samedi, mars 18, 2006

"La cigale et la fourmi", une fable édifiante !

Comment passer à coté de relayer une telle fable dans la communauté libérale.
Même si un seul d'entre nous ne l'avait pas encore lue, il fallait lui la servir !
Et comme on l'entend souvent, toute relation avec des faits ayant existés n'est que ... le reflet de notre malheureuse réalité française. Puisse cette histoire les aider à retrouver le bon sens qui les caractérisait.

" La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres moins chanceux comme elle ont froid et faim.

La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits-vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie "sa juste part".

En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination. Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s'installer avec succès en Suisse.

La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 Millions d'euro.

La cigale meurt d'une overdose; Libération et L'Humanité commentent sur l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang d'araignées immigrées; le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté.


F I N ... (de cette fable !)

1 commentaire:

Libéralisateur a dit…

Il est manifeste que c'est de la discussion et de la réflexion que se manifeste petit à petit une certaine forme de lumière.
Tout ceci montre que le clivage gauche/droite et bien sur ce qui est taxé d' "extrême", justement parce que ce "clivage" ne représente plus rien, n'est plus adapté aux différents problèmes de notre société.
Et c'est bien l'extrême-gauche socialisante qui commence à mettre les choses sur le bon terrain en constituant le front "anti-libéral". Je pense que ce qu'ils avaient en tête était plutôt "anti-capitaliste" en se plaçant sur "leur" terrain de la lutte des classes.
Mais ce faisant ils permettent que l'on parle enfin du "libéralisme", ce n'est plus un tabou.
Et poser le problème c'est déjà à moitié le résoudre. Le vrai clivage et le débat de société ultime, c'est bien de déterminer ce qui permettra le mieux aux individus de trouver une certaine forme de bonheur. Sera-ce de faire primer la "collectivité", ce qui immanquablement niera l'homme dans ses valeurs et potentialités fondamentales? Ou bien mettre l'individu au centre du système en le laissant intéragir avec ses semblables.
Les systèmes collectivistes du 20ème siècle se sont pour la pluprt effondrés car ce système n'a apporté ni le progrès social ni le bonheur.
En France cela reste à faire tant notre "classe politique" va y laisser des plumes. Et il est historiquement connu, qu'en France, ce retour à plus de bon sens passe toujours par une révolution. Souhaitons qu'elle soit la moins dure possible pour le peuple.