Malheureusement je finis par croire que NON.
Pourquoi la France confisquée et par qui ? Confisquée par le plus grand nombre avec la complicité consciente de toute la classe politique et sur le dos d’une minorité de français qui payent l’impôt et contribuent à faire vivre tous les autres. Complicité éclairée de toute la classe politique, parce que cela permet à tous nos politiciens de profiter dans le même temps et du pouvoir et de situations que beaucoup envient.
Qui est à blâmer dans cette affaire ? Tous ceux qui, après que les instances dirigeantes ne leur aient pas donné la formation suffisante pour s’intégrer dans un « système » économique leur permettant de vivre de leur travail et les acculant à devenir des quémandeurs de « droits » sociaux ? Je ne les tiens pas pour ma part responsables de cet état de fait malheureux que nous connaissons.
J’accuse de cet état de fait la classe politique toute entière alors qu’elle, sait par simple réflexion ou analyse de l’économie mondiale que le système qu’elle essaye de faire perdurer, pour quelques années encore du moins l’espère-t-elle, est voué à l’échec à court terme. Cela me rappelle tout à fait l’exemple de ces « patrons» d’entreprises en cessation de paiement et qui font tout pour « durer » quelques mois encore avant de déposer leur bilan afin de pouvoir « palper », sur cette période, leurs « rémunérations de Ministre ». La sagesse populaire sait bien qu’une telle manœuvre rendra plus difficile le sauvetage de l’entreprise qui aurait encore pu être sauvée et c’est pourquoi c’est pénalement sanctionné. Mais pas pour notre classe politique.
Alors demain, devrons-nous attendre de ces mêmes politiciens, qui se sont fait élire nos représentants (par défaut) et qui ne savent ou n’ont pas le courage d’entreprendre la moindre réforme qui risquerait de les priver même momentanément du confort dont ils bénéficient, qu’ils remettent la France sur les rails ? Devrons-nous attendre de tous les « assistés », « contributeurs négatifs », plus nombreux que ceux qui créent les richesses publiques, qu’ils renoncent à un assistanat lénifiant alors que la France n’a pas encore « déposé » son bilan et que les « prestations » continuent à être payées à l’heure ? Sauf que cet état de fait augmente vertigineusement notre dette publique avec tout ce que cela implique pour nos descendants. Même la monnaie, qui n’est plus nationale, ne peut servir d’indicateur à la mauvaise tenue de notre système, l’euro a un effet « masquant » et plus dure et brutale va être la chute. L'euro valait par le régulateur de la discipline communautaire, mais la France acculée refuse de tenir ses engagements et invoque là le principe de subsidiarité ou se livre à des manœuvres "masquantes". Qu'attendre dans ces conditions de tels gouvernants ?
Mais dans le même temps à quoi assistons-nous ? Un nombre de plus en plus grand chez les contributeurs « positifs » qui quittent le territoire pour des cieux plus cléments alors que la mondialisation leur ouvre des milliers d’opportunités. Ce sont les propriétaires de capitaux et tous ceux qui sont capables d’entreprendre, qui peuvent le faire et qui s’en vont comme dans une entreprise qui va fermer, les meilleurs s’en allant les premiers, précipitant encore plus la fin inéluctable.
Ce ne sont pas des élucubrations que de dire que seul le libéralisme va pouvoir, en replaçant les individus et le travail au centre du système, refaire partir notre économie dans une croissance permettant une organisation sociale naturelle, c’est ce que l’on voit de partout dans le monde autour de nous aujourd’hui. La seule « récompense » doit être celle du travail accompli et non la distribution d’assistanat indu qui pourra demain motiver les français à se remettre au travail, ce dont nous avons tant besoin. Cela passe par libéraliser la société d’une manière drastique, c’est-à-dire de procéder à une remise à plat de toutes nos lois immédiatement et par la suppression d’un bon nombre d’entre elles. Celles-ci ne se limitant qu’à restreindre, comme nous le savons tous, nos libertés individuelles sous différents et fallacieux prétextes, c’est la seule voie possible pour « laisser faire» la société civile dans sa recherche de l’accroissement des richesses de la Nation.
Dans ces conditions je ne vois pas comment ce statu quo actuel puisse être renversé par un processus démocratique. Alors de quelles solutions disposons-nous avant que ce soient les prêteurs internationaux qui ne financent plus notre dette ou que le FMI viennent nous imposer des remèdes forcément plus durs et pour notre niveau de vie et pour notre fierté. Je pense que cela passe de toute urgence par une action de communication de la part de ceux qui ont la solution libérale afin de bien faire comprendre les enjeux par le plus grand nombre et par, dans un sursaut démocratique, la mobilisation des abstentionnistes qui n’en pensent pas moins sans avoir jusqu’à aujourd’hui d’autres options possibles. Avec quel parti actuel, je n’en vois point. Les « socialistes » et leur « modèle »se sont fait donner un carton rouge en juin 2002, mais ceux à qui avait été donné un large mandat pour réformer, se sont retrouvés dans la position d’une « poule qui aurait trouvé un couteau ». Et ils ne me semblent pas, à l’heure actuelle, avoir fait amende honorable.
J’ai bien peur que cela se termine dans la rue et par la mise en place d’un comité de salut public. Pendant que les pouvoirs publics, sans résoudre le moins du monde les problèmes qui lui sont posés, « achètent » la paix sociale et les médias, l’eau est en train de bouillir dans la marmite et ce ne sera pas les français qui seront gagnants quand le couvercle va réellement sauter.
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1 commentaire:
Merci pour cette remarque et c'est bien mon sentiment.
Si aujourd'hui un parti naissant comme AL peut être porteur politiquement de nos "revendications", il importe de le suivre. Il importe aussi à mon sens que tous ceux qui veulent voir "gagner" ces idées en France, puissent lui apporter leur soutien par leurs adhésions.
Et que tous les "penseurs " et "sachant" professeurs, clubs, associations etc sur ce sujet, puissent aussi leur apporter des soutiens moraux dans leurs actions par un activisme sur le net et dans la presse.
Ce ne me semble qu'après que l'on pourra dans un mouvement de fond que je souhaite, voir provoquer et en fonction justement de l'opposition qu'il succitera chez les "tenants du politiquement correct" , que le clivage sera réaliséet que nous pourrons à ce moment là mobiliser un nombre de français suffisant pour descendre dans la rue et dire le "ras le bol" que nous ressentons comme pour la défense de l'école privée.
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