Dans ces réunions hautement "politiques" auxquelles nous assistons de plus en plus fréquemment entre les "grands" de l'Europe, qui y voit-on ? Des chefs d'Etat et leurs ministres des finances. Qui sont-ils ? De quelles expertises économiques peuvent-ils se prévaloir ? Strictement d'aucune et au contraire pour la plupart d'entre eux. L'état actuel des pays européens en particulier est bien la preuve que depuis des dizaines d'années le monde occidental souffre avant tout d'une profonde méconnaissance de la part de leurs dirigeants de la simple science économique.
Quand est-ce que les français comprendront qu'il importe de donner - qu'il est de plus en plus urgent de donner - le pouvoir économique à la société civile et d'écouter les économistes qui ne parlent d'ailleurs que de bon sens. Regarder simplement la prodigalité de ceux qui nous gouvernent à l'exemple de tous ceux qui, dans leurs familles, doivent sous peine de disparaître gérer leurs budgets à l'euro près est risible, tragico-risible. Qui peut encore croire à une quelconque crédibilité de leur part.
Une société est une machine. Bien sur une machine humaine, mais une machine tout de même dans le fonctionnement de laquelle il faut en permanence optimiser. Pour non seulement la faire produire le plus possible, mais que, bien "huilée", elle apporte la meilleure satisfaction possible à un maximum d'intervenants. Et quand on parle satisfaction pour un être humain, c'est aussi en fonction des valeurs qui sont les siennes. Et c'est à ce moment là de la réflexion que l'on peut poser la question de savoir qui doit prédominer pour la gouvernance de la machine, le politique ou l'économique ?
On peut répondre par l'absurde à cette question. Sans création préalable de richesses il ne peut y avoir de "politique", tant le politique c'est avant tout la répartition des richesses crées. Cela revient en fin de compte à "récompenser" au plus près de leurs mérites, les acteurs de cette machine afin de les rendre plus performants. Pour en accroître l'efficience pour le bénéfice du plus grand nombre. A l'inverse, les limites à ne faire que de la politique, c'est à dire la gestion harmonieuse et préalable des acteurs de production ne pourrait se faire que dans des petites structures et trouverait sa limite qu'avec la "production", ou non, des moyens vitaux de subsistance de ses membres. Pas dans une société de 7 milliards d'acteurs. L'économie doit avoir là, la préséance sur le politique.
Le politique au contraire de l'économique - qui pourrait lui, fonctionner par des réponses "mécaniques" de relation de causes à effets, comme de plus en plus d'analystes le démontrent par les faits passés, - est œuvre humaine et si l'économique peut équilibrer un "marché" par l'optimisation de produire toujours plus et mieux, le politique au contraire est œuvre humaine pure et répond de critère subjectifs. Et quand c'est un politicien qui les pose ..... L'homme politique dans sa plus subsidiarité minimale déjà, ne recherche à travers son action que son intérêt personnel, quoiqu'ils puissent s'en défendre.
Alors dans ce marché européen qui a voulu, tant avec le projet de TCE qu'avec Lisbonne, substituer une plus grande emprise politique sur cette libre circulation purement économique des biens et des personnes, l'exercice a trouvé ses limites. Se résoudre à plus d'intégration politique européenne, que les peuples d'ailleurs ont refusé et qu'il refuseraient encore plus aujourd'hui, est une fuite en avant qui ne vise qu'à satisfaire l'ego des politiciens, certainement pas l'optimisation de la "machine". Et ce qui est a-normal ne peut qu'échouer. Toute l'analyse de ces dix dernières années le montre. Pourquoi s'entêter ? Avec quelle légitimité jouent-ils aux apprentis sorciers, "nos" dirigeants ?
Il importe, au contraire et vite, de revenir, quel qu'en soit le prix, au statu quo ante. Ceux qui sont passés outre la votation populaire du 29 mai 2005 n'ont plus de légitimité et ils s'enfoncent dans la prodigalité avec de l'argent qu'ils n'ont pas. Fallait-il la réaction d'un Papandréou qui a voulu, peut être par "manœuvre de la dernière chance pour lui", redonner la parole à son peuple, pour s'en rendre compte ? Ceci montre bien les limites de ce qu'est la réalisation européenne aujourd'hui : une bulle politique qui ne va pas manquer d'éclater. L'UE n'a pas besoin du seul "volontarisme dans l'action" quand on ne sait déjà pas où il faut aller. Dans la grande Histoire, personne n'a pu longtemps imposer un constructivisme à une nation. Vouloir détruire le sentiment national avant que de le faire, tue le "malade" et n'a plus de sens.
Il importe aujourd'hui, comme les libéraux le demandent de revenir à ce qui a fait la richesse des nations, redonner le pouvoir à la société civile et au libre arbitre de chaque individu avec un Etat minimal.
Quand est-ce que les français comprendront qu'il importe de donner - qu'il est de plus en plus urgent de donner - le pouvoir économique à la société civile et d'écouter les économistes qui ne parlent d'ailleurs que de bon sens. Regarder simplement la prodigalité de ceux qui nous gouvernent à l'exemple de tous ceux qui, dans leurs familles, doivent sous peine de disparaître gérer leurs budgets à l'euro près est risible, tragico-risible. Qui peut encore croire à une quelconque crédibilité de leur part.
Une société est une machine. Bien sur une machine humaine, mais une machine tout de même dans le fonctionnement de laquelle il faut en permanence optimiser. Pour non seulement la faire produire le plus possible, mais que, bien "huilée", elle apporte la meilleure satisfaction possible à un maximum d'intervenants. Et quand on parle satisfaction pour un être humain, c'est aussi en fonction des valeurs qui sont les siennes. Et c'est à ce moment là de la réflexion que l'on peut poser la question de savoir qui doit prédominer pour la gouvernance de la machine, le politique ou l'économique ?
On peut répondre par l'absurde à cette question. Sans création préalable de richesses il ne peut y avoir de "politique", tant le politique c'est avant tout la répartition des richesses crées. Cela revient en fin de compte à "récompenser" au plus près de leurs mérites, les acteurs de cette machine afin de les rendre plus performants. Pour en accroître l'efficience pour le bénéfice du plus grand nombre. A l'inverse, les limites à ne faire que de la politique, c'est à dire la gestion harmonieuse et préalable des acteurs de production ne pourrait se faire que dans des petites structures et trouverait sa limite qu'avec la "production", ou non, des moyens vitaux de subsistance de ses membres. Pas dans une société de 7 milliards d'acteurs. L'économie doit avoir là, la préséance sur le politique.
Le politique au contraire de l'économique - qui pourrait lui, fonctionner par des réponses "mécaniques" de relation de causes à effets, comme de plus en plus d'analystes le démontrent par les faits passés, - est œuvre humaine et si l'économique peut équilibrer un "marché" par l'optimisation de produire toujours plus et mieux, le politique au contraire est œuvre humaine pure et répond de critère subjectifs. Et quand c'est un politicien qui les pose ..... L'homme politique dans sa plus subsidiarité minimale déjà, ne recherche à travers son action que son intérêt personnel, quoiqu'ils puissent s'en défendre.
Alors dans ce marché européen qui a voulu, tant avec le projet de TCE qu'avec Lisbonne, substituer une plus grande emprise politique sur cette libre circulation purement économique des biens et des personnes, l'exercice a trouvé ses limites. Se résoudre à plus d'intégration politique européenne, que les peuples d'ailleurs ont refusé et qu'il refuseraient encore plus aujourd'hui, est une fuite en avant qui ne vise qu'à satisfaire l'ego des politiciens, certainement pas l'optimisation de la "machine". Et ce qui est a-normal ne peut qu'échouer. Toute l'analyse de ces dix dernières années le montre. Pourquoi s'entêter ? Avec quelle légitimité jouent-ils aux apprentis sorciers, "nos" dirigeants ?
Il importe, au contraire et vite, de revenir, quel qu'en soit le prix, au statu quo ante. Ceux qui sont passés outre la votation populaire du 29 mai 2005 n'ont plus de légitimité et ils s'enfoncent dans la prodigalité avec de l'argent qu'ils n'ont pas. Fallait-il la réaction d'un Papandréou qui a voulu, peut être par "manœuvre de la dernière chance pour lui", redonner la parole à son peuple, pour s'en rendre compte ? Ceci montre bien les limites de ce qu'est la réalisation européenne aujourd'hui : une bulle politique qui ne va pas manquer d'éclater. L'UE n'a pas besoin du seul "volontarisme dans l'action" quand on ne sait déjà pas où il faut aller. Dans la grande Histoire, personne n'a pu longtemps imposer un constructivisme à une nation. Vouloir détruire le sentiment national avant que de le faire, tue le "malade" et n'a plus de sens.
Il importe aujourd'hui, comme les libéraux le demandent de revenir à ce qui a fait la richesse des nations, redonner le pouvoir à la société civile et au libre arbitre de chaque individu avec un Etat minimal.
Je ne me "bat" pas tant pour faire valoir ce point de vue qui est dans la force des choses et inéluctable, que de faire qu'il advienne le plus vite possible. Et quand moins de parlotes auront lieu dans tous ces conseils qui ne "tournent", de plus en plus, que pour faire plaisir à ceux qui en font partie, ce sera déjà une grand bouffée de libertés ( et d'économies) qui sera donné à l'Europe. Et ce seront là encore les hommes et eux seuls, par leurs actions individuelles, qui les reconstruiront ces pays et cette Europe. Hayek et l'école autrichienne ont suffisamment théorisé là dessus.
Cordialement
Cordialement
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