Faire de la politique, en France, consisterait à occuper le pouvoir afin de gouverner la collectivité des individus. Comme le libéralisme veut que l’individu prime sur la collectivité et au contraire et dans l’absolu veut réduire l’État à sa plus simple expression, c’est à dire dans ses fonctions régaliennes, il en découle chez certains que le libéralisme n’a pas à chercher à conquérir le pouvoir politique, se voulant “a-politique”.
Ce “quasi-syllogisme”, s’il trouvait sa source chez les ennemis du libéralisme, on pourrait le comprendre, mais il apparaît que depuis la 5ème République ce sont avant tous, certains tenants de l’idéologie libérale qui véhiculent cette position tout à fait erronnée. Et pas n’importe lesquels des tenants, mais certains des “penseurs” de la fin du siècle dernier.
Le libéralisme, dans ces conditions, est “ravalé” au niveau de la sphère privée comme une “religion sectaire” et la seule “action” politique que condescendent à faire les dirigeants de ces “clubs de pensée”, ce serait, élection après élection, de remettre aux candidats le fameux questionnaire de la pensée libérale et d’après les réponses de tel ou tel, leur apporter ou non le soutien des “convaincus” du libéralisme. Piètre manière à mon sens de s’occuper de ses affaires !
Alors quand ces mêmes “locomotives” de la pensée libérale, à l’approche des élections de 2007, se plaignent que la pensée libérale ne soit pas connue en France, que les hommes politiques français ne tiennent pas compte des recettes qui apportent dans le monde entier, en ce début de millénaire, un libéralisme qui a déjà prévalu en France lors de la Révolution de 1789, à qui doivent-ils s’en prendre ?
Les libéraux français, éparpillés de ce fait dans de multiples associations, clubs ou comités finissent par avoir en quelque sorte honte de leur idéologie qui, dans le même temps, est brocardée par le “politiquement correct” à la mode aujourd’hui dans les médias. Ils pensent aussi à tord que, comme une petite minorité gesticulatoire et socialisante, les français ne seraient pas libéraux dans l’âme. Un comble au pays qui a “énoncé” les Droits de l’Homme et du Citoyen il y a plus de 2 siècles.
Aujourd’hui quand l’économie mondiale bouleverse tous les schémas qui, bien que vieillissant, avaient encore cours en France, notre pays a besoin de vrais solutions libérales. Je dis bien de vrais solutions, car ce que l’on a vu ces dernières années n’étaient que des ersatz de libéralisme “étatique”, mais pouvait-il en être autrement quand depuis plus de 60 ans la politique est l’affaire de collectivistes. Or le libéralisme, c’est comme en matière logistique, si un bout de la chaîne est libéral il faut que l’autre bout le soit aussi. Sinon il y a “goulot d’étranglement” et cela ne fonctionne pas. L’exemple type est celui de l’entreprise française qui doit supporter des charges salariales importantes et être concurrentielle au niveau mondial.
Il ne peut y avoir d’action politique efficiente sans une économie performante pour la bonne raison que c’est l’économie qui produit les ressources que la politique entend partager. Sans création de richesses par une économie performante, l’”action politique”, trouve vite ses limites comme on le voit aujourd’hui. Il importe donc que des mesures libérales soient misent en place rapidement pour faire “redonner” par l’économie toutes ses potentialités.
Or cette reconquête des mentalités par l’idéologie libérale ne pourra se faire qu’en libéralisant l’économie par la suppression de lois qui sclérosent l’activité de notre pays sur de nombreux plans. Et pour que notre législation redonne la primauté à l’individu et à son libre-arbitre sur la collectivité, il faut que les libéraux soient au pouvoir, c’est aussi simple que celà. Et pour être au pouvoir il faut d’abord le briguer et donc présenter le projet libéral aux électeurs. C’est purement inconcevable qu’en France, alors que dans le monde entier le clivage se situe entre le collectivisme et le libéralisme, notre pseudo-modèle social, exclut une idéologie qui a fait ses preuves partout.
Aujourd’hui, un nouveau parti existe en France, c’est “Alternative Libérale”. Il est d’abord le fait de la jeunesse de la France qui veut redonner à notre pays la place mondiale que le génie de ses individus lui font mériter. C’est aussi une manifestation du ras-le-bol de la société civile vis à vis de dirigeants politiques qui ne savent plus comment piloter notre navire mais qui malgré tout ne veulent pas “lacher” un pouvoir qui en fait des privilégiés.
Il importe que tous ceux qui veulent voir la France revenir au plein emploi et dans le concert des pays qui comptent dans le monde, se rallient à ce parti de véritable renouveau. L’exigence de ce parti c’est la réussite de la France et des français et non pas celui d’une oligarchie au bénéfice d’une nomenklatura, ce dont nous souffrons trop et depuis trop longtemps. Il faut que tous, à chacun des niveaux qui sont les nôtres nous aidions ce parti, issu de la société civile, à prendre le pouvoir.
Et les premiers de ceux qui doivent aider aujourd’hui à ce renouveau politique de la pensée libérale, ce doivent être tous ceux qui, depuis plus de 30 ans, se veulent être les “gourous” de la pensée libérale. Le monde change, leurs stratégies pour rendre la France libérale - s’ils le veulent vraiment - seront d’enfin “prêcher” à tous leurs affidés de rejoindre l’action politique d’Alternative Libérale. Sauf à se faire taxer d’une certaine “trahison”vis à vis de cette doctrine humaniste.
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