant cotisé puissent recevoir des prestations sociales étatiques ou territoriales. Il invite les sociétés d’assurance à mettre en place des contrats d’assurances privés et des réseaux de soins dédiés pour ceux qui n’auraient, de ce fait plus de couverture. Les impôts, à tous les niveaux doivent ne servir que la population ayant acquit des droits, ce qui exclut de facto tous les clandestins. Par contre au niveau de chaque département il appelle à la création d’une association alimentée exclusivement par des dons privés et qui fonctionne avec des bénévoles pour faire face aux situations les plus graves et les plus urgentes. Coluche doit gigoter de plaisir dans sa tombe.

En ce mercredi 21 janvier il prend un deuxième décret qui interdit à toute collectivité publique ou à l’Etat de voter des budgets qui ne soient pas équilibrés. Aucune subvention ne peut plus être attribuée à quelque organisme que ce soit qui emploierait des salariés.

Le jeudi 22 janvier 2015 et afin de permettre à des millions de personnes qui vivaient exclusivement des aides publiques financées par ceux qui supportent les impôts et les taxes et qui sont de plus en plus étranglés, il décrète un moratoire de 3 ans renouvelable en ce qui concerne la répression du travail au noir. Il importe à ceux qui veulent vivre sur le territoire français de se mettre à trouver du travail et sans être barrés par un code du travail et des lois qui les en empêchent et ce dans tous les aspects. Toutes les entreprises et particuliers qui le souhaitent peuvent employer des individus et simplement par accord réciproque entre les deux parties. Celui qui n’obtient pas la contrepartie convenue n’a que le recours de ne plus continuer. Tout ceci ne coûte rien ni à l’Etat ni aux français, il n’y a plus de concurrence déloyale entre les entreprises qui peuvent équilibrer leurs coûts de revient en ayant recours à ce travail libre. Il n’empêche que lorsqu’une prestation est fournie par une entreprise à un tiers c’est bien cette entreprise qui en assure la garantie et elle peut souscrire une assurance pour cela si elle le désire. Par contre les prestations assurées librement n’ont que la garantie sur laquelle s’est engagée le prestataire et aucun tribunal ne pourra alors être un recours pour les co-contractants. C’est le seul code civil qui peut départager les litiges.

On voit bien que de telles mesures ne coûtent rien à l’Etat et bien au contraire vont permettre de faire baisser drastiquement les impôts, permettant de réduire enfin la dette et les Impôts sur les sociétés pour avantager ceux qui vont entreprendre demain en France et qui de ce fait va tendre à nouveau vers le plein emploi. Ce seront alors des millions d’emplois qui vont être créés dans une France qui se libère peu à peu. Aucune de ces mesures n’a remis en cause toutes les usines à gaz mises en place par près de 40 ans de socialisme, mais c’est la seule concurrence librement consentie qui va permettre toutes les réformes et au fil de l’eau. Demain les individus vont pouvoir avoir le choix de rester dans le système actuel ou bien de choisir des assurances et retraites privées et demander à ne plus être sous la dépendance du code du travail en signant le contrat qui va les lier à leur employeur.

Enfin le vendredi 23 janvier le Président va s’employer à parfaire sa mise en place en redonnant de la confiance à tous les français et ceci définitivement. Un dernier décret va rétablir le secret bancaire en France et surtout vis à vis de l’Etat. Ce qui n’empêchera pas ceux faisant l’objet de poursuites judiciaires qui pourront être poursuivis sur commissions rogatoires. Il est inacceptable que l’Etat puisse prendre comme variable d’ajustement l’épargne des français comme cela est en train de se mettre en place dans les instances européennes, tant en Grèce qu’à Chypre par exemple. Ce qui a été justement et honnêtement gagné doit être légué aux générations futures sans impôts, car c’est un moteur primordial pour l’envie d’entreprendre et d’épargner et la France en a besoin plus que tout. Avec cette simple mesure de bon sens, la France sera passé du statut d’enfer fiscal à celui de paradis fiscal. Et les riches dont la France a un impérieux besoin, n’auront plus de raison de s’exiler.

Même si la France n’a pas de pétrole, on voit bien que son Président a des idées et ces quelques mesures qui enfin de ne demandent aucun financement et bien au contraire, vont réformer la France en profondeur et pas dans 10 ou 20 ans, non, dans les quelques mois et d’ici la fin 2015, c’est « la courbe du chômage » et la croissance qui seront là et c’est du monde entier que les investissements vont accourir. Simplement par ce que le nouveau Président de la France aura remis l’église au milieu du village.

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