Permettre le travail au noir.
Est-ce le début de l’anarchie ou bien au contraire, une mesure propice à sortir de la crise par le bas ?
Cette mesure peut très facilement et rapidement être mise en place. Il s’agit ni plus ni moins dans un premier temps de créer un moratoire en ce qui concerne la répression du travail au noir.
Dans quel but direz-vous ? Il peut s’agir à la fois de permettre une variable d’ajustement non seulement aux entreprises mais aussi à tous les donneurs d’ordre que peuvent être les particuliers ou associations en ce qui concerne des missions ponctuelles qui, hors de ce procédé ne seraient pas mises en œuvre.
La rémunération au noir, c’est la rémunération d’un contrat passé librement entre celui qui veut faire exécuter un travail, moyennant une contrepartie en argent ou autre et négocié librement avec une ou plusieurs personnes qui vont effectuer cette tâche.
Pour celui qui est le bénéficiaire du service, il n’y a pas de service après vente et à partir du moment où la tâche a été réalisée et a été payée parce qu’acceptée, le contrat précédemment invoqué est clos. Pour celui qui reçoit une contrepartie à son travail, il recevra une somme d’argent ou un service équivalent et c’est tout. Il n’aura pas cotisé, du fait de ce contrat, ni à une assurance maladie, ni retraite, ni accident, ni pourra de ce fait, prétendre à avoir, demain, un autre travail. Pour avoir ces “services” dont tout le monde reconnaît la nécessité, il lui appartiendra de prendre ses dispositions de son coté. Bien sur dans la mesure où sans cotisation de sa part, le “système” ne lui permet pas de prétendre à tout.
Dans ces conditions l’on peut considérer que la plupart des freins au “travail” actuel en France, seraient levés de facto. Travail pour tous ceux qui sont actuellement laissés pour compte de toutes les règles édifiées par la soi-disant “protection sociale”, mais qui sont en réalités que des règles visant à protéger le travail d’une certaine catégorie de français et qui, dans le même temps laissent “sur le carreau” tout un ensemble d’autres français qui sont les exclus de ce fameux “modèle social” français.
Car enfin si l’on veut par exemple que l’adolescent puisse “gagner son argent de poche” il faut bien lui permettre de rendre service à la grande surface du coin quelques heures par semaine pour mettre de la marchandise ne rayon par exemple les jours d’affluence ou sur les marchés. Et l’on peut répéter à l’envie cette démonstration avec les émigrés, les femmes, tous ceux qui n’ont pas la même “productivité” que tous les autres et que le système ne permet pas “d’essayer”. Salaire minimum, règles d’embauche et de licenciement, 35h, effets de seuils pour avoir droits aux prestations sociales etc.
Toutes ces règles dans les faits sont, non seulement les freins au marché du travail mais excluent une partie de la population - que l’on accepte pourtant sur notre sol - d’obtenir des moyens d’existence. Il ne faut pas s’étonner ni de l’explosion dans les banlieues, ni la régression du travail en France et encore moins de la sinistrose qui gagne de plus en plus les français qui ne font pas partie du “cercle fermé des profiteurs du système”.
Et ne parlons pas de la croissance que générerait brutalement tout cet argent qui se remettrait à circuler à destination de tous ceux qui n’ont actuellement plus de pouvoir d’achat et qui contribuent au ralentissement de notre économie. Cet argent serait remis immédiatement dans le circuit économique, car ses bénéficiaires en ont besoin. maintenant.
Et une telle mesure que coûterait-elle à la collectivité ? Rien !
Il n’y a plus de subvention à donner, sans aucune efficacité comme on le voit bien depuis des décennies. Il y aurait un manque à gagner important de taxes dans les caisses de l’état par cette économie parallèle ? C’est ne rien comprendre ni à l’économie ni aux règles qui régissent la vie sociale. Tout ce qui existe actuellement continuerait d’exister car pour l’ensemble des salariés le contrat qui les lient à leurs entreprises leur apportent, une protection sociale, des cotisations retraites et bien d’autres choses encore. Et pour l’entreprise une main d’œuvre stable et qualifiée.
Rien ne dit que cet équilibre serait remis en cause par la “libéralisation” du travail au noir à destination soit d’un complément de rémunération pour eux ou un simple travail pour ceux qui n’en ont pas. Au contraire le travail au noir serait facteur important d’ajustement lors d’un surcroît d’activité et d’équilibre du vrai prix du travail lorsque les tâches à entreprendre ne justifient pas par exemple, par leur manque de qualification requis, de payer leur contrepartie au niveau du SMIG par exemple.
Par contre tous les exclus ou prétendus exclus trouveraient ainsi à être embauchés et “essayés”. Quelle hérésie économique et quelle méconnaissance de l’entreprise toutes ces actions n’ayant pour but que de forcer la main à l’entreprise pour embaucher tel ou tel par une soit disant non-discrimination, mais qui, en méconnaissant ses ressorts, va conduire à sa perte. Comme quoi les politiciens qui nous gouvernent devraient avoir sur leur table de chevet l’histoire de la “poule aux œufs d’or”.
Non l’anarchie d’une telle mesure libératoire du travail au noir n’est que dans l’esprit de tous les étatistes qui nous dirigent - et mal - depuis bien trop longtemps. Cela ne nous conduira qu’à démolir leurs “constructions fictives” qui bloquent la France à tous les niveaux.
Ce sera au contraire une vrai mesure libérale qui redonnera du travail à tous ceux qui veulent vivre de leur travail et non de l’aumône publique qui ne vise en définitive qu’à maintenir une “clientèle” électorale au bénéfice d’une nomenklatura.
On peut arguer que le travail au noir existe déjà par l’échange de service entre les ménages à faible revenus et tous ceux dont l’activité, bien souvent protégée, leur permet de refaire des appartements, déménager ou des travaux de jardinage etc. Mais c’est une goutte d’eau, qui n’est d’ailleurs pas réprimée bien que connue des pouvoirs publics amis. Ne plus réprimer personne, durant un moratoire, c’est permettre à tous ceux qui ont de l’argent, particuliers et entreprises et qui eux, risquent gros à rémunérer au noir des services, de mettre ces sommes énormes dans le marché et relancer la croissance.
On peut encore parler des ateliers clandestins qui tiennent en esclavage des hommes et des femmes sur notre territoire. Ces esclaves, ce sont justement tous ceux à qui l’on permet de rester sur notre territoire sans moyens d’existence. S’ils sont illégaux, renvoyons les chez eux, s’ils sont simplement exclus du marché du travail, libéraliser ce marché du travail c’est leur redonner des moyens d’existence possibles qui feront que ces “négriers” ne trouveront plus preneurs pour leurs manœuvres.
Il faudra peut-être, pour de telles mesures, que tous les sociaux-démocrates collectivistes qui disent nous diriger depuis plus de 30 ans “mangent leur chapeau”, Mais je ne vois pas, pour ma part, quelles nouvelles mesures miracles autres ils pourraient nous sortir pour nous faire vraiment sortir de la crise dans laquelle nous nous enfonçons.
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