mardi, mars 14, 2006

Que le gouvernement de la France gouverne, bon sang !

Le Parlement que les français ont porté au pouvoir en juin 2002 va-t-il enfin gouverner la France pour la fin de sa législature. Qu’ils fassent leur boulot ou bien qu’ils se démettent.

Ils ne vont pas encore laisser, à leur place, la “rue” faire la politique de la France.

La rue et les médias d’ailleurs car si ce n’est qu’une minorité agissante que nous voyons troubler l’ordre public, qu’entend-on sur toutes les chaînes de télévision et dans la grande majorité de la Presse écrite, que le “son de cloche” de ceux qui veulent faire “reculer” le Gouvernement.

Reculer pour reculer d’ailleurs, car ce petit CPE, ce n’est vraiment dans sa forme qu’une petite futilité que tous ceux qui le réfutent ne sont aucunement obligés de signer. Ne signe qui veut. Comme ne le feront signer que les employeurs qui le souhaitent.

Que ce soit une première brêche dans le sacro-saint fonds de commerce des syndicats, qu’est le code du travail qui défendrait le “modèle social” français aujourd’hui dépassé, je veux bien l’admettre, mais que cela soit présenté comme la demande unanime de plus de 70% des français, ne me semble découler que de la même veine que le “politiquement correct” qui prévaut dans tous nos médias, mais qui ne représente que les collectivistes..

Alors encore une fois la France est prise en otage par la minorité, que la grande majorité des français n’a plus voulue au printemps 2002. Et ce qui est innacceptable à mes yeux c’est que ceux qui gouvernent n’y mettent pas le moindre coup d’arrêt. C’est un peu à se demander s’ils n’attendent pas que cela, ces beaux Messieurs qui nous gouvernent. Un peu comme la TVA dans la restauration, “ce n’est pas nous, c’est Bruxelles !”...

Car enfin ceux qui sont actuellement dans la rue, qui empêchent les étudiants d’aller travailler, ce sont bien encore ceux qui directement ou indirectement sont payés avec nos impôts. Qu’une petite minorité d’étudiants gauchistes empêche tous les autres d’assister aux cours est innacceptable, mais il me semble que cela devient insupportable quand ce sont les Présidents de ces mêmes universités, affiliés aux mêmes partis d’opposition, qui d’abord informent les “enseignants” que les jours de grêve seront payés (avec notre argent) et organisent des pseudos consultations, sans aucune légitimité, pour savoir s’il faut faire cours ou non !

Bel exemple de respect de la démocratie parlementaire de la part de ceux qui sont sensés former les élites de demain. Nous retrouveront ces mêmes dans la rue pour demander d’ailleurs que l’état augmente ses dotations, ils ne peuvent plus y arriver.!...

Enfin que des chaînes privées nous montrent que ce qu’elles veulent soit, cela regarde leurs téléspectateurs, mais que les chaînes publiques, avec nos redevances, ne nous montrent que ceux qui professent que le gouvernement devrait céder pour que tout rentre dans l’ordre n’est pas non plus normal et encore moins que ceux, à qui en 2002 la majorité des français a donné le pouvoir, l’acceptent , n’est pas chose acceptable.

Il faudrait négocier avec les “partenaires sociaux” et le gouvernement ne l’aurait pas fait. Mais de qui se moque-t-on? Y a-t-il encore quelque chose à, négocier avec les syndicats qui, non seulement ne représentent plus personne, mais quand pour eux négocier et c’est de notoriété publique, ne revient qu’à passer sous leurs diktats. Que l’on soit dans une économie mondiale qui ne justifie plus le “code du travail français”, il y a bien longtemps qu’ils l’ont compris, ces “partenaires sociaux”. Mais à chaque fois qu’ils peuvent trouver matière à retarder le “couperet” c’est de bonne politique qu’ils le fassent. Dans le même temps il importerait que ce même gouvernement énonce haut et fort, par l’intermédiaire du Premier Ministre, les vrais problèmes qu’il importe et importera de plus en plus dans un avenir très proche, de résoudre.

Et si demain, d’aventures, le gouvernement cédait, ce serait bien un signe majeur que tous les politiciens que nous subissons actuellement ne représentent qu’une minorité de français. Qu’on se le dise.

Aucun commentaire: