Les électeurs de droite doivent dès l’automne 2010, tourner le dos à la clique de l’UMP. Et s’il y avait encore quelques députés de ce groupe qui soient sincères, honnêtes et méritent d’être « sauvés » qu’ils quittent ce parti politicien comme jamais un parti politique ne l’avait été depuis fort longtemps. Non seulement ses oligarques sont incapables de trouver des solutions pour que la France sorte de l’ornière économique dans laquelle elle se trouve, mais encore, sont en train de tout mettre en place pour donner le pouvoir au camp « adverse », ceux du Parti Socialiste. Leurs duettistes depuis trop longtemps.
Jugez-en. La finalité de cette manœuvre montre à quel point ce parti ou du moins ceux qui en tirent les ficelles, n’ont pas confiance dans le futur proche de la France et encore moins dans l’efficacité des mesurettes avec lesquelles ils nous amusent, en parfaite complicité avec les syndicats et leurs compères sociaux démocrates de l’opposition. Toute la manœuvre établie en vue des prochaines élections présidentielles consiste à ce que cela soit Nicolas Sarkozy qui reste le candidat de ce parti et toujours avec les mêmes rengaines « d’unité » qu’il serait absolument nécessaire pour ne pas laisser « la gôôche » accéder au pouvoir !
Et quand manifestement la cote de popularité du Premier Ministre oblige à une comparaison désastreuse pour l’hôte de l’Elysée, il semble ces jours ci, que celui qui tient la corde pour le remplacer soit M° Borloo qui a tout pour « plaire » quand il va s’agir, demain comme aujourd’hui, de comparer les cotes de popularité du Président et du Premier Ministre de la France. Plus personne ne parle des raisons qui ont fait que lors de la dernière législature, cet ex-ancien numéro 2 du gouvernement avait hérité du ministère de l’Ecologie. Ni qu’aujourd’hui, quoique le « pouvoir » fasse dire aux sondages, l’urgence n’est plus de taxer les entreprises pour cet objet, quand nous avons non seulement un des plus fort taux de chômage d’Europe, mais encore aucune perspectives crédibles d’un retour à un futur meilleur à ce sujet.
Alors qui pourrait crédiblement soutenir que cette manœuvre de voir Nicolas Sarkozy, qui ne décolle pas d’une cote de popularité de 30% chez les français, être le plus mauvais candidat pour voir demain, la majorité silencieuse de droite, lui faire gagner une nouvelle fois cette élection présidentielle. Honni par ses adversaires de la gauche, mal aimé par ceux de ses électeurs de 2007 qu’il a trahi, il veut être candidat simplement pour perdre, lui et son camp cette élection et que ce dernier puisse être un recours en 2017, quand les socialistes auront bu le calice jusqu’à la lie de la déconfiture économique des années 2012-2017. Est-ce là ce que demandent la grande majorité des électeurs français. Ont-ils encore 5 ans à perdre, eux qui ont déjà perdu leurs emplois pour un trop grand nombre?
Jugeons rapidement des réformes de ces 3 dernières années dont les affidés de Nicolas Sarkozy se gargarisent. En matière de sécurité des biens et des personnes, alors que c’était un domaine où Nicolas Sarkozy était à la manœuvre depuis une dizaine d’années, durant son début de quinquennat, entre autres choses, les zones inacceptables de non-droit se sont multipliées. En matière budgétaire et alors que lui et ses amis mettent l’état actuel des finances au passif de la crise mondiale et que depuis 30 ans le monde entier trouve que la France souffre d’abord d’une pléthore d’agents publics et bien, la diminution des dépenses de l’Etat restera toujours à ce qu’il était avant 2007. Moins de 30.000 fonctionnaires de l’Etat qui ne seront pas remplacés alors qu’ils devraient l’être dans cette période de crise de 2 à 3 fois d’une manière plus importante. Non seulement par une meilleure organisation des dits services, mais aussi par un passage – nécessité faisant loi – d’activités dont ce n’est pas le rôle de l’Etat de les remplir, dans le privé. Et je ne compte pas le « rattrapage » d’emplois publics dans les régions. Non l’Etat français ne veut pas maigrir !
Autre grandes réformes qui devaient être entreprises, celle de la Sécurité Sociale et celle des retraites. Qui peut valablement soutenir qu’une quelconque restructuration ait été menée en la matière ? Pour la Sécurité Sociale, nous n’avons que des ajustements à la marge concernant le dé-remboursements des médicaments et une partie des actes à la charge des patients. Mais un nombre toujours croissant de personnes devenant ayant-droits à titre gratuit par charité envers le Tiers monde et aucune réorganisation du système hospitalier dont les coûts s’écartent de plus en plus de ceux de l’hospitalisation privée. Résultat un déficit au budget 2011 pour ce poste fiscal de plus de 11 milliards d’euros auquel le contribuable – c’est à dire moins de la moitié des personnes vivant en France - devra immanquablement faire face.
Pour ce qui est de la « réforme » des retraites, comme il était interdit tant à l’UMP qu’aux membres du Gouvernement de prononcer le mot « rigueur » en matière budgétaire, il a été tabou depuis 6 mois, aux mêmes, de prononcer le mot « capitalisation ». Et pourtant les français, champions de l’épargne, savent ce que c’est de mettre de l’argent de coté. D’abord parce qu’ils n’ont pas confiance dans le monde économique que leur concoctent leurs politiciens. Or de cette capitalisation, qui ne pouvait de toutes les façons être mise en place que d’une manière facultative et individuelle, personne n’en veut dans le monde politique français. Il importe que la France se montre « solidaire » , puisque c’est bien, sur cette collectivisation de notre société que tous les politiciens parasites comptent pour leurs prébendes. Dans ces conditions tout le monde voit bien que là aussi il n’y a qu’un replâtrage qui ne tiendra que jusqu’en .. 2017 ! Une hérésie alors que ce secteur économique, plus qu’un autre, devrait avoir un horizon de décennies.
Faute à droite d’avoir un vrai projet pour remettre la France sur les rails d’une saine gestion faisant supporter aux français et maintenant, les errements sociaux actuels, plutôt que sur les générations futures, aucun chevalier blanc ne se presse pour porter le vrai étendard du changement. L’UMP se cantonne donc à jouer à « qui perd gagne » avec son partenaire social-démocrate habituel, le Parti Socialiste. Comment dans ces conditions les français peuvent-ils encore faire confiance à ce parti et certains ne jurer que par Nicolas Sarkozy le grand gesticulateur ? Comme les solutions socialistes de faire supporter l’entier des efforts de redressement sur les classes moyennes et sur les riches est suicidaire pour le pays en matière économique, c’est bien l’entier de la classe politique de gouvernement qu’il importe de sanctionner dès maintenant dans la moindre des élections à venir. Ceci d’abord pour forcer un vrai changement et à une totale recomposition, tant des nouveaux clivages que de la manière de diriger politiquement la France.
Chacun dans le secret de l’isoloir saura faire la part des choses pour choisir le meilleur vote possible . Pas celui de choisir le moins mauvais, mais le vote qui va permettre de vraiment faire changer les lignes et nous sortir de ce jeu de Mistigri que nous imposent les politiciens français depuis trop longtemps avec de fausses alternances, plutôt que de s’attaquer avec courage aux vrais problèmes de la France.
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