Quelles sont les garanties d’un bon programme pour l’économie française ? D’abord qu’il soit juste et que la plus grande de ses qualités soit l’égalité de chacun devant la loi. Aujourd’hui on en est loin !
Il n’y a pas d’égalité devant la loi lorsque certains sont payés pour un travail qui n’est pas exécuté. Il n’y a pas d’égalité lorsque certains profitent d’avantages auxquels ils n’ont pas droit. Il n’y a pas de justice ni égalité devant la loi quand, sur notre territoire, certains sont obligés de résider dans des zones où ce n’est plus la sécurité républicaine qui prévaut. Il n’y a pas d’égalité devant la loi quand les diplômes d’Etat sont donnés à tous et quels que soient leurs résultats afin de cacher le manque d’éducation, d’enseignement et de rigueur que nécessitent de tels exercices.
Et il serait vain de croire que l’économie de la France pourrait être redressée sans qu’au préalable, cette égalité républicaine ne soit restaurée. Cela passe par des Tribunaux qui devront appliquer avec une rigueur accrue des sanctions sur les délits et les crimes avérés qu’aucune circonstance atténuante ne viendra édulcorer. Cela passera par le recrutement de dizaines de milliers de fonctionnaires de police supplémentaires et certainement la construction rapide de prisons supplémentaires. Mais demain, violer la loi ou s’attaquer aux représentants des forces de l’ordre doit être un acte réprimé avec une grande vigueur. Ce sera le début de la reconstruction de notre nation et un nouveau sentiment commun que la sécurité des biens et des personnes est de nouveau rétablie.
Et pour être garant que demain et nulle part dans les services de l’Etat des gens ne soient payés alors qu’ils ne remplissent plus les contreparties de leurs emplois, c’est à tous les niveaux de ces services que les évaluations doivent avoir lieu par des corps d’inspecteurs qui devront aussi rendre des comptes de leurs missions et ce, à tous les échelons des hiérarchies. La Cour des Comptes doit aller plus loin et accompagner de mesures de sanctions les anomalies rêvélées.
Les services publics doivent être assurés en tous temps et en tous lieux sans discontinuité. Ceux qui y sont dédiés ne peuvent y manquer sans se voir radier de la fonction publique. Et si le « droit » de grève doit être exercé dans de tels services, cela ne pourra jamais s’accompagner de la cessation du service aux usagers. D’autres moyens doivent être mis en œuvre pour cela, jamais donc par la prise en otage des usagers, comme de leur côté, ils ne peuvent cesser le paiement de leurs impôts qui en sont la contrepartie. Les moyens informatiques le permettant, tous les services de l’Etat doivent croiser leurs informations afin que nul ne puisse prétendre indûment à des prestations auxquelles il n’aurait pas le droit. Des cartes d’ayant droit comme celle dite « carte verte » devra être infalsifiable et ne correspondre qu’à l’ayant droit.
Toutes ces mesures de bon sens sont indispensables afin de cesser de toujours re-construire notre Etat sur du sable et ce seront des dizaines de milliards d’euros qui cesseront rapidement d’être dépensés inutilement par les services de l’Etat. Il me semble que cette rigueur est un préalable légitime dû à ceux qui cotisent à l’impôt et la première de ses contreparties. Quel respect les citoyens peuvent-ils avoir vis à vis d’un Etat qui jette par les fenêtres l’argent public sans véritable contrôle et qui, pour éponger ses fins de mois, dans de telles conditions est obligé d’emprunter toujours plus. Ce n’est plus acceptable et si tout ceci a encore lieu dans notre pays, c’est parce que ce n’est plus le pouvoir élu qui le gouverne, mais des « mafias » parées de costumes de respectabilité qui ne prospèrent que dans le désordre comme on le voit.
C’est pour toutes ces raisons qu’il importe d’abord de revenir, déjà dans les programmes, vers un Etat de droit et c’est la droite qui doit porter un tel espoir. Si nous sommes tombés depuis quelques années dans une telle déliquescence, c’est qu’il n’y a plus de parti de droite en France. Et on le voit tous les jours dans les arbitraires et toutes les affaires qui font l’actualité et à un niveau tel, que nos voisins étrangers nous regardent de plus en plus étrangement.
Et si la politique est l’art d’administrer un pays et de répartir équitablement ses richesses, il est tout aussi évident qu’il ne peut y avoir de bonne politique sans qu’avant et au préalable des richesses aient été crées par ses ressortissants. Quoiqu’en pensent certains politiciens ignares et imbus de leur personne, le premier rôle dévolu aux lois est d’abord de favoriser la création de richesses et sans cela c’est à une débandade à laquelle on assiste. Pour créer des richesses et là, c’est l’Histoire qui se prononce, il importe d’abord d’en laisser la réalisation à la société civile et de privilégier l’individu et son sens des responsabilités. Toutes les autres expériences ont fait long feu. C’est ce que recherche le libéralisme.
On voit bien dans ces conditions que, si demain des propositions innovantes doivent venir sur le devant de la scène politique pour 2012, ce sera d’abord le fait qu’un certain nombre d’élus quitteront les partis actuels de gouvernement qui ont perdu toute crédibilité. La reconstruction entre eux et ex-nihilo, d’un nouveau parti, crédible cette fois ne serait-ce que par le courage montré pour tourner le dos à la facilité, qui va défendre un credo de vraie droite libérale et qui va viser et proposer aux français de rétablir l’ordre public et les réalités des services de l’Etat dans leur véritable optimisation. Plus de gens payés à ne rien faire du fait d’un statut dépassé et des services publics permanents aux ordres du Parlement et non de syndicat mafieux.
Ce nouveau parti devra aussi redonner un vrai pouvoir aux individus dans l’accomplissement de leurs responsabilités et mieux protéger leurs biens comme leurs personnes. C’est un préalable avec une bonne gestion des droits et des devoirs de chacun, si l’on veut voir à nouveau ceux qui ont des capitaux, venir les investir ou ré-investir en France et créer des emplois. Il ne s’agira plus comme on l’a trop vu depuis des décennies faire barrage à son adversaire politique mais enfin, proposer un nouveau modèle social tant l’ancien est malade et dépassé.
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