«Le libéralisme n’est pas, pour le fort, la liberté de faire n’importe quoi au détriment du faible. Le libéralisme, c’est la protection du faible contre les exactions du fort. Vouloir qu’un individu soit libre, c’est s’interdire d’obtenir quoi que ce soit de lui par la coercition, et a fortiori par la violence. Le libéral est donc fondamentalement un non violent. S’il veut rallier quelqu’un à ses idées, il n’utilise pas d’autres moyens que l’exemple ou la discussion. S’il veut obtenir d’un autre un bien ou une prestation quelconque, il ne procède que par un échange librement consenti.»
Jacques de Guenin – Logique du Libéralisme
Merci à Jacques de GUENIN d’avoir commis cet ouvrage. Dans une vingtaine de chapitres de quelques pages chacun, il passe en revue la logique du libéralisme. «Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement». Il l’a fait. Cette société libérale où la subsidiarité prend déjà son sens au niveau de l’individu tout simplement, correspond à notre morale judéo-chrétienne où le mensonge est banni. Est-ce une société utopique ou une société idéale ? Pour moi, c’est une société idéale, c’est à dire une morale et un but vers lequel l’honnête homme doit tendre.
Mais ce qui fait surtout la richesse du libéralisme, c’est que cette société où chacun doit recevoir selon ses mérites, apporte le bonheur. Il importe donc que le plus grand nombre en comprenne les mécanismes. Non pas pour le bénéfice de quelques uns, mais d’abord pour le leur. Ceux qui acceptent, d’abord dans leurs têtes, de se soumettre à cet équilibre naturel, ne vont plus jamais se sentir à contre-courant dans notre monde et même en France. Ils feront simplement partie des «entrepreneurs» dont les choix correspondent justement et exclusivement à la logique libérale.
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