vendredi, juin 30, 2006

Moratoire de 5 ans contre la répression du travail au noir

Le travail au noir, par définition, ne peut-être légalisé car cela deviendrait du travail tout simplement. Donc ce « travail au noir » qui est l’échange entre deux individus librement consentants et hors la vue de l'ETAT d’un « travail » contre une simple contrepartie pécuniaire ou autre, arrêtons durant une législature par exemple, de le réprimer.

Dans cet échange aux risques et périls des co-contractants, aucune garantie de bonne fin, aucune cotisation à supporter si ce n’est celles qu’ont bien voulu prendre les deux intervenants au « contrat » de « location » de travail, propriété inaliénable de l’un d’eux. Si sur une telle relation, les pouvoirs publics, pour une fois, se passent de légiférer et que ces individus, ils les laissent s’arranger entre eux et soumis aux seules règles du code civil, les libéraux pourront voir dans cette manœuvre, les prémices de ce que serait une société libérale. C'est aussi une "soupape" de respiration que beaucoup de pays occidentaux laissent à leurs ressortissants alors que la mondialisation les obligent souvent à se remettre en question et à changer d'habitudes. "Enfermer" dans une telle période ses habitants, ne peut que les désespèrer et c'est vraiment de courte vue socialisante que de croire que ce faisant, ceux qui en subiront les affres vont se retourner vers plus d'état. Si c'est vrai à court terme par incompréhension, c'est faux sur le moyen et le long terme. Les plus courageux vont s'expatrier et les autres vont se mettre à attendre tout des autres ! Nous y sommes.

Pour le reste, rien ne change. Pour les sommes encaissées pas de fiscalité, pour les sommes dépensées par les donneurs d’ordre pas de déductibilité possible avec un « hic » en ce qui concerne les recettes des personnes morales par le fait qu’il y aura là évasion fiscale de la TVA que ne supportera pas le chiffre d’affaires concerné. Pour les entreprises commerciales les ventes à l’export pourront servir et pour les petits commerces, pas un seul aujourd’hui qui ne sachent s’en arranger. Et pour tous ceux qui auront eu le courage de se lever le matin pour améliorer leur ordinaire ou leur "bas de laine", avec tout simplement « la sueur de leur front » ou qui, simplement, pourront ainsi « gagner leur vie », ce travail occulte ne devra pas leur faire perdre les bénéfices acquis d’assistance aux plus démunis, comme les crêches ou autres cantines gratuites. Rien ne changera sauf…. le sourire au front des plus courageux. Pour les autres rien.

Mais la contrepartie des sommes qui seraient encaissées par celui qui « loue » son travail en recevant pour cela des sommes brutes, c’est qu’il devra à sa convenance faire son affaire de sa retraite, de ses assurances et autres cotisations maladie. Mais tout cela ne devrait pas déranger ceux qui aujourd’hui, prêchent pour le choix de sa « caisse d’assurance maladie » ou autres prosélytes des fonds de pension ou de retraite par capitalisation. En un mot ceux qui sont les défenseurs de la « transparence » de la feuille de paye.

Ce ne sera pas à l’évidence du fait de la non répression sur une période finie, du travail au noir, que ceci signerait la fin du travail « légal » car à l’évidence ceux, employeurs et employés, qui choisissent cette voie, le font pour tous les avantages que cela peut apporter aux deux parties. Mais il y a une différence importante entre librement le choisir et que ce soit imposé à tous et la règle intangible. Dans tous les pays où il y a, tant au niveau de la prévoyance que de l’assurance maladie, le libre choix des assureurs, ces choix sont d’abord laissés aux seuls assurés et c’est dans le temps que l’entreprise supporte seule ces avantages pour ceux de ses employés qu’elle veut s’attacher. N’est-ce pas là quelque chose de normal dans les relations qui régissent ces deux parties prenantes. Est-ce normal que, simplement par l’effet du temps et souvent au delà de la volonté de l’employeur, des droits soient acquis par l’employé sans qu’il n’ait plus à fournir la meilleure contrepartie possible en terme de « travail » de sa part ?

Mais il devient aussi évident que les conditions dans lesquelles se « contractualiseront » ces engagements réciproques, qui ne seront, de facto, soumis à aucun droit, ne tiendront leur légitimité que pour autant que chacune des parties tiendra ses obligations. Et sans recours possible devant la moindre juridiction. Ceci au dela de tous les autres aspects positifs, va permettre à tout un ensemble de personnes d’enfin travailler et de pouvoir gagner sa vie sur notre territoire. Et ces sommes gagnés vont, dans tous les cas, augmenter la croissance française par la réinjection dans l’économie en direct ou à travers l’épargne ou encore par l’envoi off-shore pour faire vivre des familles entières, ce qui ne pourra que les émanciper au bout du compte.

Une telle mesure ne peut-être que gagnante pour l’Etat car immanquablement elle va alimenter notre économie et la croissance de plusieurs points, alors qu’à l’heure actuelle notre bureaucratie, le code du travail et toutes les redistributions étatiques les sclérosent. Et loin de devoir chiffrer cette œuvre salutaire et émancipatrice en milliards d’euros à mettre à la charge de la collectivité des français comme le font tous ceux qui ne savent plus « créer » de la richesse, cela non seulement ne coûte rien, mais au contraire, en relançant l’activité économique, va réellement pouvoir créer de l’emploi stable par la consommation.

Au dela de cette capacité que nos hommes politiques auraient enfin de pouvoir mettre en place, sous quelques jours, de telles mesures qui vont immanquablement redonner du cœur à l’ouvrage à beaucoup, c’est dans notre pays, qui depuis trop longtemps se complait dans des lois liberticides, l’inversion de tendance qui va, à n’en pas douter, redonner du courage et de l’espoir à ceux qui croient encore en la France, la vraie.

mardi, juin 27, 2006

Restons simples ou un vrai programme libéral pour la France

La politique c’est facile. La majorité des français ainsi que celle de leurs gouvernants comme la plupart des observateurs étrangers connaissent le mal de notre pays. Il y a en France trop d’état. Et pour remédier à un tel état de fait il n’y a pas d’autres solutions que de le faire diminuer. Ce qui est malheureux pour ces mêmes français, c’est qu’ils souffrent d’un autre mal et c’est du manque de courage de la totalité de leur classe politique.

En cette période pré-électorale s’il en est en ce mois de juin 2006, pas un seul d’entre eux qui de loin ou de près mette en avant cette action salutaire qui est celle de réduire d’une manière drastique notre nombre de fonctionnaires. Le fait sur ce point, c’est que ces trois dernières années c’est à peine plus de 15.000 postes qui ont été supprimés sur près de 200.000 départs en retraite et alors que nous venons de « fêter » nos trente ans ininterrompus de déficits budgétaires. Un record.

A cela, une raison majeure, c’est que ce sont les fonctionnaires eux-mêmes et leurs syndicats qui décident si les postes, qui génèrent les besoins en ressources que sont nos impôts, doivent augmenter ou non. On pourrait penser que dans un pays qui se targue de démocratie ce serait aux représentants des français, c’est à dire aux députés élus et au gouvernement qu’il appartiendrait de définir la sphère publique et bien il n’en est rien et les 4 ans que nous venons de vivre nous en ont donné de multiples exemples. Non seulement ils ne prêchent que pour l’augmentation infinie des postes dans la fonction publique, mais ils sont prêts, comme ils nous l’ont montré depuis quelques mois, à bloquer la France, par le gel des services publics, une « arme-outil » qu’ils maintiennent avec amour en parfait état de marche.

Donc si on peut se permettre une analyse rapide et complète de la situation, ce serait d’énoncer que la première des réformes à mettre en place aujourd’hui en France, c’est l’interdiction de faire grève pour tous les agents de l’état et des collectivités territoriales à inscrire, comme dans beaucoup d’autres pays « civilisés » dans la Constitution. On ne peut s’arroger d’être juge et partie comme c’est le cas. Sinon aucune réforme ne sera jamais possible en France.

Une fois ce préalable posé, qu’entreprendre d’autre ? Alors que d’avis de plus en plus unanimes et de multiples provenances, l’on sait que l’être humain est avili que d’être laissé dans un rôle d’assisté et de plus en plus sans espoir de retour et pour toute sa vie, il ne me semble plus l’heure d’accroître les transferts en ce sens. Je tournerais donc le dos à ces programmes socialisants qui se chiffrent qui de 35 milliards d’euros à qui 50 ou même 100, alors que le refinancement de notre dette se fait de plus en plus difficilement. Il s’agit demain, pour être crédible et tourner le dos à la démagogie, que ce programme non seulement ne côute rien mais au contraire permette la réduction de la dette publique.

Et là une seule action en découle, c’est de réduire sur les 10 ans à venir, de 1 million, notre nombre de fonctionnaires. Il ne s’agit pas de ne plus embaucher personne sur une telle période où la technique évoluant, de nouveaux « talents » seront nécessaires, mais de procéder de trois manières simples et naturelles pour tous ceux qui savent ce que travailler veut dire. La première est de « décloisonner » ces fameux 900 corps de l’état, la seconde d’entreprendre une formidable entreprise de formation interne pour préparer ces changements de métiers éventuels et enfin de fermer les postes au recrutement externes pour ceux qui vont partir à la retraite sur cette période. Qui va être lésé dans l’opération si ce n’est le « fonds de commerce » des syndicats mais certainement pas ceux des fonctionnaires qui vont évoluer et qui vont voir enfin leur travail ou leur talent récompensés, plutôt que leur ancienneté !

Et ce « grand soir » de la fonction publique que beaucoup attendent, faut-il le faire clandestinement ou le mettre sur la place publique au choix des français qui vont aller voter prochainement ? De cette action, tout l’édifice dépend. Au delà de la suppression de beaucoup trop de lois liberticides dont nous avons grand besoin, rien ne sera aussi fort pour la France qu’enfin s’attaquer au plus grand mal dont nous souffrons, celui de réduire et de rendre plus efficace notre fonction publique.

Quoi faire d’autre pour remettre la France au travail, faire repartir la croissance, desserrer l’étau de la contrainte étatique et de revenir à une plus grande justice sociale. Une action simple et qui ne coûte rien si ce n’est à tout ce « bon peuple de gauche » qui sera pour eux de « manger leur chapeau ». Il s’agit de mettre en place un moratoire de 5 ans par exemple en ce qui concerne la répression du travail au noir. Si dans le même temps il y a une « reprise en main » des conditions d’attribution des indemnités de chômage, sous quelques années et en tous cas avant une législature, la France retrouvera un taux d’emploi normal, mais aussi le moral des français en sera grandement amélioré.

Ces simples mesures vont-elles encore accroître notre déficit public et précipiter un encore plus grand nombre d’entre nous vers plus de pauvreté ? Je reste persuadé du contraire. Que le lecteur, affidé fidèle de « toujours plus d’assistanat », passe son chemin, ce n’est pas lui, prosélythe du « demain on rase gratis », qui va aider la France à sortir de l’ornière. Par contre que le lecteur de « bonne volonté » prenne la peine de réfléchir - loin de tout préconçu « politiquement correct » - à la simplicité de telles mesures. Quels effets vont-elles avoir à court terme et à moyen terme et comment dans ces conditions c’est tout le reste qui va se mettre tranquillement en place dans le « bon sens ».

Il n’y a pas pour gagner, à demander aux français de faire de nouveaux sacrifices, il suffit de leur laisser d’une manière réelle et non pas seulement avec des mots, un peu plus des fruits de leur travail. C’est déjà un peu plus de vraie justice sociale. Et cette tendance macro-économique va changer et rapidement, la tournure des événements en France. Il n’est pas l’heure, alors qu’il y a le feu à la maison, de débattre du cannabis et autres noces d’homosexuels, mais bien de regarder en face les vrais problèmes de la France et de commencer à tourner le dos à la politique sociale démocrate, que seuls quelques « irréductibles politiciens gaulois » veulent continuer, sur la scéne mondiale, à défendre le « modèle ».

Pourquoi 2 mois de silence ?

Pour ceux de mes lecteurs que celà intéresserait, quelle est la raison de mon silence alors que durant les nombreuses semaines précédentes j'avais quelque chose à dire, mon coup de gueule à donner ? Non pas celui d'un autre, mais le mien !

Le "politiquement corret" avait encore frappé !

Cela a commencé par le changement de quelques paragraphes, puis la suppression de tel ou tel article et ensuite, lorsque la parole n'est plus libre, "pour ne pas géner", il n'y a plus ni le goût ni le moindre intérêt à écrire ce qui se lit partout.

Alors rien. Et puis l'on se rends compte que ce n'est pas cela qui fait et fera avancer les choses, que d'être en perpétuelle rédition. Et puis, je suis en fin du compte un irréductible bavard, alors je m'y recolle.

et c'est avec plaisir que je vous retouverais bientôt dans ce blog.