vendredi, octobre 12, 2012

Les Diafoirus mènent la France dans le mur !


Arnaud Leparmentier dans le Monde du 19 septembre 2012, traitait de docteurs Diafoirus tous ceux qui, de la Commission européenne au FMI en passant par la BCE voulaient imposer aux Etats en déficit de trop grandes rigueurs. Ils allaient tuer le malade et conduire ces pays à la récession, aggravant chômage et misères.

C’était sans compter avec les décisions qui sont intervenues depuis avec le pouvoir socialiste sur la taxation du capital au même titre que le travail et les fameuses taxes sur les transactions financières qu’ils se félicitent d’avoir fait voter.

Mais ne se rendent-ils pas compte, ces ignares de l’économie, qu’ils sont en train de saigner à mort le malade. Qui va enfin leur dire qu’ils n’ont aucune légitimité à jouer ainsi aux apprenti-sorciers avec la prospérité de la France ?

Car si l’on pouvait défendre qu’une sage gestion passait par ne pas dépenser plus que ses recettes, l’on pouvait dans le même temps discuter de la rapidité dans la mise en place de la rigueur. Et bien sûr des dépenses sur lesquelles il importait d’agir en priorité. Car cette rigueur étatique pouvait se traduire de différentes façons quand il s’agit principalement de ne plus voir sa souveraineté entamée par une dette qui n’est plus remboursable.

A ce point d’ailleurs, il faut aussi dénoncer la manœuvre. Ce sont bien ces mêmes dirigeants qui nous font croire qu’ils luttent pour diminuer notre dette et garder des marges de manœuvres souveraines et qui œuvrent encore plus fort et contre les peuples pour que la France se fasse absorber dans une fédération bureaucratique. Car leurs intérêts est bien que nous soyons, demain, dirigés par Bruxelles et non que nous regagnions des parts de souveraineté. Cela tend bien à prouver que la France ne sortira de ce mauvais pas qu’avec des politiciens qui seront contre cette Europe là. A qui profite leur crime ?

Mais où pour moi la saignée va-t-elle être fatale ? C’est quand maintenant ils s’attaquent au Capital. Car tout comme ces docteurs Diafoirus, imposteurs du temps de Molière, le capital c’est ni plus ni moins que « le sang de l’économie ». N’en sont-ils pas conscients. Alors quand je les vois, non seulement contents, de « charger la mule française » de charges iniques afin de favoriser – même si c’est à court terme – leurs mandants de la nomenklatura de la Fonction Publique, quand je les vois maintenant s’attaquer au sang de l’économie, j’hurle mon désespoir.

Parce que sans capital, l’entreprise n’existe plus ! Et personne ne peut soutenir que le moment de stupeur passé, les détenteurs de capitaux ne vont pas fuir la France pour se mettre à l’abri. L’instinct de survie existe chez toutes les espèces animales. Qui plus est dans une espèce pensante. Non content de taxer d’une manière spoliatrice ceux qui, par leur travail – que reconnaît le marché – obtiennent des rémunérations importantes, ils taxent jusqu’à plus soif, l’épargne des français qui pourtant a déjà payé l’impôt.

Mais qui peut demain avoir envie de mettre ses compétences au service d’entreprises sur le territoire français ? Qui peut demain, à part ceux qui n’ont rien et qui profitent gratuitement de tout, avoir intérêt à épargner. Qui peut demain accepter de risquer de voir la CSG - qui sous Rocard a commencé à 1% et qui est à 15,5% aujourd’hui – spolier totalement leurs économies ?

Ils voudraient tuer notre économie qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Et le plus triste de l’Histoire, c’est que la France ne sait pas et ne saura pas, quand le crime perpétré aujourd’hui aura laissé tant de cadavres derrière eux, les traduire devant une Cour pénale.

Que Dieu nous vienne en aide .



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