Demain, pour revenir (car il y a moins de 100 ans la France était profondément libérale) à un vrai projet libéral pour elle, faudra-t-il nous appuyer sur des hommes et des femmes neufs, ou bien faire confiance aux politiciens que nous avons actuellement.
Certains semblent croire que certains députés pourraient demain, défendre l’étendard du libéralisme pour changer et sauver notre société. Pour ma part je ne le crois pas. Au moins dans un premier temps, quand il va s’agir de définir de nouvelles structures pour la France et aider notre pays à changer de mentalité.
Je ne crois pas que nous pourrons nous appuyer sur ces “professionnels” de la politique pour que la France puisse enfin et comme dans la plupart de nos pays voisins, tourner la page du collectivisme et ceci pour plusieurs raisons.
La première des raisons sera leur crédibilité. Car avant d’être représentants politiques élus, ces hommes et ces femmes qui sont, par hypothèse venus nous demander de voter pour eux, ne nous ont jamais dit: “voila mes convictions politiques et économiques mais, appartenant à un parti de gouvernement, toutes les promesses que je suis en train de vous faire pour solliciter vos suffrages, je ne les tiendrais que dans la mesure où “ceux qui tirent les ficelles” me le permettront”. Dans ces conditions, sur des sujets aussi importants que d’ailleurs ils nous en rebattent les oreilles par médias interposés, les voir renoncer sans vergogne à leurs promesses d’homme, doit nous les mettre définitivement hors jeu.
On ne peut leur faire confiance. Les électeurs ne le font plus confiance. Devrons-nous, demain, laisser nos convictions libérales être galvaudées par des représentants sans parole ? Car demain, avant tout changement politique il faudra que les choses soient claires et que les promesses électorales n’engagent plus “que ceux qui les écoutent”. Sinon ce n’est même plus la peine d’aller voter pour un programme, s’il n’a servit que de “faire-valoir” à certains, pour pouvoir simplement “être au chaud” pour les 5 ans à venir.
Pour redonner toute sa place à la démocratie il faudra d’abord mettre en place une “procédure” de révocation, dans nos institutions, pour ceux qui se prononceraient lors de l’exercice du mandat que nous leur aurions confié, à l’inverse de leurs promesses électorales.
La deuxième des raisons tend à rendre la classe politique plus proche des préoccupations de ceux qu’elle représente et c’est le fait de ne pouvoir pas briguer plus de deux fois la même fonction élective. Ce faisant il faudra à nos représentants la capacité d’avoir un autre métier qui lui, participera à la sphère “productive” du pays. Car, comme on le voit aujourd’hui, la plus grande part de l’activité de beaucoup de nos repésentants se réduit à conserver leur “siège” et ce, par tous les moyens et malheureusement suivant l’adage qu’il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe pas et c’est bien dommage pour la France.
Ceci, excluera aussi des fonctions électives, les fonctionnaires de l’état et des collectivités territoriales. On ne peut être juge et parti. Sur ce même plan, il ne faudra plus non plus que ce soient les agents des “services dits publics” qui s’arrogent le droit de “défendre” ou de “dire” ce que doivent être ces services publics. Et ceci en prenant les français en otages de leurs revendications, qui ne sont, on le voit bien, que corporatistes. Ce devra être à nos élus d’en décider au sein de notre Parlement.
Je pense que toutes ces mesures sont des préalables à voir réellement changer les choses dans le bon sens en France. Dans le cas contraire, je crois que nous ferions fausse route et que nos valeurs ne seraient, in fine, pas représentées, mais au contraire prises en otages.
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