jeudi, septembre 28, 2006

Règles morales communes pour vivre ensemble

Des signaux forts viennent d’être donnés à notre société par Nicolas Sarkozy quand il se met à critiquer la Justice en Seine-Saint-Denis. Il ne s’agit pas là, de voir la dénonciation de carences de la part de l’Etat, mais bien que nous sommes dans la « quadrature du cercle ». Nous aurons beau pouvoir multiplier par dix les budgets de la Police et de la Justice (comprenant des villes-prison où exclure) que rien de l’état actuel que nous connaissons ne sera changé.

Alors les discours de surenchère électoraliste pour n’avoir pas encore alloué les bonnes ressources de la part des sortants doivent être laissées au placard. La société peinant déjà à financer par la richesse nationale l’état providence qui sert de « fonds dc commerce » à notre classe politicienne, comment lui demander de financer encore un véritable état policier qui ne résoudra rien, sauf d’être le germe à une guerre civile contre des bandes de hors la loi où comme toujours ce seront les braves gens qui trinqueront.

Car depuis trente ans nos hommes politiques – pour de multiples raisons – acceptent sur notre territoire des règles morales diverses sous prétexte de l’intégration d’un multiculturalisme « enrichissant ». Cela ne marche pas, cela n’a jamais marché. Tout comme ne marche pas économiquement la chimère du socialisme, un mariage entre une épouse conservatrice et un mari échangiste ou un match sportif de ballon avec certain qui appliquent, sur un même terrain, les règles du football et d’autres les règles du rugby. Si c’est un seul, dans un match de foot, qui applique les règles du rugby, l’arbitre (la police) le siffle et lui met un carton rouge d’exclusion. Mais que ferait l’arbitre si toute une équipe (les bandes de banlieue) se mettait à toucher le ballon avec les mains ? Vous pourriez mettre 10 arbitres, le match ne pourrait avoir lieu !

La problématique n’est donc pas dans ce discours clientéliste de plus ou moins de justice ou de police, mais d’énoncer les règles morales qui régissent notre civilisation européenne et de proscrire de notre territoire tous les autres ordres moraux. Sans cela il n’y aura pas de vie en commun possible et ceci n’en déplaise à tous les égalitaristes. Il ne pourra n’y avoir qu’un seul ordre qui prévaudra et cela passera par une guerre civile de dominance dont nous ne ferions pas l’économie. Pour éviter tous les « passages à l’acte » qui deviennent notre lot habituel, c’est dès la prime enfance que les individus doivent apprendre le « Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas le bien d’autrui etc etc. » Et ici, en France, cela ne semble plus la norme commune.

Cela va-t-il plaire aux 55 millions de français judéo-chrétiens que ce soit un autre ordre moral que le leur qui prédomine en France dans 30 ou 50 ans ? La moindre des choses ce serait au moins de le leur demander. Dans les pays arabo-musulmans l’ordre naturel des choses est bien celui d’une seule morale religieuse au delà de la façade virtuelle d’être ouverts à tous les cultes, uniquement là pour donner bonne conscience au monde occidental des « droits de l’homme ». Mais c’est, comme on le voit aujourd’hui, une chimère qui est la cause première de tous nos problèmes.

Une seule morale judéo-chrétienne sur l’Europe et qui soit enseignée dès la maternelle et à la maison. Le catéchisme était là pour cela et on a trop souvent pris la laïcité qui ne devait être fondamentalement qu’anti-cléricale – et cela vaut bien pour tous les clergés - pour de l’athéisme et là cela ne marche plus. Ces apprenti-sorciers ont dissout notre tissu social et on ne peut plus vivre ensemble. Il importe de revenir au plus tôt à la définition d’un ordre moral judéo-chrétien et d’exclure tout le reste. Sinon nous construirons le futur sur du sable. Les problèmes dans les banlieues, dont les pouvoirs publics nous cachent les fondements de la réalité, appellent à un sursaut de notre civilisation.

Nous ne pourrons éviter ce débat et autant que ce soit lors de cette prochaine élection présidentielle. Ce n’est pas tant l’islam qu’il importe d’interdire sur notre sol que de réaffirmer notre judéo-christianisme et de faire la chasse à tout le reste. Car notre survie « civilisationnelle » passera immanquablement par une refondation de valeurs communes. Et ce sont en passant ces mêmes « gauchistes » égalitaristes qui voulaient à la fois un socialisme économique dont la fin du XX èem siècle a vu la faillite, qui pensaient qu’une nouvelle société « égalitaire » pouvait naître d’un chaudron multiculturel. Ce n’est pas possible. Que nos hommes politiques parmi les plus courageux aient le courage de mettre les pieds dans le plat.

Car un ordre nouveau (ancien et naturel?) va forcément revenir. Faut-il que ce soit par des voies démocratiques ou après une guerre civile ? Le statu-quo actuel ne sert qu’à garder leurs prébendes à la classe politique qui les mérite de moins en moins. La France a besoin de faire sa « Glasnost », sinon cela va casser. Exigeons la.

1 commentaire:

Libéralisateur a dit…

Mais des "Seine St Denis" il y en a partout en France. Là c'est au niveau d'un département mais chaque banlieue de grandes villes de province à son "93", à une échelle moindre. La religion n'a rien de néfaste quand elle reste dans la sphère privé, car Dieu existe, la vie serait trop triste sans lui. Quant aux valeurs judéo-chrétiennes qui ont fait notre civilisation, c'étaient des valeurs pour vivre ensemble et contrairement à ce que tu penses, cette laïcité qui a conduit à l'athéisme au lieu de l'anticléricalisme, nous fait perdre ces valeurs. La nature ayant horreur du vide, d'autres religions viennent sur notre sol tenter de nous imposer d'autres valeurs qui ne sont pas celle de notre peuple. S'ils connaissent les "10 commandements", c'est pour le monde qui est le leur, pas pour le nôtre puisque nous n'aurions pas les mêmes croyances. Et quand ces valeurs fondamentales ne sont plus respectées sur un territoire, la vie y est impossible, quelque prix que l'on mette dans le budget police/justice.