mardi, décembre 06, 2016

Merci Monsieur François Hollande


Qui est-il réellement notre Président de la République actuelle ? Pour quelle idéologie « roule-t-il » ?

Un ami à lui, Nicolas TENZER, en 2007, sortait un livre avec Monique Canto-Sperber, « Faut-il sauver le Libéralisme ? Sur Amazon
Il donnait à ce titre une interview au journal « Coopération » dans lequel il disait déjà que dans l’intimité, François Hollande avait les mêmes idées libérales que les siennes.
Je faisais la recension de cet article sur ce même blog en mars 2007. A Ce blog en avril 2007

Avec la disqualification de DSK, une fenêtre d’opportunités s’ouvrait à lui pour devenir Président de la République française en 2012. Et il l’a saisie. La haine des français contre Sarkozy qui, non seulement n’a pas tenu ses promesses électorales de 2007, mais qui a empêché son camp de la « droite » de rester au pouvoir en 2012 lui a favorisé son dessein de le devenir. Qui peut contester aujourd’hui qu’avec la cote de popularité qu’avait Sarkozy en 2012, s’il avait laissé sa place à son Premier Ministre François Fillon, « la droite » n’aurait pas pu se maintenir au pouvoir ?

Mais ceux qui tiraient les ficelles de nos politiciens à l’époque, comme ils continuent de le faire d’ailleurs maintenant, lui ont imposé d’y aller quand même, …. pour perdre.

Et maintenant à la fin de ce quinquennat quel bilan tirer. Le sphynx Hollande, a-t-il mis en place une politique réellement de gauche qu’il savait catastrophique pour la France ? Je ne le crois pas. Au contraire, avec son passage à l’Elysée, François Hollande a et pour longtemps éloigné les français des utopies socialistes.

Après le gage donné à la gauche du PS avec l’insignifiant Ayrault, il mit bientôt Manuel Valls comme chef de gouvernement. Qui était Valls et quel projet défendait-il ? Il aspirait à être le Tony Blair français. Sauf qu’en Grande Bretagne, Margaret Thatcher avait fait le ménage avant son avènement. Ce qui n’était pas le cas en France.

Qui était son Conseiller économique à l’Elysée, Emmanuel Macron, qui devint son Ministre de l’Economie pour essayer d’imposer le libéralisme dont la France avait besoin. Les frondeurs ont empêché comme on le sait, avec des bataillons de syndicalistes aux ordres de ceux qui les financent, c’est à dire la Haute Fonction Publique qui voulaient que rien ne change, de commencer à réformer la France. Comme le disait d’ailleurs Nicolas Tenzer il y a 10 ans déjà. Macron écœuré et fort de sa jeunesse, démissionna et créa son mouvement pour s’en affranchir et donner à la France sa chance libérale.

Nous avons assisté depuis à « la répudiation de l’épouse volage » de la part de Hollande vis à vis du « traître » Macron, mais cela trompe-t-il qui encore ? Bien plus, certains proches de Hollande soutiennent maintenant Macron et son désir de réformes libérales. Proches de Hollande qui ne partageraient pas son idéologie libérale ? Mais en ce soir du 1er décembre, François Hollande ne pouvait décidément plus maintenir son imposture vis à vis du PS et annonça qu’il renonçait à briguer un second mandat.

Le parti socialiste en 2017 est bien mort pour longtemps. Qui de Macron ou de François Fillon libérera la France en 2017 ? Difficile à dire quand tous ces duettistes ont laissé s’installer Marine Le Pen qui ne veut prendre le pouvoir que pour chasser l’entier de la classe politique, mais sans réellement de projet politico-économique pour la France. Car qui peut croire à son marxisme, qui n’est bien sur qu’électoral ?
Mais alors, Fillon et Macron, même combat ? Il me semble et avec un satisfécit à François Hollande qui a bien montré, dans ses actes plus que dans tous discours, l’inanité des solutions économiques collectivistes dans le Monde tel qu’il est aujourd’hui.

Merci Monsieur Hollande pour cet exercice périlleux et nous verrons bien, dans les années à venir quelle idéologie sera la vôtre. Pas celle de votre masque, mais celle qui découle de l’analyse de l’homme intelligent que vous êtes.

dimanche, mai 22, 2016

Comment "Faire", Monsieur Fillon ?


J’ai lu avec attention le livre « Faire » , commis par un candidat à l’élection présidentielle et ancien Premier Ministre de la Vème République, François Fillon.

Qui peut réfuter que ce que François Fillon nous propose n’est pas propre à réformer la France ? Personne je le crois. Tant et si bien que ses adversaires dans une primaire UMP-UDI, ne peuvent que se l’approprier. En particulier les Juppé, Sarkozy ou encore Lemaire. C’est d’un tel bon sens ! Et c’est bien ce que font les pays occidentaux qui réussissent. Pourquoi aller chercher ailleurs quand le monde économique sait bien depuis plus de 40 ans, que ce dont la France souffre en premier lieu, c’est de l’obésité de sa fonction publique ?

Mais dans leurs différentes déclinaisons, ces candidats sont plus ou moins crédibles dans leurs différentes mises en œuvre. Au point que, tel Sarkozy qui n’a pas de courage politique comme il nous l’a montré durant ses 5 ans de pouvoir et les autres, chacun avec ses particularités, tout laisse à penser que, « comme d’habitude », ces réformes feront long feu.

Dans ces conditions que va faire François Fillon dans cette « primaire » de menteurs ? Mettre en place de telles réformes et alors que, pour réussir, c’est un « tout ou rien », sa candidature n’a strictement rien à voir avec celles de ses petits camarades de l’UMP-UDI. Le choix qu’il devra proposer aux français, sera une affaire entre lui et les français et n’a rien à voir avec les jeux politiciens où ce sera le meilleur bateleur qui l’emportera.

Parce qu’un tel programme, d’abord libéral pour sa structure consubstantielle qui est de réduire drastiquement les charges de structure de la France sur tous les plans, ce sera la révolution du « modèle social » français. Et le souci majeur qu’il doit avoir, le candidat Fillon, ce n’est pas quoi faire, mais comment.

L’ensemble du pays, du moins ceux qui veulent regarder les choses en face, savent bien que ce ne sont pas les élus et quels qu’ils soient, qui dirigent la France, mais la rue. Quand je dis la rue, ce sont bien sur ceux qui bloquent la rue en toute impunité et avec l’aval des dirigeants du moment qui, ainsi, peuvent cacher leur impuissance à réformer derrière la prétendue « expression populaire » de ces minorités que sont encore la fonction publique dans son entier et son bras armé que sont les syndicats. Et cela fait au moins 40 ans que cela dure.

Pourquoi en France, nous aurions 57 % de dépenses publiques et de loin, le plus grand nombre de fonctionnaires et assimilés, si ce n’étaient le fruit des « luttes sociales ». Il ne faut pas chercher ailleurs. Et de « luttes sociales » point, mais d’un véritable racket de la rue qui, pour un rien, bloque la France. Tout le monde sait bien que le troisième tour de la rue détient le véritable pouvoir. Avec bien sur la complicité de tous ceux qui profitent de cet état de fait, les politiciens qui font les lois en tête.

Alors, pour François Fillon, rédiger un plein livre de réformes, c’est bien et c’est un bon ouvrage économique, mais pour être le chef de l’Etat dont la France à besoin et pour le mettre en place, c’est dramatiquement court.

Il n’y a qu’à voir en cette semaine de mai 2016 où la France est bloquée pour, comme d’habitude, bien moins que cela. Contre une loi Travail qui est une bluette par rapport à ce que François Fillon veut pour la France en 2017 et son programme électoral sur lequel il veut être élu. Et qui, au fil des jours et des péripéties savamment orchestrées, perd au fil du temps toute sa substance. Et voir aussi le grand air d’opéra de François Hollande et de son Premier Ministre qui « passeront en force avec le 49-3 ! C’est pathétique, comme le sera aussi d’ailleurs, la « non-prise » des décrets d’application.

Tout cela démontre s’il en est qu’il ne s’agit pas en 2017 – pour autant que l’on veuille vraiment réformer la France – d’élaborer un quelconque programme de redressement économique de notre pays, mais savoir comment et dans les cent premiers jours de la législature, faire en sorte qu’en lieu et place de la rue, ce soit la représentativité nationale qui fera les lois. Et des solutions, il y en a. Les français, du moins ceux qui veulent travailler et rester le faire en France, les attendent depuis plus de quarante ans et seront derrière celui ou celle qui s’engagera à les faire.

Vous verrez alors une participation à cette élection présidentielle qui atteindra des sommets, car ce faisant, les français auront enfin le sentiment que leur bulletin de vote sera autre chose qu’un simulacre de démocratie.

Alors, Monsieur Fillon, entre autres, avez vous les épaules assez larges pour porter une telle réforme, qui sera enfin la « mère » du redressement de la France. Sinon, ne perdez pas votre temps et ne nous faites pas perdre le nôtre. S’il vous plaît.

Le « changement » c’est pour 2017 ? Il ne tient qu’à l’émergence d’un véritable homme d’Etat et de votre vote.