lundi, mai 22, 2017

Un peu d'optimisme avant juin 2017


Ce matin du lundi 22 mai 2017, sur BFM TV, Jean-Marc Bourdin recevait le nouveau Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer. Vertigineux !

Vertigineux de bon sens, car ce pragmatisme revendiqué tant par lui que par le nouveau Président de la République, comment se fait-il que depuis des décennies, ce n’est pas ce qui a été fait en France ! Car enfin, c’est pour moi et pour beaucoup, une évidence que de dire que tout se joue en matière d’éducation entre 3 ans et 8 ans, voir dès 2 ans parfois. Alors quand notre nouveau Ministre annonce qu’ainsi, ces 4 formations que sont apprendre à lire, écrire, compter et le respect d’autrui, seront mises en œuvre, j’ai le vertige quand je pense que notre Education Nationale faisait tout le contraire jusqu’à maintenant. J’ai le vertige quand je me pose la question du « pourquoi ».

Il est sur et moi avec lui, qu’ainsi dans les 5 à 10 ans qui viennent, ce seront 100% des enfants qui arriveront dans le secondaire en sachant ces fondamentaux. Et ces fondamentaux, c’est non seulement le gage d’une base pour apprendre un métier pour demain, mais aussi pour le « vivre ensemble ». C’est tellement évident que j’en ai encore le vertige quand je me rend compte que c’était le contraire qui était fait. Mais que faisaient les syndicats durant cette période ?

Et je me mets à rêver d’une Ministre du Travail, elle aussi de la société civile, qui soit aussi pragmatique et de bon sens que ce bon Monsieur Blanquer. Car après l’éducation – déjà des petits enfants– c’est au marché du travail qu’il importe de s’attaquer. Oui il faut réformer ce code de plus de 3.000 pages, à l’image de ce qui se fait dans les pays qui réussissent, c’est à dire qui ont un chômage autour de 4%, au lieu de nos plus de 10% ! … Oui il faut inverser la hiérarchie des normes et tout autres choses, mais surtout mettre un article en exergue de tout ceci, celui qui énonce que c’est le chef d’entreprise et lui seul qui, en dernier recours décide qui reste ou non dans l’entreprise. Sa décision sans contestation possible de son droit souverain de licencier. Déjà lui reconnaissant en cela son statut et en faisant confiance à son sens des responsabilités.

Il va rester à son Ministre de l’Economie à restaurer, rien de moins que le capitalisme. Car sans capital il n’y a pas d’entreprises ni de croissance ni donc de progrès social. Et pour restaurer le capitalisme en France, cela passe par « honorer » les capitalistes. Et pour cela deux choses suffisent, à inscrire dans notre Constitution. La suppression de l’ISF et des droits de succession.

Pour l’ISF on y est presque quand on sait qu’Emmanuel Macron, voulait le réduire aux seuls biens immobiliers sous prétexte que c’était de l’argent qui dormirait. Ce faisant il le réduisait déjà à une portion qui coûtait plus cher à récupérer que ce que cela rapportait. Il n’y avait plus qu’à mettre en balance l’idéologie jalouse des électeurs de gauche et l’intérêt de faire revenir les capitalistes en France en leur donnant des garanties sur le long terme. Je pense que sur ce point le pragmatisme du Président Macron va l’emporter facilement.

Restent les droits de succession. Nicolas Sarkozy, « homme » politique s’il en est, avait pensé à les supprimer durant son quinquennat. Il lui a manqué et la culture économique et le courage pour le faire. Il ne l’a pas fait. Mais c’est là aussi un fondamental pour redresser la France et y faire revenir les capitalistes, quels qu’ils soient. Avec bien sur des garanties de long terme pour eux et leurs familles. C’est aussi le gage de reconnaître le fondement de base de la propriété privé des fruits du travail des individus. C’est aussi le moteur puissant qui fait que les individus, travaillant pour eux et leur descendance vont avoir de l’enthousiasme à créer, produire ou simplement travailler. Supprimer et pour tous, les droits de succession. Surtout pour les riches.

Et c’est tout.

Par ce que c’est aussi fondamental que les réformes de l’Education Nationale de Jean-Michel Blanquer. Et si on fait le bilan de ces quelques mesures, cela ne coûte rien à l’Etat et bien au contraire par le retour certain de la croissance en France et pas dans 5 ans ! Bien avant.

Emmanuel Macron a été élu, parce que les français voulaient voir gagner la France. Qu’il explique aux français, avant les élections législatives, que faire recoller la France au wagon des pays qui réussissent cela passe par ces quelques mesures. Et il trouvera forcément dans la nouvelle majorité parlementaire ce qu’il faut pour faire passer ces lois. Quelle fenêtre de tir pour lui ! Soyons nombreux à le soutenir sur ces fondamentaux.

S’il le fait, le destin de la France va radicalement changer dans le bons sens. Mais j’ai encore le vertige quand je pense à la question de savoir pourquoi cela n’a pas été fait depuis ces 40 dernières années. Honte aux partis politiques qui, en définitive, ne pensaient qu’à eux et leurs affidés. Chassons-les !

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