C’est l’heure des programmes après toutes les Universités des différents partis politiques. « Grands messes » ou débats et à défaut commencent à fleurir çà et là, les « questionnaires » aux futurs candidats. Il leur appartiendrait de « prendre une position claire » et pour les libéraux en mal de « panache blanc à rallier », il s’agit surtout de choisir celui qui aura le mieux compris les « promesses » attendues dans les réponses !
Car dans le programme électoral du candidat élu, chacun sait que peu sera mis en place, par la « force des choses » et … par tous les renvois d’ascenseurs bien pratiques en terme d’alibis. Alors les promesses et les réponses aux « questionnaires», elles n’engageront vraiment que ceux qui les recevront. Et pourtant comme tout est simple.
Chacun en France et chez tous les étrangers sait que notre pays souffre avant tout d’un surcroît d’Etat. Trop d’Etat et de contraintes administratives, mais aussi un coût d’Etat accroissant indéfiniment les impôts de ceux qui en payent, stérilisant de plus en plus le goût d’entreprendre, etc etc.
Comment redresser la France sans « réduire » l’Etat, c’est bien sûr impossible sauf de réduire drastiquement « l’Etat providence » dans tous les domaines. Cela implique donc de réduire l’Etat et partant de là, le nombre des agents de l’Etat. En 2002, il fallait réduire la « fracture sociale » et ce projet de réduction du personnel de l’Etat n’était qu’en filigrane. Les statistiques montrent que ce sont moins de 30.000 postes qui auraient été supprimés sur la législature et l’histoire ne nous dit pas si dans le périmètre de ce même Etat, ces 12 derniers mois et pour « réduire » le chômage, ce n’est pas un nombre encore plus important d’emplois publics qui ont été crées.
Réduire le périmètre de l’Etat et partant de là le nombre de ses agents, sera déjà une chose difficile si cela fait parti du programme électoral du candidat qui sera élu. Mais chose tout à fait impossible si cela n’a pas fait parti du choix final des français qui auront porté à la présidence de notre pays celui qui aurait soutenu un tel programme. Et pourtant c’est la clé de toutes les autres réformes.
Fi de tous questionnaires et autres promesses de la part de ceux qui postulent à nos suffrages, soit mon candidat mettra en exergue de son programme la réduction sur les 5 prochaines années de 500.000 le nombre des emplois publics et entrepris la réforme du statut de la Fonction Publique et il n’y aura pas besoin pour la clarté des débats d’y mettre autre chose. Car tout découle de là, croissance, emplois et augmentation du pouvoir d’achat du plus grand nombre. Soit il ne le met pas et en 2012, ce ne sera pas 30 années qui auront été perdues mais 35, si le FMI ne nous a pas aidé avant avec ses remèdes de cheval.
Par ailleurs vouloir l’entreprendre, sans que les français n’aient « tranché », par leurs votes, clairement en faveur de cette mesure phare, ce serait un vrai déni de démocratie. Se faire élire sur un tel programme se sera aussi s’être donné le moyen de la mise en place d’une telle mesure et même contre toutes les manœuvres de rue de tous ceux à qui l’on aura « enlevé leur os ».
Et ce n’est pas l’évaluation du coût d’un tel programme qui empêcherait de le mettre en place puisque ce seront, au contraire des programmes collectivistes et sur cette période, 75 milliards d’euros que la collectivité économisera. Sans rien changer à la « providence » ce sera un équilibre de notre budget et la réduction de la dette publique. Et tous ceux qui travaillent verront enfin, en France, la vraie rupture avec le glissement létal que nous subissons actuellement.
Je n’apporterais pas, en ce qui me concerne, mon vote à un candidat qui n’annoncerait pas cette vraie réforme, ce serait encore trop donner aux ennemis de la France.
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