mercredi, février 28, 2007

Faire "table rase" du système politique français

Il me semble urgent de faire table rase du monde politique français actuel.

Les procédures mises en place en ce qui concerne l’élection présidentielle en 2007 le montrent à suffisance. Tel que dans un régime mafieux, ce sont les deux grands partis principalement, qui vont décider demain de qui va ou non se présenter à cette élection avec les modalités existantes actuellement.

Si cela permettait, comme l’était le fondement de cette procédure, d’empêcher que se présentent des candidats farfelus, soit! Cela pourrait se comprendre. Mais ce n’est plus le cas, tout le montre ! C’est la France que l’on veut, qu’ILS veulent museler. Non seulement c’est inacceptable, mais et en France particulièrement quoiqu’on en dise, cela va conduire à une situation explosive. Comment en serait-il autrement ?

Tout d’abord c’est bien la majorité des français qui est spolié en la matière. Regardons ne serait-ce que le clivage primaire entre le « oui » et le « non » que les français ont émis lors du vote sur le TCE le 29 mai 2005. Comment le NON est-il représenté lors du scrutin à venir ? Et bien il ne l’est pas, tout simplement. Quand les français, contre 92% de leur classe politique en 2005, ont dit « non » à cette main-mise, qui se voulait définitive, de la technocratie, ils ont pourtant émis clairement et en se déplaçant en masse aux urnes, une volonté démocratique précise. Que l’on ne vienne pas soutenir, après un an de campagne sur le sujet, que les français étaient alors mal informés des enjeux. Ils ont exprimés une toute autre volonté que les votes godillots de certains autres parlements européens qui ont cherché à complaire à ceux qui leur donnaient l'investiture. Est-ce cela de la démocratie.

Et aujourd’hui à quoi assiste-t-on ? Ces mêmes partis politiques, désavoués comme jamais en 2005 par les français, qui empêchent d’une manière délibérée, que ces mêmes français puissent s’exprimer lors de cette élection au suffrage qui pourtant se veut « universel ». Jugeons-en. Les porteurs du NON, que les français ont quasi plèbicités sont Nicolas Dupont-Aignan, De Villiers, Le Pen, Fabius en particulier. Et ces personnes porteurs pourtant d’un vote majoritaire, sont-ils des candidats fantaisistes ? Et bien à quelques jours de la clôture des candidatures et par la seule volonté de l’UMP et du PS et grâce à des manœuvres mafieuses, ces derniers ne sont pas sûr de pouvoir représenter leurs courants de pensée.

Si d’aventure, demain, ILS réussissaient leur coup, la France ne serait plus et à la face du monde entier, une démocratie, mais à « ranger » au rang des pires républiques « bananières » ou « mafieuses », au choix. Mais peut-on, d’élection en élection et au XXIème siècle et dans le monde occidental, bafouer aussi impunément et ouvertement la démocratie, alors que dans le même temps on veut encore donner des « leçons » à ce même monde entier.

Cette situation devient de plus en plus dangereuse et pour la paix civique et pour le civisme tout simplement quand ceux qui prétendent « diriger » la France font preuve d’autant de « légèreté » institutionnelle. C’est trop flagrant ! Surtout quand on voit que cela ne conduit aucunement ni aux bonheur de ces français, ni à leur enrichissement ou autres épanouissements. C’est grave !

Il faut faire table rase, en France, de tout notre système politique. Il ne sert plus aux français, il ne représente plus la France. Il faut faire la Révolution. Et les français en sont de plus en plus persuadés et ils le montreront le 22 avril prochain, malgré ou à cause d’ailleurs du battage médiatique contraire. Et cette table rase pour quoi faire ? Mais tout ! Le peuple français pourra alors exprimer ses souhaits en matière de politique européenne et mondiale par exemple, mais aussi pourra reconstruire, à travers un vrai libéralisme, une économie enfin enrichissante pour tous. C’est la seule voie possible pour justement accéder au libéralisme en France.

Et cette « révolution », ils l’avaient spontanément compris le 21 avril 2002, en votant Le Pen bien au delà des mots d’ordres. En 2007 et les mêmes causes, comme en physique, produisant les mêmes effets et alors que ces causes se sont encore aggravées – mais avec la politique menée depuis 5 ans il ne pouvait pas en être autrement – Le Pen arrivera en tête du premier tour du scrutin, j’en suis persuadé.

Mais cette fois-ci il n’y aura plus effet de surprise, mais prise de conscience populaire, que dans cette « fenêtre de tir démocratique » ce sera le moment ou jamais de faire une "révolution" et une table rase dans le calme et pour la grandeur de la France. J’ai bien peur que si ce moment ne peut avoir lieu, les français et ils le savent, devront se préparer à des jours sombres qu’ils ne connaissaient plus depuis longtemps! Car on ne peut impunément et tout le temps tromper un si grand nombre de citoyens. Que le St Esprit nous viennent en aide !