Va-t-il encore une fois sur un dernier coup de Jarnac, terminer sa carrière politique en plombant une nouvelle fois la France, en lui imposant une politique de gauche dont elle ne veut plus depuis longtemps.
Comment dans le pays de la révolution libérale de 1789 et où les valeurs humanistes sont partagées par plus de la moitié des individus contre un collectivisme archaïque, maintenir une politique socialisante et létale, d’abord pour les français ? Chirac l'a fait et sur ces 25 dernières années, vient de nous en faire la démonstration.
La plus grande mystification à laquelle nous ayons assisté depuis longtemps et qui lui permettra surement de rester dans l’Histoire de France à ce titre ! Qu’il ait vendu l’Humanité durant sa jeunesse, d’autres l’ont fait. Mais la sagesse venant avec l’âge, ils en sont venus pour la plupart et même si c’est sur le tard, à la raison et à tourner le dos à cette idéologie qui n’élève pas, c’est le moins que l’on puisse dire, l’individu.
Et encore une fois cela montre bien qu’il importe avant tout de juger les gens, qui plus est les hommes politiques sur leurs actes plutôt que sur leurs promesses ou discours. Jugez-en.
Laissons les prémices de sa carrière politique de coté pour ne nous attacher qu’à son activité depuis 1981. Il est de notoriété « historique » maintenant, que c’est bien lui et lui seul qui a, par ses manœuvres, permis à François Mitterrand de devenir Président cette année là contre Giscard d’Estaing. Puis 7 ans après, en se faisant passer, à la tribune et certainement meilleur orateur que lui, comme le seul candidat capable de faire gagner la droite, il a, même sachant son impopularité chez une grande partie des français, évincé Balladur qui aurait battu à ce moment là Mitterrand avec certitude. 2 à 0 pour la gauche contre la France pourtant majoritaire à droite.
Quand, voyant ses manœuvres si bien fonctionner et tenant bien ses réseaux de copains et coquins et malgré les avertissements aux français de ceux le connaissaient bien comme Garaud ou Juillet, c’est encore lui en 1995 qui s’est institué le « candidat naturel » de cette droite que les français appelaient de leurs vœux. Il est devenu Président. Et dans les ministères et au contraire de ce qu’avaient fait les équipes mitterrandiennes, pas de chasses aux sorcières !....
Dans le même temps, avec Juppé Premier Ministre et les administrations « tenues » par des gens de gauche, il ne fallut pas longtemps, juste 2 ans, pour et qu’avec les conseils de son éminence grise Dominique de Villepin, dont le livre « La mouette et le requin » montre si de besoin la sensibilité marxisante, il fasse dissoudre l’Assemblée Nationale pour donner à nouveau le pouvoir à ses amis. C’est proprement impensable pour eux deux, que de nous faire croire que les Renseignements généraux et les sondages, tant la victoire socialiste de l’époque a été nette, ne les aient pas informé de ce qui allait alors se passer. Surtout que la France avait bien été « chauffée » par la morgue de son Premier Ministre les mois précédents et le moment bien choisi.
Après et contrairement à ce qu’avait fait Mitterrand en son temps, Chirac a-t-il fait des manœuvres de retardement pour la mise en application de politiques ruineuses pour la France comme le passage aux 35heures ? Que nenni. Et nous nous sommes retrouvés en 2002. Si alors Jospin s’y est trouvé laminé, lui, le « défenseur de fait de la gauche » était toujours là.
Alors aujourd’hui en 2007 que va-t-il bien encore pouvoir inventer pour continuer à maintenir la France dans cette politique socialisante létale pour les français si ce n’est pour tous les édiles de ses réseaux et leurs affidés. Il va, sous le faux prétexte d’antagonisme personnel entre Sarkozy et la paire qu’il fait avec de Villepin, provoquer une candidature multiple à droite qui l’empêchera d’arriver au 2ème tour. Et si toutes ces manœuvres ne sont pas perçues, avec le concours des médias par les électeurs français, ce ne sera pas la lecture qu’en feront les historiens.
Alors, dans ce duel qui se profile à l’horizon, en avril 2007 entre Ségolène Royal et Jean-Marie Le Pen, croit-il lui, le défenseur objectif de la gauche, faire gagner une fois encore son camp ? Là, comme le disait déjà Lincoln en son temps et devant l’impossibilité de tromper tout le monde tout le temps, il se pourrait bien qu’enfin les électeurs de droite, majoritaires dans notre pays, comprennent enfin que le seul vote de droite que l’on nous propose aujourd’hui, c’est bien celui pour Le Pen.
Ce sera à coup sur le seul moyen de sortir des griffes de cette sociale démocratie qui ne sait que demander toujours plus aux contribuables, pour finir immanquablement, si on la laisse faire, par tuer notre poule aux œufs d’or.
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1 commentaire:
Le faux antagonisme entre lui et Sarkozy qui ferait gagner la gauche comme je le pressentais en janvier 2007 a conduit non pas à faire gagner le PS, mais à nous imposer sous le masque d'un projet de réforme à droite que nous "vendait" celui qui se faisait passer pour l'adversaire de Chirac, une encore plus grande main-mise de l'étatisme. Liberticide comme jamais qui enfonce la France dans un obscurantisme qui ne laisse plus de perspective à la jeunesse française.
Et dans le même temps, il gardait le pouvoir dans son "parti" pour continuer à tenir les postes.
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