Dans l’Histoire il y avait eu Alexandre le Grand, Philippe le Bel, Guillaume le Conquérant etc et maintenant en France nous avons Nicolas le Creux !...
Pourquoi attendre 100 jours quand 80 auront suffit à me rendre à l’évidence, les français viennent encore une fois de se faire avoir. Si ce sont d’abord les électeurs de droite qui se sentent floués par Sarkozy, c’est bien toute la France qui va perdre. Et ces beaux parleurs de la politique qui voudraient nous réconcilier avec la démocratie !...
Avant le deuxième tour, le 23 avril dernier, j’avais le sentiment que les mêmes causes produisant, depuis la nuit des temps, les mêmes effets, j’exprimais mon incertitude sur l’ultime choix du ou de la future Présidente de la France, préférant en fin de compte si ce devait être pour nous endormir, l’infirmière en blouse blanche au pantin inconsistant.
Je ne me suis pas fait en cela que des amis parmi ceux de mon camp et ne voulant pour le moins ne pas me fâcher avec ceux qui dans le fond pensaient comme moi, j’ai arrêté – pour eux - de jouer les « oiseaux de mauvais augure ». Il ne fallait pas qu’une seule voix manque à « Sarkozy-la-réforme-de-la-France ».
Maintenant en cette mi-juillet il ne nous a pas fallut 100 jours pour le voir à l’œuvre. Tout laisse à penser qu’un Président – ou un Roi - aussi mauvais que lui, ce n’est même pas un par siècle que l’Histoire de France en a rencontré.
Je laisse mes lecteurs choisir dans le florilège auquel nous avons eu droit déjà depuis ces 80 jours, pour se rendre à l’évidence. Pas un jour sans une nouvelle connerie, mais par contre aucun prémisse de vraie réforme pour la France.
Je ne sais si Ségolène ROYAL, pleine de « bravitude » n’aurait pas été pire pour notre pays, mais j’ai toujours un petit doute qui est de croire qu’elle nous aurait peut-être fait du « blairisme » dont la France à tant besoin et que certaines choses, venant d’une personne étiquetée de gauche, seraient peut-être mieux passées.
Dans le secret de son cabinet privé de l’Elysée, notre « grand communicateur » s’aperçoit tant, que rien ne « passant » de sa politique de réforme auprès des « partenaires sociaux », il importait, pour occuper le terrain et trouver un début de consensus, que de recruter des Lang et Strauss-Kahn pour redresser notre pays et accroître son rayonnement. Après avoir montré aux français qu’il ne faisait confiance ni à son Premier Ministre ni même à ses Ministres qu’il a pourtant choisis, il va encore plus embrouiller l’Europe et laisse filer les pourparlers d’adhésion de la Turquie. ….
Il y a gros à parier que, si au lieu d’avoir écouté son programme et ses discours, les français devaient se prononcer aujourd’hui après lui avoir vu faire ses premiers 80 jours, son fan-club se soit bien étiolé.
Je me demandais pourquoi, dans les premières semaines à l’Elysée, je voyais les représentants de syndicalistes hilares sur le perron du Palais en lui serrant la main. Je comprends mieux maintenant. Ils avaient certainement vu à qui ils allaient avoir à faire durant 5 ans et ne pouvaient faire autrement que de laisser éclater leur joie.
Le problème pour les français de droite restent donc entier. Comment « reprendre la main » et faire enfin une politique de réformes dont nous avons tant besoin.
Et vous tous mes amis qui m’aviez demandé durant la campagne électorale de ne rien faire contre Sarkozy afin de « contrer » la « gauche » que l’on ne pouvait décidément pas laisser gouverner la France, j’espère que vous n’allez pas maintenant « faire l’autruche » et au contraire vous dire que demain plus qu’aux promesses et apparences, c’est aux actes que l’on doit juger les individus.
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2 commentaires:
Sarkozy sera à la vraie droite, libérale et conservatrice, ce que Mitterrand fut au parti communiste. Sauf que le parti communiste, lui, avant de se faire laminer, a quand même eu droit à quelques strapontins ministériels.
Vous avez l'air de dire que la vraie droite, libérale et conservatrice va se faire laminer ?
Je n'ai jamais cru une seule minute à cela, car on ne peut "chasser le naturel" ! Simplement que je trouve la "chose", un peu longue à venir !
Car ce sont bien toutes les constructions étatistes qui sont "artificielles" et de moins en moins gouvernables. Comment peut-il en être autrement ?
Et un autre sentiment est de croire que celui qui sortira la France de l'ornière "collectiviste" ne peut être Sarkozy. Celui qui le fera devra avoir des idées simples et claires et louvoyer ne sera pas sa "tasse de thé"!
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